Aïda
Par Alice, mardi 12 juillet 2016 à 23:50 :: 2016
La représentation fut éblouissante dans tous les sens du terme. Nous étions très bien placés, ce qui nous a permis de profiter de l'équilibre parfait entre les musiciens et les chanteurs.
Egypte et Ethiopie, époque de la diégèse, Autriche et Italie, époque de l'écriture, guerres actuelles (Afghanistan, Syrie, Daesh,…): trois représentations de l'histoire qui broie les histoires individuelles.
Remarque sarcastique malgré tout: une vraie transposition dans le monde d'aujourd'hui aurait utilisé des imans musulmans et non des prêtres catholiques bénissant les chars et disant la messe. Mais alors nous n'aurions pas vu la représentation de ce soir, le spectacle aurait été depuis longtemps soit annulé soit vandalisé. (D'un autre côté, reconnaissons que le clergé musulman ne possède pas de signe distinctif, de rite connu de tous, qui permette une utilisation à la scène qui ne nécessite pas une explication.)
A l'entracte, une sœur menue aux lèvres roses aux cheveux blancs habillée de gris avec une coiffe en forme de toque lit un livre polonais. Elle est magnifique, elle semble sortie d'un film.
Sondra Radvanovsky : Aïda
Gaston Rivero : Radamès
Anita Rachvelishvili : Amneris
Orlin Anastassov : le roi
Olivier Py: mise en scène
Daniel Oren : direction musicale (de profil, on le voyait chanter en dirigeant)
Egypte et Ethiopie, époque de la diégèse, Autriche et Italie, époque de l'écriture, guerres actuelles (Afghanistan, Syrie, Daesh,…): trois représentations de l'histoire qui broie les histoires individuelles.
Remarque sarcastique malgré tout: une vraie transposition dans le monde d'aujourd'hui aurait utilisé des imans musulmans et non des prêtres catholiques bénissant les chars et disant la messe. Mais alors nous n'aurions pas vu la représentation de ce soir, le spectacle aurait été depuis longtemps soit annulé soit vandalisé. (D'un autre côté, reconnaissons que le clergé musulman ne possède pas de signe distinctif, de rite connu de tous, qui permette une utilisation à la scène qui ne nécessite pas une explication.)
A l'entracte, une sœur menue aux lèvres roses aux cheveux blancs habillée de gris avec une coiffe en forme de toque lit un livre polonais. Elle est magnifique, elle semble sortie d'un film.
Sondra Radvanovsky : Aïda
Gaston Rivero : Radamès
Anita Rachvelishvili : Amneris
Orlin Anastassov : le roi
Olivier Py: mise en scène
Daniel Oren : direction musicale (de profil, on le voyait chanter en dirigeant)