Billets qui ont 'Mozart, Wolfgang Amadeus' comme nom propre.

Week-end

- Vendredi soir : concert de fin d'année de l'école de musique

- Samedi : journée théologie. La place de l'épiscopat depuis Vatican II (cela fluctue et n'est ni très clair ni très arrêté. Quel rôle et quelle place pour les Eglises locales, voire régionales? Des pistes intéressantes pour l'avenir de l'Eglise. L'enjeu? A mon sens, avoir et faire confiance. Quand on voit comme c'est difficile alors qu'il s'agit des plus hautes instances (les évêques) nommées par une unique entité (le pape) garant d'une même foi, on se dit que finalement, qu'on puisse se faire confiance dans d'autres contextes moins unifiés est un miracle absolu.)

Le soir, spectacle de claquettes à Vincennes (notre voisine est professeur). Spectacle impressionnant par sa variété et le jeu des costumes.
J'ai la surprise de découvrir Danielle dans les danseuses. Elle était avec moi à la Vogalonga de 2011 (elle a arrêté l'aviron parce que porter les yolettes lui faisait mal au dos).

- Dimanche La flûte enchantée, pétillante et joyeuse. Enfin un décor qui n'est pas noir. Papageno remarquable. (Avouons que je ne comprends rien au livret. Les livrets d'opéra me paraissent toujours si schématiques que je devrais me forcer à ne pas en tenir compte, à simplement écouter et regarder sans chercher de sens.)

Don Giovanni à la Bastille

J'ai bien aimé, cela va sembler étrange, la vulgarité de la mise en scène. Don Giovanni est vulgaire. C'est un homme vulgaire, si vulgaire que l'histoire en perd de sa crédibilité: que peuvent bien trouver les femmes à un tel rustre?


Pour le reste, je n'en peux plus. Je n'en peux plus de toute cette pénombre, de tout ce noir. Orlando Furioso noir, Wagner noir, Bartok noir, et même Le Mariage de Figaro noir. Aaaaahhh, qu'on me donne de la lumière, des couleurs ou même du gris, mais de la lumière!
Je suis trop fatiguée, cela me fatigue trop, de regarder tous ces spectacles dans la pénombre. L'effort est trop grand, cela me gâche mon plaisir. (Et je me dis que si le souvenir de la philarmohie de Berlin est si doux, c'est aussi à cause de cette lumière dorée, chaude et douce, qui donnait envie de rester là pour toujours.)



Direction musicale Philippe Jordan
Mise en scène Michael Haneke
Décors Christoph Kanter
Costumes Annette Beaufaÿs
Lumières André Diot
Chef de choeur Alessandro Di Stefano


Don Giovanni Peter Mattei
Il Commendatore Paata Burchuladze
Donna Anna Patricia Petibon
Don Ottavio Saimir Pirgu
Donna Elvira Véronique Gens
Leporello David Bizic
Masetto Nahuel Di Pierro
Zerlina Gaëlle Arquez

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