Traductions
Par Alice, samedi 31 juillet 2021 à 21:43 :: 2021
— Ça veut dire quoi, AD ? BC, before Christ, mais AD? After what ?
(H google vite fait): — Anno Dominum. Ou plus exactement Anno Domini Nostri Jesu Christi, en l'année de notre Seigneur Jésus-Christ.
— Damned! Et AM? je pense toujours Post Midnight, mais ça n'a pas de sens, Post Noon, mais c'est un N.
(Googlage): — Ante Meridiem, Post Meridiem.
— Du latin?!! Les Américains sont au courant?
*****
— Non mais ça suffit! Digital, ça ne vient pas de doigt, ça vient de digit, nombre. Digital, c'est numérique, en français.
Et je pense à the phony war, la fausse guerre, la guerre pour de faux, devenue the funny war aux oreilles françaises, la drôle de guerre, ce qui étrangement n'était pas si loin du sens, de même que digital/doigt a un sens, même si c'est un coup de chance.
*****
Au petit déjeuner à l'hôtel à Paris hier matin, H. traduit gentiment pour le barman (barista, un mot étranger pour un autre) perdu devant ma commande d'un café au lait:
— Un latte, please.
Et j'aime ce mélange, cet espagnol, cet italien et cet anglais dans notre ville française, cette bonne volonté de chercher à se comprendre. Souvent je songe à la question de David Bellos (dans Le poisson et le bananier): «Quelle langue parlait Christophe Collomb avec les indiens?»
(H google vite fait): — Anno Dominum. Ou plus exactement Anno Domini Nostri Jesu Christi, en l'année de notre Seigneur Jésus-Christ.
— Damned! Et AM? je pense toujours Post Midnight, mais ça n'a pas de sens, Post Noon, mais c'est un N.
(Googlage): — Ante Meridiem, Post Meridiem.
— Du latin?!! Les Américains sont au courant?
— Non mais ça suffit! Digital, ça ne vient pas de doigt, ça vient de digit, nombre. Digital, c'est numérique, en français.
Et je pense à the phony war, la fausse guerre, la guerre pour de faux, devenue the funny war aux oreilles françaises, la drôle de guerre, ce qui étrangement n'était pas si loin du sens, de même que digital/doigt a un sens, même si c'est un coup de chance.
Au petit déjeuner à l'hôtel à Paris hier matin, H. traduit gentiment pour le barman (barista, un mot étranger pour un autre) perdu devant ma commande d'un café au lait:
— Un latte, please.
Et j'aime ce mélange, cet espagnol, cet italien et cet anglais dans notre ville française, cette bonne volonté de chercher à se comprendre. Souvent je songe à la question de David Bellos (dans Le poisson et le bananier): «Quelle langue parlait Christophe Collomb avec les indiens?»