Ascenseur pour l'échafaud
Par Alice, vendredi 19 mai 2023 à 22:40 :: 2023
Rendez-vous ce soir pour voir ce film à Fontainebleau — apparemment, nous l'apprendrons sur place, une association cinéphile s'est montée en septembre dernier et il y aurait un classique montré chaque troisième vendredi du mois.
Grand plaisir à revoir ce film que j'ai vu (au cinéma) pour la première fois durant l'été 1990.
Il m'apparaît très vite que je ne me souviens de rien.
Grande admiration devant le velouté des noirs, grand bonheur de voir marcher Jeanne Moreau (note pour moi-même: revoir Eva). Cette lente déambulation, les crimes croisés, m'évoquent Les Gommes.
1958. Le mur de Berlin n'était pas construit, Les Gommes datent de 1953, les guerres d'Indochine étaient proches, on pouvait faire demi-tour sur l'autoroute, le motel de Trappes était le dernier avatar de la modernité.
La lumière se rallume et catastrophe, le cinéphile responsable de l'association entame le débat avec la salle en le faussant dès le début puisqu'il commence par dire que le couple des jeunes gens jouent très mal («la direction d'acteurs des vingtenaires n'existait pas dans les années 50»).
Les interventions se succèdent et sont insupportables, affirmations gratuites non étayées. Chaque fois que j'assiste à un débat entre cinéphiles (vingt ans de blogs et de FB), j'ai l'impression que chacun représente une secte à lui tout seul.
Je finis par craquer et même si ce n'est pas très poli, nous nous levons, dérangeons nos voisins et quittons la salle. La prochaine fois nous le ferons dès que les lumières se rallumeront.
Notes sceptiques: ce qui m'a frappée en revoyant ce film, c'est à tel point il est peu cohérent: une femme ayant un amant secret ne passe pas sa nuit à interroger tous les bars et hôtels. Cela prouve seulement que l'enjeu n'est pas là , mais dans la construction lente du cercle qui se referme.
Grand plaisir à revoir ce film que j'ai vu (au cinéma) pour la première fois durant l'été 1990.
Il m'apparaît très vite que je ne me souviens de rien.
Grande admiration devant le velouté des noirs, grand bonheur de voir marcher Jeanne Moreau (note pour moi-même: revoir Eva). Cette lente déambulation, les crimes croisés, m'évoquent Les Gommes.
1958. Le mur de Berlin n'était pas construit, Les Gommes datent de 1953, les guerres d'Indochine étaient proches, on pouvait faire demi-tour sur l'autoroute, le motel de Trappes était le dernier avatar de la modernité.
La lumière se rallume et catastrophe, le cinéphile responsable de l'association entame le débat avec la salle en le faussant dès le début puisqu'il commence par dire que le couple des jeunes gens jouent très mal («la direction d'acteurs des vingtenaires n'existait pas dans les années 50»).
Les interventions se succèdent et sont insupportables, affirmations gratuites non étayées. Chaque fois que j'assiste à un débat entre cinéphiles (vingt ans de blogs et de FB), j'ai l'impression que chacun représente une secte à lui tout seul.
Je finis par craquer et même si ce n'est pas très poli, nous nous levons, dérangeons nos voisins et quittons la salle. La prochaine fois nous le ferons dès que les lumières se rallumeront.
Notes sceptiques: ce qui m'a frappée en revoyant ce film, c'est à tel point il est peu cohérent: une femme ayant un amant secret ne passe pas sa nuit à interroger tous les bars et hôtels. Cela prouve seulement que l'enjeu n'est pas là , mais dans la construction lente du cercle qui se referme.