Alice du fromage

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Billets qui ont 'Bois-le-Roi' comme ville.

dimanche 15 mars 2015

Trop loin, trop proche

J'écoutais ce matin La Prisonnière en allant à Melun, le passage où le narrateur explique que se séparer quelques jours d'une femme permet certes de raviver l'attente et l'amour, mais aussi de s'habituer à son absence.

Des deux couples d'amis nous ayant servi de témoins, l'un est aujourd'hui marié depuis vingt-trois ans, l'autre s'est séparé peu de temps après notre mariage. C'étaient des étudiants habituellement séparés, l'un vivant au Havre, l'autre à Bordeaux. Ils ne se voyaient que pendant les vacances. Le jour où ils ont eu un appartement ensemble, leur couple n'a tenu que quelques mois, avec des flambées de violence qui nous laissaient interdits (pack de lait transpercé d'un coup de couteau, vaisselle jetée par la fenêtre, …).
Je connais le cas inverse (et plus calme!): une amie s'est séparée de son compagnon avec qui elle vivait depuis six ans quand il est parti au service militaire:
— Je me suis rendue compte que j'étais très bien seule; mieux, en fait.

Qu'en déduire? Absolument rien. Ces observations n'ont aucune application prédictive. Elles permettent seulement d'ébaucher un arbre des possibles.

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Ramé plus de treize kilomètres à la nage. Pris des couleurs.
Coupé l'herbe de la pampa (comme chaque année. Mais c'est si difficile de trouver le courage de sortir au jardin après l'aviron, entre la sieste et le grec, que je le note quand même : aujourd'hui j'ai coupé l'herbe de la pampa.)
(La semaine prochaine, les hortensias, si tout va bien).


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Bois-le-Roi avant le pont de Chartrettes, en regardant vers l'amont

samedi 15 juin 2013

Bois-le-Roi dernière

Qui ici connaît les R.A.B., et surtout les dernières R.A.B.?
Dernières Rubriques-à-brac, c'est par là que j'ai commencé à lire les Rubriques-à-brac, par la fin (le tome 5, je crois), et chaque fois que je dis adieu à quelque chose, je pense «Dernières R.A.B».

Dernier après-midi à la bibliothèque de Bois-le-Roi. Je l'aurai vraiment beaucoup aimée. Small is beautiful. L'année prochaine, si tout va bien, A. sera à Lisieux.

J'ai été bien inspiré de la prendre en photo, car la moitié gauche du vantail a disparu, le trottoir a été goudronné noir brillant sur un mètre cinquante de large, et bientôt une rampe d'accès sera construite au niveau du perron pour permettre aux poussettes de passer.

samedi 30 mars 2013

Trois tiers

Matinée sur Römer (il ressemble un peu à Luchini (je suis contente de constater que la lecture de Dieu obscur m'avait suffi à déduire qu'il était protestant)).

Après-midi à Bois-le-Roi. Je dépose encore quelques livres dans la boîte destinés aux livres qu'on souhaite donner.
Le seul problème de la bibliothèque de Bois-le-Roi, c'est que je retombe dans ma vieille addiction pour les livres de L'école des loisirs, ça se lit vite et me repose. Simple, de Marie-Aude Murail.

The Big Bang Theory saison 2, épisodes 6 à 12.

samedi 2 février 2013

Chandeleur

Après-midi tranquille. Je fais du grec, il n'y a personne (ou presque) dans la bibliothèque (les salles du premier étage).



Le soir, crêpes.

samedi 12 janvier 2013

Bibliothèque de Bois-le-Roi, II

Une caisse était posée devant la porte avec une affiche : "livres donnés par nos lecteurs pour nos lecteurs". Que des biographies. J'ai pris tout ce que je pouvais mettre dans mon cartable, honteuse d'emporter presque la moitié des livres et souhaitant le dissimuler.

Donc :
- Guislain de Diesbach, Madame de Staël, parce que Patrick m'en a rapporté un digest de Coppet ;
- Dirk Van der Cruysse, Madame Palatine, princesse européenne, parce que Laurent m'a dit que c'était elle l'auteur d'un cri qui m'avait particulièrement marquée (« Pas le couvent, pas le couvent ! ») (ce livre est énorme) ;
- Jean-Pierre Poirier, La véritable Jacqueline Auriol : Voler pour vivre, parce que Jacqueline Auriol et Hélène Boucher sont mes héroïnes depuis toujours (et puis il y a des photos) ;
- Frédérique Lebelley, Duras, le poids d'une plume, parce que ça me plaisait d'avoir un autre avis que celui de Laure Adler (même si, Duras l'ayant relu, ce ne doit pas être biaisé du tout. Mais cela m'amuse).

J'ai laissé le récit de Catherine Allégret sur Montand et Signoret (pour ma mère), parce que décidément, plus rien ne tenait dans mon cartable.

Je me suis inscrite. Ils m'ont précisé que l'inscription pour les enfants était gratuite. J'ai répondu que c'était moi qui lisais les livres pour enfants, que j'adorais ça (pourquoi ne puis-je jamais m'empêcher de me présenter comme simplette ? Sur le coup ça m'amuse, mais après je me plains qu'on me prenne pour simplette. A corriger).

Travaillé sur la Bible (les occurrences du mot mashiah, "frotté d'huile", dans l'AT). Pas fini, il va encore falloir me lever très tôt cette nuit.

Fini L'Ange au regard vide.

samedi 1 décembre 2012

Bibliothèque de Bois-le-Roi

Plutôt qu'aller faire les courses, je vais à la bibliothèque. Tout est minuscule à Bois-le-Roi et paraît immobilisé dans le temps. La bibliothèque est au premier étage d'une de ces maisons classiques, tuiles, murs gris, encadrement des fenêtres en briques rouges. Un grand panneau en bois à la peinture verte écaillée annonce "Bibliothèque municipale".
Le rez-de-chaussée est consacré la semaine à l'accueil des très jeunes enfants. Je m'attends à de vieilles collections poussiéreuses qui permettent de retrouver des auteurs oubliés (genre Vialar), mais non; l'intérieur semble beaucoup plus grand que l'extérieur, ce n'est pas moderne dans un sens agressif, mais pratique, utilitaire, lumineux. Les livres destinés aux enfants occupent un bon tiers de la place, les livres démodés datent des années 80 (Sulitzer: qui se souvient de Sulitzer?); dans la dernière pièce (il y en a trois) tout au fond je déniche le rayon littérature, française et étrangère. Yourcenar est reléguée ici, les auteurs anglais et américain sont séparés (c'est assez rare), Mario Rigori Stern est présent mais pas Primo Lévi (peut-être classé ailleurs, en histoire ou roman ou biographie?), il y a les deux tomes d'Isabelle Eberhardt. Pourquoi Gertrude Bell n'a-t-elle pas connu la même fortune?

J'ai commencé le dernier Cormier, mais je ne peux l'emprunter, je n'ai ni chèque ni justificatif de domicile (il faut dire qu'à l'origine, je pensais travailler le grec et la philosophie médiévale).
Je dois attendre 17h30, la bibliothèque ferme à 17 heures, je termine au café.

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