Comme chaque année, théâtre de l'école alsacienne.
L'impromptu de Versailles (ce serait drôle de l'adapter avec les hommes politiques et les gens de la télé aujourd'hui);
Georges Dandin, pièce cruelle ;
L'école de femmes, magnifiquement jouée par des acteurs de toute beauté;
Critique de l'école des femmes, avec la surprise de découvrir ce qui choquait à l'époque : pas du tout le mariage forcé entre une très jeune fille tenue à l'écart par un homme mûr se la "réservant", mais les sous-entendus grivois.


Pensées pour RC :
GEORGE DANDIN.— Puisqu'il faut donc parler catégoriquement, je vous dirai, Monsieur de Sotenville, que j'ai lieu de…
MONSIEUR DE SOTENVILLE.— Doucement, mon gendre. Apprenez qu'il n'est pas respectueux d'appeler les gens par leur nom, et qu'à ceux qui sont au-dessus de nous il faut dire Monsieur tout court.
GEORGE DANDIN.— Hé bien, Monsieur tout court, et non plus Monsieur de Sotenville, j'ai à vous dire que ma femme me donne…
MONSIEUR DE SOTENVILLE.— Tout beau. Apprenez aussi que vous ne devez pas dire ma femme, quand vous parlez de notre fille.
GEORGE DANDIN.— J'enrage. Comment, ma femme n'est pas ma femme?
MADAME DE SOTENVILLE.— Oui, notre gendre, elle est votre femme, mais il ne vous est pas permis de l'appeler ainsi, et c'est tout ce que vous pourriez faire, si vous aviez épousé une de vos pareilles.
ou encore, dans L'école des femmes, devant Arnolphe se faisant appeler de la Souche : RC devrait en faire autant, peut-être.