Willy et Colette - Claudine à Paris
Par Alice, mercredi 1 octobre 2014 à 22:50 :: Lecteurs en transit
Par Alice, mercredi 1 octobre 2014 à 22:50 :: Lecteurs en transit
Par Alice, samedi 14 janvier 2012 à 23:34 :: 2012
Par Alice, mardi 27 septembre 2011 à 08:57 :: 2011
Mon grand-père s'appelait Stanislas.
Quelle surprise de découvrir son surnom soudain transcrit, et son orthographe: «la femme de ce satanique Stanislas Przybyszewki, "Staczu"» (Demeures de l'esprit - Danemark Norvège, p.190).
«Stachhhkou!», c'était le cri de ma grand-mère à l'heure des repas, retentissant dans la cour de la ferme appelant mon grand-père en train de scier, découper, souder, dans son atelier, odeurs de fer chaud et de graisse de tracteur, étincelles jaillissantes, mon grand-père tenant devant lui son antique masque de soudeur (nous ne devions pas regarder, mais comment ne pas regarder des étincelles jaillissantes? feu d'artifice à portée de main).
(Et lorsque je pense à ce cri, je pense aussi à «Les enfants, où sont les enfants?», trouvé chez Colette, qui traduit si bien l'inquiétude perpétuelle que nous tombions dans le puits.)