Billets qui ont 'Orimont' comme nom propre.

Glamour

Laura a un petit ami saint-cyrien. (Et aussitôt d'imaginer le casoar: je lui ai demandée à être invitée au vin d'honneur si elle se marie, je veux prendre une photo, une vraie photo glamour de magazine).
Parlé été, mémoire de lettres classiques, projets australiens.

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Revu Orimont pour la première fois depuis treize ans (c'était la troisième fois).
Parlé de voyages, du goût de non-voyage, du désir d'océan, de la difficulté à s'intégrer en Italie, de la pingrerie des milieux éditoriaux.
Il lui est arrivé cette chose romantique qui consiste à se découvrir légataire universel d'une vieille dame morte sans descendance. A moyen terme ce sera sans doute profitable, mais pour l'instant c'est beaucoup de tracas. (J'imagine ce moment où l'on s'aperçoit qu'on comptait beaucoup pour quelqu'un et qu'on ne le savait pas — le remords de se dire qu'on aurait dû faire plus attention — mais finalement on faisait déjà plus attention que le reste de son entourage — et pourtant ce n'était pas tant que ça — etc.)

Que dire ?

Mercredi soir : concert d'enfants.
Jeudi soir: théâtre, Yves-Noël Genod.
Jeudi et vendredi : colloque sur le kitsch.
Samedi : exposition Marcheschi à Nemours.
Dimanche : assesseur en bureau de vote.

Perte de mémoire, glissements. Le quotidien se délite. Ebahissement et silence. Joie et pleurs. Etonnement. Silence.
Menace du silence et tentation du silence.

J'ai pleuré en apprenant la mort de David Carradine.
Je me rends compte qu'à côté des gens dont je découvre qu'ils étaient encore vivants quand j'apprends leur mort, il y a ceux que je pense encore vivants bien que les sachant morts.
Exemple: Paul Newman.
Autre exemple : Jacques Martin.
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