samedi 1 août 2009
Château du Bosc
Par Alice, samedi 1 août 2009 à 17:05 :: 2009
Les Demeures de l'esprit - Sud-ouest veulent que le père de Toulouse-Lautrec est été légèrement dérangé, tant son obsession pour la chasse était forte, mais ce n'est pas ainsi qu'on le présente au château: tout juste excentrique, et l'on peut lire sur les mur de la nurserie transformée en musée intime la lettre émue et triste qu'il envoya à sa femme le jour de la mort de son fils.
La jeune guide (1er août: nous sommes ses premiers visiteurs) insiste pour que nous oublions trois légendes: que le père aurait renié son fils, que les chutes d'Henri auraient été une chute de cheval et une chute dans l'escalier: non, non, des chutes bien plus banales, mais les os étaient fragiles (une maladie inconnue alors?).
Je contemple l'arbre généalogique légitimiste, la photo dédicacée d'un prince de la maison d'Espagne (j'ai oublié son nom). Sur le piano, une coupure de journal datant d'août 1983 invite les personnes présentes en Autriche à assister à une cérémonie à la mémoire du comte de Chambord, mort il y a cent ans.
Je n'ai pas compris l'explication concernant la chapelle: une lettre de Clément IX permettrait de célébrer la messe en absence de prêtre (en présence de la relique de la chapelle? ou en présence de la lettre?). Mais que veut dire ici "célébrer la messe"? Pas consacrer les hosties tout de même? Autoriser un laïc à lire le rite? C'était impossible au XVIIe siècle, il y fallait une autorisation expresse du pape? Aujourd'hui, c'est devenu si courant, tant de messes reculées sont dites ainsi, et d'enterrements sans prêtre…
L'ensemble du cadre est magnifique: extérieur du château (les volets rouges), jardin, prairies, vals et forêts. Il vient des envies d'aristocratie, on aimerait vivre là. Ce doit être austère l'hiver. A qui appartient le château, son avenir est-il assuré?
En chemin, nous nous arrêtâmes à Decazeville pour voir le chemin de croix peint par Gustave Moreau (vieux souvenir de Journal d'un voyage en France?) L'église a été construite entre le XIX et le XXe siècle. Le descriptif à l'entrée détaille le mètre carré de carrelage et le coût des boiseries au centime près. Etrange comptabilité d'apothicaire en ce lieu.
Les tableaux sont là, accolés, éclairés, mais je n'ai vu nulle part mention du peintre, et nulle carte postale.
La jeune guide (1er août: nous sommes ses premiers visiteurs) insiste pour que nous oublions trois légendes: que le père aurait renié son fils, que les chutes d'Henri auraient été une chute de cheval et une chute dans l'escalier: non, non, des chutes bien plus banales, mais les os étaient fragiles (une maladie inconnue alors?).
Je contemple l'arbre généalogique légitimiste, la photo dédicacée d'un prince de la maison d'Espagne (j'ai oublié son nom). Sur le piano, une coupure de journal datant d'août 1983 invite les personnes présentes en Autriche à assister à une cérémonie à la mémoire du comte de Chambord, mort il y a cent ans.
Je n'ai pas compris l'explication concernant la chapelle: une lettre de Clément IX permettrait de célébrer la messe en absence de prêtre (en présence de la relique de la chapelle? ou en présence de la lettre?). Mais que veut dire ici "célébrer la messe"? Pas consacrer les hosties tout de même? Autoriser un laïc à lire le rite? C'était impossible au XVIIe siècle, il y fallait une autorisation expresse du pape? Aujourd'hui, c'est devenu si courant, tant de messes reculées sont dites ainsi, et d'enterrements sans prêtre…
L'ensemble du cadre est magnifique: extérieur du château (les volets rouges), jardin, prairies, vals et forêts. Il vient des envies d'aristocratie, on aimerait vivre là. Ce doit être austère l'hiver. A qui appartient le château, son avenir est-il assuré?
En chemin, nous nous arrêtâmes à Decazeville pour voir le chemin de croix peint par Gustave Moreau (vieux souvenir de Journal d'un voyage en France?) L'église a été construite entre le XIX et le XXe siècle. Le descriptif à l'entrée détaille le mètre carré de carrelage et le coût des boiseries au centime près. Etrange comptabilité d'apothicaire en ce lieu.
Les tableaux sont là, accolés, éclairés, mais je n'ai vu nulle part mention du peintre, et nulle carte postale.