Weimar
Par Alice, samedi 16 mai 2015 à 23:07 :: 2015
Aller en décapotable par les petites routes soit trois heures pour faire 140 kilomètres; retour par l’autoroute soit une heure et demie pour 160 kilomètres. (A. a un peu exagéré).
Lire le guide vert en même que l’on roule est une tentation permanente: nous passons à trente ou quarante kilomètres du lieu de naissance et de mort de Luther, plus tard un panneau indique la ville de Gutemberg sans que nous sachions si cela a un rapport avec l’imprimeur.
Nous arrivons peu avant midi à Weimar et la première chose que nous repérons en arrivant sur la place devant la maison de Goethe est une citation de Jules Renard peinte en hauteur sur le mur d’une maison d’une rue adjacente (c’était en allemand, je ne m’en souviens plus (quelque chose du genre «si vous trouvez la vie, donnez-moi son adresse»)).
Trop de choses à voir en trop peu de temps (deux jours de visite, dit le guide, nous devons y passer une après-midi), d'où hésitations, d'où encore moins de temps.
Maison de Goethe, église St Pierre et Paul (la toiture est percée régulièrement de petites lucarnes, c’est très joli), retable de Cranach. Les stalles ont été décapées pour retrouver la couleur du bois sous la peinture grise.
Déambulations dans le cœur de la ville, paillasson «Ici Goethe n'est jamais entré».
Sur la façade du Stadtschloss une banderole proclame: «Cranach est chez Schiller» (comprendre: les Cranach sont en exposition à la maison de Schiller).
Le rez-de-chaussée expose des icônes russes et des peintures de la Renaissance (et des photos des tableaux de Cranach déplacés), le premier étage est magnifique, enfilade de pièces au parquet marqueté et lustres resplendissants, nous sommes seuls, de loin en loin un gardien nous regarde passer. Nous n’aurons pas le temps de visiter le deuxième étage dédié à l'impressionnisme (une cathédrale de Monet dit le guide), le château ferme.
Un tableau (Henrietta Stuart von Oranien, Henriette Stuart d'Orange, non pas la fille d'Henri IV comme nous l'avons pensé sans y croire (ce d'Orange, vraiment, était étrange), mais sa petite-fille) me fait comprendre qu’Oranienbaum à côté de Dessau doit faire référence à la maison d’Orange.
Pas vu le cimetière (les tombes de Goethe et Schiller), ni la cabane de Goethe, ni la chapelle orthodoxe d'une princesse russe épouse du duc du lieu.
Crêpe au roquefort dans une crêperie bretonne. Un peu de pluie.
J’ai acheté une peau de mouton sur la place du marché, destinée à la voiture.
————————
Bonus: histoire du poulet racontée par A.
Les Américains ont inventé un canon à poulets pour tester la résistance de leurs avions aux oiseaux.
Les Belges qui travaillaient à leur train à grande vitesse ont voulu utiliser ce canon pour des tests. Le poulet a explosé la vitre du train, traversé le fauteuil du mécano, défoncé la console d'instrument de bord avant de s'encastrer dans le panneau arrière de la cabine de pilotage. Les Belges ont alors demandé aux Américains si leur appareil était bien réglé.
Ceux-ci ont vérifié. La conclusion du rapport était: «il faut décongeler le poulet».
Lire le guide vert en même que l’on roule est une tentation permanente: nous passons à trente ou quarante kilomètres du lieu de naissance et de mort de Luther, plus tard un panneau indique la ville de Gutemberg sans que nous sachions si cela a un rapport avec l’imprimeur.
Nous arrivons peu avant midi à Weimar et la première chose que nous repérons en arrivant sur la place devant la maison de Goethe est une citation de Jules Renard peinte en hauteur sur le mur d’une maison d’une rue adjacente (c’était en allemand, je ne m’en souviens plus (quelque chose du genre «si vous trouvez la vie, donnez-moi son adresse»)).
Trop de choses à voir en trop peu de temps (deux jours de visite, dit le guide, nous devons y passer une après-midi), d'où hésitations, d'où encore moins de temps.
Maison de Goethe, église St Pierre et Paul (la toiture est percée régulièrement de petites lucarnes, c’est très joli), retable de Cranach. Les stalles ont été décapées pour retrouver la couleur du bois sous la peinture grise.
Déambulations dans le cœur de la ville, paillasson «Ici Goethe n'est jamais entré».
Sur la façade du Stadtschloss une banderole proclame: «Cranach est chez Schiller» (comprendre: les Cranach sont en exposition à la maison de Schiller).
Le rez-de-chaussée expose des icônes russes et des peintures de la Renaissance (et des photos des tableaux de Cranach déplacés), le premier étage est magnifique, enfilade de pièces au parquet marqueté et lustres resplendissants, nous sommes seuls, de loin en loin un gardien nous regarde passer. Nous n’aurons pas le temps de visiter le deuxième étage dédié à l'impressionnisme (une cathédrale de Monet dit le guide), le château ferme.
Un tableau (Henrietta Stuart von Oranien, Henriette Stuart d'Orange, non pas la fille d'Henri IV comme nous l'avons pensé sans y croire (ce d'Orange, vraiment, était étrange), mais sa petite-fille) me fait comprendre qu’Oranienbaum à côté de Dessau doit faire référence à la maison d’Orange.
Pas vu le cimetière (les tombes de Goethe et Schiller), ni la cabane de Goethe, ni la chapelle orthodoxe d'une princesse russe épouse du duc du lieu.
Crêpe au roquefort dans une crêperie bretonne. Un peu de pluie.
J’ai acheté une peau de mouton sur la place du marché, destinée à la voiture.
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Bonus: histoire du poulet racontée par A.
Les Américains ont inventé un canon à poulets pour tester la résistance de leurs avions aux oiseaux.
Les Belges qui travaillaient à leur train à grande vitesse ont voulu utiliser ce canon pour des tests. Le poulet a explosé la vitre du train, traversé le fauteuil du mécano, défoncé la console d'instrument de bord avant de s'encastrer dans le panneau arrière de la cabine de pilotage. Les Belges ont alors demandé aux Américains si leur appareil était bien réglé.
Ceux-ci ont vérifié. La conclusion du rapport était: «il faut décongeler le poulet».