De Virginia Beach à Annapolis
Par Alice, jeudi 16 août 2012 à 23:23 :: Etats-Unis 2012
Je ne sais plus très bien ce qui était prévu ce matin, peut-être de partir de partir à onze heures. Quoi qu'il en soit, Ruth est venue nous chercher à huit heures et nous avons passé la matinée à prendre le petit déjeuner à papoter en terrasse d'un hôtel en regardant les dauphins (je n'aurais jamais pensé qu'ils s'approchaient si près des côtes).
Les enfants sont restés à la plage pendant que nous allions faire un tour à l'ARE que H. voulait voir. (C'est à cause de Cayce que je me suis retrouvée à Virginia Beach en 1984: j'avais écris que je souhaitais visiter le centre). Le bâtiment présente un étrange mélange de recherches sérieuses (études des "lectures", travail de recension, hôpital adjacent) et de parfum de charlatanisme ou de naïveté.
Retour à la maison. Les enfants sont déjà douchés, nous mangeons des restes de pizzas d'hier (il en restait deux entières), je retourne une dernière fois dans "ma" chambre que je ne reverrai jamais puisque la maison va être vendue, nous partons tard, à deux heures passées.
Direction le pont de Chasepeake Bay, l'une des sept merveilles du monde moderne. Le pont se transforme en tunnel en deux points, afin de laisser passer les bateaux. Nous regardons les cargos se suivre, étonnés par leur nombre.
Je n'arrive pas à trouver le nom de l'immense presqu'île comme un doigt pointé vers le bas qui délimite Chasepeake Bay[1]. La remontée du doigt est interminable, il doit y avoir ici de très belles plages, sauvages et désertes, il n'y a presque aucune habitation, je repère l'indication de deux églises catholiques.
Nous nous arrêtons pour prendre de l'essence. Les cartes postales en vente me permettent de situer précisément la région des poneys sauvages dont nous avait parlé Chip hier: les poneys Assateague, juste avant que le doigt ne rejoigne le poing fermé.
La remontée de la presqu'île nous prend quatre heures à 55 miles à l'heure, qui deviennent 45 à l'abord des villes, de plus en plus nombreuses dans le poing. De la pêche et du tourisme nous passons à l'agriculture, champs de maïs et d'une plante verte et feuillue d'une quarantaine de centimètres que nous ne parvenons pas à identifier de la voiture: pommes de terre? (Nous envisageons un moment de nous arrêter pour tirer dessus, mais je ne sais pas très bien ce qui se passerait si l'on nous trouvait à déterrer les patates…)
Cambridge, direction Annapolis, plein ouest, ponts, le soleil descend, c'est magnifique.
Le centre historique d'Annapolis, tout en briques rouges, a beaucoup de charme. Mais après deux tentatives infructueuses (un hôtel, un distributeur de billets), une consultation de l'iPhone, un passage par le port, absolument délicieux mais sans une place pour se garer, nous abandonnons: nous sommes fatigués, tout a l'air cher et upper class. Nous sortons de la ville, trouvons un hôtel sur une aire d'autoroute et allons tester les hamburgers de Wendy's (très bonne salade aux myrtilles. Je me demande par ailleurs si je ne bois pas un peu trop de jus de cranberries.)
Le soir, H., qu'Annapolis intéressait surtout par l'école navale, découvre que seuls les Américains peuvent la visiter.