mercredi 26 août 2020
Toujours pas grand chose
Par Alice, mercredi 26 août 2020 à 23:02 :: 2020
Télétravail. Rapprochement de bases pour le boulot en re-regardant (donc d'un œil) Better Call Saul. C'est vraiment un personnage attachant, par sa gentillesse, son astuce et sa folie.
Ce matin au lit avant de me lever je repensais à la question «Ce n'est pas trop dur de laisser la maison où les enfants ont grandi?» et je me disais «Non. Non au contraire. Parce qu'ils ne sont plus là.»
Durant toutes ces années je savais en me levant en me couchant où était chacun dans la maison. J'entendais mentalement leur respiration, je les sentais vivre.
La maison a beaucoup bougé ces dix dernières années. H. à Mulhouse ou Tours en semaine, C. en Suisse puis de retour avec Isa, A. puis O. en Allemagne, Deborah et Felix à la maison,… Chaque jour ou presque la maison respirait différemment.
Il y a deux à trois ans, les grands sont partis, H. est revenu. En décembre O. est parti à son tour. En février l'arbre a été coupé. En mars le confinement a commencé.
Le matin, le soir, la journée, je sentais les pièces vides, une impression de désert sous le vent. C'était quasi palpable. Personne ne respirait. Toute cette place pour nous… C'était à la fois trop grand et trop petit.
Ce matin au lit avant de me lever je repensais à la question «Ce n'est pas trop dur de laisser la maison où les enfants ont grandi?» et je me disais «Non. Non au contraire. Parce qu'ils ne sont plus là.»
Durant toutes ces années je savais en me levant en me couchant où était chacun dans la maison. J'entendais mentalement leur respiration, je les sentais vivre.
La maison a beaucoup bougé ces dix dernières années. H. à Mulhouse ou Tours en semaine, C. en Suisse puis de retour avec Isa, A. puis O. en Allemagne, Deborah et Felix à la maison,… Chaque jour ou presque la maison respirait différemment.
Il y a deux à trois ans, les grands sont partis, H. est revenu. En décembre O. est parti à son tour. En février l'arbre a été coupé. En mars le confinement a commencé.
Le matin, le soir, la journée, je sentais les pièces vides, une impression de désert sous le vent. C'était quasi palpable. Personne ne respirait. Toute cette place pour nous… C'était à la fois trop grand et trop petit.