Promesse
Par Alice, vendredi 12 avril 2019 à 23:09 :: 2019
Journée dans les rapports financiers et de conformité, encore.
Soirée entre amis, dans un restaurant résolument carnivore (Le Trassoudaine dans le 13e).
Thème immobilier : les amis parisiens avec jeunes enfants ont acheté au bord de la mer, en dessous de Nantes; les amis bostoniens cherchent à acheter aux US. Nous apprenons la profession de "realtor", un agent immobilier, mais un agent immobilier qui cherche pour vous, en fonction de ce que vous avez décrit, les propriétés qui pourraient vous convenir. Le marché est très tendu autour de Boston et il faut réagir très vite.
— Il faut être attentif: il y a bien une liste des contrôles sur lequel le propriétaire doit s'engager, mais elle est déclarative avec une case "ne sait pas": on se retrouve avec une liste "Y a-t-il de l'amiante? Je ne sais pas", "Y a-t-il du plomb? Je ne sais pas", "Y a-t-il des termites? Je ne sais pas". Donc il faut se débrouiller, ne pas prendre de maison sans historique de factures, toitures refaites, etc.
Je suis surprise. On m'explique que beaucoup de maisons sont en bois et que les murs sont à entretenir très régulièrement — ou alors en plastique imitation bois, beaucoup plus résistant mais beaucoup plus cher.
Plus tard, alors que nous évoquons nos enfants déjà grands, nous voyons soudain K. se raidir: apparemment, avec ses deux fils en couple depuis plus de deux ans et l'un travaillant depuis quatre ou cinq ans, il n'avait jamais pensé qu'il serait grand-père dans un horizon de deux à trois ans. Et lui qui nous expliquait comment acheter une maison dans le Massachussets est soudain en train de l'abandonner pour sauter en catastrophe dans un avion: l'urgence se lit dans ses yeux (I. a l'air beaucoup moins pressée!)
Nous le rassurons:
— Mais non, tu verras, ils seront trop fiers d'avoir un papy américain.
— Oui, tu seras Captain America !
— D'ailleurs le jour où tu es grand-père je t'offre le bouclier.
— Et moi le costume
— Avec le collant, bien sûr.
Je l'écris ici pour m'en souvenir le moment venu.
Soirée entre amis, dans un restaurant résolument carnivore (Le Trassoudaine dans le 13e).
Thème immobilier : les amis parisiens avec jeunes enfants ont acheté au bord de la mer, en dessous de Nantes; les amis bostoniens cherchent à acheter aux US. Nous apprenons la profession de "realtor", un agent immobilier, mais un agent immobilier qui cherche pour vous, en fonction de ce que vous avez décrit, les propriétés qui pourraient vous convenir. Le marché est très tendu autour de Boston et il faut réagir très vite.
— Il faut être attentif: il y a bien une liste des contrôles sur lequel le propriétaire doit s'engager, mais elle est déclarative avec une case "ne sait pas": on se retrouve avec une liste "Y a-t-il de l'amiante? Je ne sais pas", "Y a-t-il du plomb? Je ne sais pas", "Y a-t-il des termites? Je ne sais pas". Donc il faut se débrouiller, ne pas prendre de maison sans historique de factures, toitures refaites, etc.
Je suis surprise. On m'explique que beaucoup de maisons sont en bois et que les murs sont à entretenir très régulièrement — ou alors en plastique imitation bois, beaucoup plus résistant mais beaucoup plus cher.
Plus tard, alors que nous évoquons nos enfants déjà grands, nous voyons soudain K. se raidir: apparemment, avec ses deux fils en couple depuis plus de deux ans et l'un travaillant depuis quatre ou cinq ans, il n'avait jamais pensé qu'il serait grand-père dans un horizon de deux à trois ans. Et lui qui nous expliquait comment acheter une maison dans le Massachussets est soudain en train de l'abandonner pour sauter en catastrophe dans un avion: l'urgence se lit dans ses yeux (I. a l'air beaucoup moins pressée!)
Nous le rassurons:
— Mais non, tu verras, ils seront trop fiers d'avoir un papy américain.
— Oui, tu seras Captain America !
— D'ailleurs le jour où tu es grand-père je t'offre le bouclier.
— Et moi le costume
— Avec le collant, bien sûr.
Je l'écris ici pour m'en souvenir le moment venu.