Aujourd'hui, cours pratique sur le remorquage.

(Je ne dis rien de ma précédente expérience.) L'instructeur insiste beaucoup sur la «position haute», principale source d'accidents: le planeur remorqué monte au-dessus de l'avion, tire la queue de celui-ci vers le haut et le fait piquer du nez, le câble devient si tendu qu'il est impossible à larguer (sur certains avions il est néanmoins possible de le couper) et l'ensemble de l'attelage chute.
— En revanche, la position basse n'est pas un problème. D'ailleurs en Australie, on remorque toujours en position basse, car les turbulences peuvent être si violentes qu'elles peuvent vous remonter brutalement au niveau de l'avion.

Donc après les animaux dangereux en tout genre, des grenouilles aux araignées en passant par les crocodiles de mer, je découvre que même l'air est traître en Australie.

Ça donne furieusement envie d'aller y planer — si un jour j'arrive à piloter, ce dont je doute ce soir: «si ton nez défile, c'est que tes ailes ne sont pas horizontales» (diagnostic après conversation au sol). Problème: je ne me rends pas compte que je suis penchée — mais après tout qu'importe: si mon nez défile, je n'ai qu'à redresser. J'essaierai la prochaine fois.