mercredi 27 mai 2015
Des livres
Par Alice, mercredi 27 mai 2015 à 23:06 :: 2015
Retourné ramer pour la première fois depuis un mois. Double scull avec "une très bonne" rameuse. Pas trop tremblant. Les poissons heureux sautent hors de l'eau. L'un d'entre eux a tapé dans ma pelle.
Tellement accablée de fatigue et de chaleur que je m'endors à mon clavier.
Passé dans l'ancien appartement de Matoo. Je n'avais pas réalisé que c'était juste en face du bar où j'ai vu des matches de coupe du monde.
Matto déménage et a proposé à ses amis FB tous les livres qu'il n'emmenait pas avec lui (j'espère qu'il ne s'est fâché avec personne car il a froidement proposé en don des livres reçus en cadeau. Mais il me semble qu'on pardonne tout à Matoo, surtout quand c'est fait avec autant de franchise). Il a été très systématique, postant la liste des livres proposés, les réservant selon la logique premier arrivé, premier servi, et organisant le tout avec beaucoup de sérieux. Je découvre avec effarement des sacs soigneusement étiquetés avec le noms des preneurs et les livres laissés pour compte. Quel travail!
J'hésite devant un grand et gros livre de photos sur Hitchcock, mais personne ne le regardera à la maison. Inutile.
Je rentre chargée comme un baudet:
- Averroès, Discours décisif
- Anthologie de la poésie yiddish. Je ne comprends pas qu'il donne cela.
- Edmund White, Ecorché vif. C'est un pari, je ne connais White que de nom.
- Toni Morrison, Beloved. J'avais beaucoup aimé ce livre très dur, emprunté à la bibliothèque au moment de la naissance d'A., peut-être le seul livre "sérieux" (littéraire) lu entre 1992 et 2000. (Le seul qui me vienne spontanément à l'esprit en tout cas).
- Guide du Paris savant. Un livre que j'avais offert et que je suis très heureuse de récupérer car je ne l'avais pas! (emprunté à l'origine à la bibliothèque de Rhotull).
- Tristan Egolf, Le Seigneur des porcherie. L'auteur était un grand ami d'un couple américain rencontré chez R. en 2004. Je me souviens de R. me disant «Je ne m'étais pas rendu compte à quel point ils étaient proches».
- David Lodge, La chute du British Museum. Lu en anglais en 1991 ou 1992, à une époque où Lodge était peu connu en France. J'ai prêté et perdu ce livre.
- David Lodge, Un tout petit monde. Sans doute le plus connu de Lodge, que je n'ai jamais lu, par snobisme j'en ai peur.
- Norman Spirad, Rêve de fer. A cause d'Emmanuel Carrère.
- Isaac Asimov, Moi, Asimov. Pour H., évidemment.
- TS Eliot, La terre vaine. Incontournable, une bénédiction qu'il vienne ainsi à moi.
- Vladimir Nabokov, Invitation au supplice. Je prendrai tous les Nabokov qui passeront à ma portée.
- Antonio Lobo Antunes, La mort de Carlos Gardel. Idem.
-
Le soir, mail de Michel : photo de Françoise Frenkel
Tellement accablée de fatigue et de chaleur que je m'endors à mon clavier.
Passé dans l'ancien appartement de Matoo. Je n'avais pas réalisé que c'était juste en face du bar où j'ai vu des matches de coupe du monde.
Matto déménage et a proposé à ses amis FB tous les livres qu'il n'emmenait pas avec lui (j'espère qu'il ne s'est fâché avec personne car il a froidement proposé en don des livres reçus en cadeau. Mais il me semble qu'on pardonne tout à Matoo, surtout quand c'est fait avec autant de franchise). Il a été très systématique, postant la liste des livres proposés, les réservant selon la logique premier arrivé, premier servi, et organisant le tout avec beaucoup de sérieux. Je découvre avec effarement des sacs soigneusement étiquetés avec le noms des preneurs et les livres laissés pour compte. Quel travail!
J'hésite devant un grand et gros livre de photos sur Hitchcock, mais personne ne le regardera à la maison. Inutile.
Je rentre chargée comme un baudet:
- Averroès, Discours décisif
- Anthologie de la poésie yiddish. Je ne comprends pas qu'il donne cela.
- Edmund White, Ecorché vif. C'est un pari, je ne connais White que de nom.
- Toni Morrison, Beloved. J'avais beaucoup aimé ce livre très dur, emprunté à la bibliothèque au moment de la naissance d'A., peut-être le seul livre "sérieux" (littéraire) lu entre 1992 et 2000. (Le seul qui me vienne spontanément à l'esprit en tout cas).
- Guide du Paris savant. Un livre que j'avais offert et que je suis très heureuse de récupérer car je ne l'avais pas! (emprunté à l'origine à la bibliothèque de Rhotull).
- Tristan Egolf, Le Seigneur des porcherie. L'auteur était un grand ami d'un couple américain rencontré chez R. en 2004. Je me souviens de R. me disant «Je ne m'étais pas rendu compte à quel point ils étaient proches».
- David Lodge, La chute du British Museum. Lu en anglais en 1991 ou 1992, à une époque où Lodge était peu connu en France. J'ai prêté et perdu ce livre.
- David Lodge, Un tout petit monde. Sans doute le plus connu de Lodge, que je n'ai jamais lu, par snobisme j'en ai peur.
- Norman Spirad, Rêve de fer. A cause d'Emmanuel Carrère.
- Isaac Asimov, Moi, Asimov. Pour H., évidemment.
- TS Eliot, La terre vaine. Incontournable, une bénédiction qu'il vienne ainsi à moi.
- Vladimir Nabokov, Invitation au supplice. Je prendrai tous les Nabokov qui passeront à ma portée.
- Antonio Lobo Antunes, La mort de Carlos Gardel. Idem.
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Le soir, mail de Michel : photo de Françoise Frenkel