Hamas, Cary Grant et couscous
Par Alice, dimanche 3 août 2014 à 23:57 :: 2014
C'est le résumé de ma journée: levée à dix heures, je range trois bricoles, je termine la traduction entreprise hier (c'est assez long) en jeûnant pour éliminer l'alcool de la veille. A trois heures internet rame (lague) tant que je n'arrive même plus à me connecter à FB. Rédaction du billet d'hier (j'ai une semaine de retard sans compter la Grèce); vers cinq heures l'idée est lancée d'aller au cinéma.
— Voir quoi ?
— Je ne sais pas, je regarde. (Compulsation d'iPhone): La Mort aux trousses ?
— Ah oui, bonne idée.
Nouvel Odéon ancien Racine (mais pourquoi avoir changé son nom? Ces gens ne savent rien des attachements sentimentaux).
La Mort aux trousses est sans doute le Hitchcock que j'ai vu le plus, il passait souvent à la télévision (il y a trente ans). En réalité je ne me souvenais de rien, si ce n'est de Cary Grant en train de courir dans le champ de maïs ou de la sortie de la salle aux enchères (mais dans mon souvenir c'était une salle de tribunal: je dois confondre avec d'autres films). Je ne me souvenais pas que ce n'était qu'une histoire d'amour (so sentimental: mais finalement cela correspond bien à Hitchcock) commençant par un dialogue ahurissant (rarement vu un tel rentre-dedans de la part d'une femme: la censure laissait passer cela en 1960? Décidément, on ne peut compter sur personne); et surtout je n'avais jamais pris conscience de la dimension burlesque de Cary Grant (pourtant évidente dans Arsenic et vieilles dentelles. Mais justement, Arsenic et vieilles dentelles est un film drôle, il est donc normal que Cary Grant soit drôle, alors que, vieille déformation de l'enfance qui veut que tout ce qui intéresse les adultes soit forcément sérieux et ennuyant, j'imaginais Hitchcock austère, malgré les contre-évidences devant mes yeux): Cary Grant est un clown, un Jerry Lewis élégant et séducteur.
Puis un couscous Chez Jaffar (qualité déclinante, effet vacances?), comme je l'annonçais en titre. Je découvre que les enfants ont vu plus d'Hitchcock que je n'aurais pensé. J'aimerais revoir Frenzy et La Maison du docteur Edwards dont je conserve un souvenir en pointillés.
Question: quel est le Hichcock le plus connu, Les oiseaux ou Psychose?
Paris est désert, il fait bon.
— Voir quoi ?
— Je ne sais pas, je regarde. (Compulsation d'iPhone): La Mort aux trousses ?
— Ah oui, bonne idée.
Nouvel Odéon ancien Racine (mais pourquoi avoir changé son nom? Ces gens ne savent rien des attachements sentimentaux).
La Mort aux trousses est sans doute le Hitchcock que j'ai vu le plus, il passait souvent à la télévision (il y a trente ans). En réalité je ne me souvenais de rien, si ce n'est de Cary Grant en train de courir dans le champ de maïs ou de la sortie de la salle aux enchères (mais dans mon souvenir c'était une salle de tribunal: je dois confondre avec d'autres films). Je ne me souvenais pas que ce n'était qu'une histoire d'amour (so sentimental: mais finalement cela correspond bien à Hitchcock) commençant par un dialogue ahurissant (rarement vu un tel rentre-dedans de la part d'une femme: la censure laissait passer cela en 1960? Décidément, on ne peut compter sur personne); et surtout je n'avais jamais pris conscience de la dimension burlesque de Cary Grant (pourtant évidente dans Arsenic et vieilles dentelles. Mais justement, Arsenic et vieilles dentelles est un film drôle, il est donc normal que Cary Grant soit drôle, alors que, vieille déformation de l'enfance qui veut que tout ce qui intéresse les adultes soit forcément sérieux et ennuyant, j'imaginais Hitchcock austère, malgré les contre-évidences devant mes yeux): Cary Grant est un clown, un Jerry Lewis élégant et séducteur.
Puis un couscous Chez Jaffar (qualité déclinante, effet vacances?), comme je l'annonçais en titre. Je découvre que les enfants ont vu plus d'Hitchcock que je n'aurais pensé. J'aimerais revoir Frenzy et La Maison du docteur Edwards dont je conserve un souvenir en pointillés.
Question: quel est le Hichcock le plus connu, Les oiseaux ou Psychose?
Paris est désert, il fait bon.