Billets qui ont 'Christie, Agatha' comme nom propre.

La mort de Staline

Après l'écoute des podcasts sur Agatha Christie, j'ai pris le premier tome des quinze volumes des œuvres complètes aux éditions Rombaldi (complètes à la date de 1966). Curieusement il commence par Le train de 16h50, je me demande bien pourquoi.
Je pensais trouver un ou deux sites de passionnés sur la romancière, mais rien. Le plus intéressant de mon point de vue (qui consiste en une lecture de la société et de son évolution à travers la toile de fond du roman policier) se trouve ici. Une liste vraiment complète des œuvres se trouve ici, mais exige de connaître la traduction des titres en français (4.50 from Paddington).

J'ai donc lu un livre en une matinée (toujours je le note car c'est devenu si rare, à la fois de prendre le temps de lire d'une traite et d'avoir un livre qui se lit d'une traite).

Après-midi sans événement notable. Je n'ai toujours pas fini de traiter la terrasse: si je le fais le matin le bois est humide, si je le fais l'après-midi, je nous interdis de dîner dehors car l'odeur est forte. Néanmoins, comme il faut que ce soit fait avant l'automne, nous avons déplacé le parasol (très lourd avec les pots de fraisiers).
Le rosier s'est requinqué en notre absence, il faut croire que la voisine a la main plus verte que nous.

Nous avons espéré dîner au bord du Loing, mais terrasse fermée le dimanche soir. Un pot sur la place du village (orchestre, mais surtout école de danse de salon, ce qui fait qu'il y a toujours des couples en piste, et qu'ils savent danser la salsa ou le tango, ce qui est agréable à voir).

Regardé La mort de Staline sur Arte. En revenant tout juste des pays baltes c'est quasi insupportable. Une folie absurde qui serait effectivement amusante (ainsi que le traite le film) si cela ne conduisait pas à la mort de façon à la fois erratique et inexorable.

Vendredi varié

Deux heures de travail à la bilbiothèque de Sciences-Po (de 8 à 10). J'ai fini le "résumé" de Cerisy (je me demande bien s'il servira à quoi que ce soit) et commencé le grec pour jeudi.

Failli arriver en retard au Caroussel du Louvre (fermeture des portes à 10h30) pour le grand raout de la boîte. Apparemment nous fêtions l'anniversaire d'une ancêtre de l'entreprise actuelle, la société d'assurance la Royale créée en 1816. Quoi qu'il en soit, c'était très réussi. Nous avons si peu l'occasion de nous voir tous — et le champagne était très bon (Demoiselle (What? le site demande si nous avons l'âge légal pour le visiter?!!)

A 16h45, rendez-vous chez un psy pour A. Apparemment le courant a eu l'air de passer et elles projettent de se revoir. A suivre (de loin: d'une certaine façon, cela ne nous regarde pas vraiment).
En sortant, nous croisons une brocante près des Invalides et nous trouvons des œuvres complètes d'Agatha Christie dans la collection Rombaldi (un peu jaunie) qui est un souvenir d'enfance. Nous l'emportons.
Et pour finir, profitant que pour une fois nous sommes ensemble à Paris, H. propose de faire les boutiques et je renouvelle une partie de ma garde-robe : j'ai de plus en plus froid, adieu les robes sans manche. (Maintenant il va falloir que je me débarrasse de ce que je ne mets plus, et j'ai vraiment du mal à faire cela. C'est comme si j'abandonnais de vieux amis. Je vais peut-être stocker dans un carton en attendant de me décider).

Ras-le-bol

— J'm'en fous, puisque c'est comme ça, je vais lire un Agatha Christie.
— Ah oui, ta vengeance sera terrible !

Précision technique

Après étude d'Agatha Christie et de Columbo, Tlön et moi-même sommes parvenus à la même conclusion : lorsque nous réaliserons nos meurtres parfaits, nous ne nous justifierons pas, nous tirerons d'abord.



Note de bas de page dix ans plus tard (septembre 2016):
C'était le début de nos rendez-vous hebdomadaires au Collège de France pour écouter Antoine Compagnon.
Les billets et commentaires du blog Alice du fromage sont utilisables sous licence Creatives Commons : citation de la source, pas d'utilisation commerciale ni de modification.