Bibliothèque Audoux
Par Alice, mardi 13 août 2013 à 23:13 :: 2013
L'année dernière (année scolaire : 2011-2012), j'avais acheté beaucoup de livres, en partant du principe que puisque nous étions cinquante, ils seraient tous empruntés quand j'en aurais besoin.
Cette année, nous avons eu davantage de bibliographies, donc des choix plus étendus, et j'ai pris l'habitude de vérifier systématiquement la disponibilité des livres via les catalogues en ligne, à prendre à la bibliothèque de Paris ce qu'il était possible, à sauvegarder mes listes dans "mon compte", bref, à faire des bibliothèques des outils de travail.
J'ai découvert au passage que les livres n'étaient pas empruntés: étais-je la seule à travailler? à connaître l'importance des bibliographies? ou les autres s'étaient-ils mis à leur tour à acheter, découragés, me laissant le champ libre?
Toujours est-il qu'en revenant de Grèce je me suis inscrite à la partie "vidéo" et j'ai réservé des DVD (la plupart était sortie, les DVD font davantage recette que les livres). (L'intérêt des réservations, c'est que vous êtes prévenu par mail quand le livre ou DVD est disponible).
J'arrive bibliothèque Marguerite Audoux, j'erre un peu, feuillette un livre de Marc Rastoin sur table, récupère mon DVD, Yeshayahou Leibovitz, nul n'est prophète en son pays, je passe au guichet le faire enregistrer…
Je ne sais pas ce qui s'est passé. Le bibliothécaire est-il un passionné de Leibovitz, agit-il toujours ainsi parce que c'est de son métier qu'il est passionné, toujours est-il qu'il me demande:
— Vous savez que nous avons ses livres, aussi?
Je balbutie — Euh non, je ne les ai pas vus sur le catalogue. (Depuis, j'ai compris pourquoi: l'auteur est orthographié "Leibowitz".)
Il écoute à peine — Si, si, en bas, rayon judaïque, vous connaissez?
— Heu non, c'est la première fois que je viens. (C'est faux, j'étais venue écouter ici une amie de Marie Borel, Oscarine Bosquet.)
Je fais un tour pour trouver l'escalier, je descends, j'erre encore (comprendre: je regarde ce qui s'offre), quand soudain un homme jaillit avec un livre et me le fourre d'autorité dans les mains: «Tenez».
C'est le bibliothécaire de l'accueil. Il est descendu plus vite que moi, par un autre chemin, il me tend une étude sur Leibovitz.
Je l'ai prise.
Donc dans mon sac:
Olivier Hirschbiegel, La Chute
Emil Weiss, Yeshayahou Leibovitz
William Boyd, La vie aux aguets
Yeshayahou Leibowitz, La foi de Maïmonide
Yeshayahou Leibowitz, Les fondements du judaïsme
Yeshayahou Leibowitz, Corps et esprit
Jean-Marc Joubert, Leibowitz : Une pensée de la religion
et mon Taubes, La théologie politique de Paul
Rendez-vous pour voir Témoin à charge. Aussi bizarre que cela puisse paraître, je n'avais jamais vu Marlène Dietrich jouer.
Cette année, nous avons eu davantage de bibliographies, donc des choix plus étendus, et j'ai pris l'habitude de vérifier systématiquement la disponibilité des livres via les catalogues en ligne, à prendre à la bibliothèque de Paris ce qu'il était possible, à sauvegarder mes listes dans "mon compte", bref, à faire des bibliothèques des outils de travail.
J'ai découvert au passage que les livres n'étaient pas empruntés: étais-je la seule à travailler? à connaître l'importance des bibliographies? ou les autres s'étaient-ils mis à leur tour à acheter, découragés, me laissant le champ libre?
Toujours est-il qu'en revenant de Grèce je me suis inscrite à la partie "vidéo" et j'ai réservé des DVD (la plupart était sortie, les DVD font davantage recette que les livres). (L'intérêt des réservations, c'est que vous êtes prévenu par mail quand le livre ou DVD est disponible).
J'arrive bibliothèque Marguerite Audoux, j'erre un peu, feuillette un livre de Marc Rastoin sur table, récupère mon DVD, Yeshayahou Leibovitz, nul n'est prophète en son pays, je passe au guichet le faire enregistrer…
Je ne sais pas ce qui s'est passé. Le bibliothécaire est-il un passionné de Leibovitz, agit-il toujours ainsi parce que c'est de son métier qu'il est passionné, toujours est-il qu'il me demande:
— Vous savez que nous avons ses livres, aussi?
Je balbutie — Euh non, je ne les ai pas vus sur le catalogue. (Depuis, j'ai compris pourquoi: l'auteur est orthographié "Leibowitz".)
Il écoute à peine — Si, si, en bas, rayon judaïque, vous connaissez?
— Heu non, c'est la première fois que je viens. (C'est faux, j'étais venue écouter ici une amie de Marie Borel, Oscarine Bosquet.)
Je fais un tour pour trouver l'escalier, je descends, j'erre encore (comprendre: je regarde ce qui s'offre), quand soudain un homme jaillit avec un livre et me le fourre d'autorité dans les mains: «Tenez».
C'est le bibliothécaire de l'accueil. Il est descendu plus vite que moi, par un autre chemin, il me tend une étude sur Leibovitz.
Je l'ai prise.
Donc dans mon sac:
Olivier Hirschbiegel, La Chute
Emil Weiss, Yeshayahou Leibovitz
William Boyd, La vie aux aguets
Yeshayahou Leibowitz, La foi de Maïmonide
Yeshayahou Leibowitz, Les fondements du judaïsme
Yeshayahou Leibowitz, Corps et esprit
Jean-Marc Joubert, Leibowitz : Une pensée de la religion
et mon Taubes, La théologie politique de Paul
Rendez-vous pour voir Témoin à charge. Aussi bizarre que cela puisse paraître, je n'avais jamais vu Marlène Dietrich jouer.