Aujourd'hui devait avoir lieu la première régate du 11 novembre organisée par l'ANFA. Tout était prêt, les tentes montées, les arbitres convoqués, les bateaux remontés, le café, le chocolat, les croissants exposés.
La ronde des bateaux étaient organisée, départ par quatre, vingt-six en tout, les sept premières coques devant courir deux fois. Je devais barrer un huit à 9h30 puis courir vers 11h40 (en espérant ne pas être totalement frigorifiée).
Mais la brume ne s'est pas levée.
Nous avons attendu, nous avons trépigné, dansé dans l'air humide pour nous tenir chaud, nous avons espéré.
Mais la brume ne s'est pas levée.
A 11h30 la régate a été annulée. Nous avons démonté les tentes et nous sommes allés manger le tajine préparé à la salle des fêtes de Samois.
Ambiance très chaleureuse, les rameurs heureux de se retrouver, d'avoir du temps pour papoter dans cette parenthèse qui leur appartient loin des contraintes quotidiennes.
Puis le rangement, la vaisselle, ces rites de la vie associative.
Nous sommes rentrés au club, il était quatre heures, la Seine était magnifique.
J'ai revu des rameuses de mon ancien club et appris la mort de L.. Ce n'était pas un anévrisme mais une tumeur. B., l'entraîneur serbe, part à Basse-Seine, c'est-à-dire à cinq cent mètres, ce qui fait courir le risque que les compétiteurs le suivent. C'est compliqué, les départs d'entraîneur, c'est toujours un déchirement pour les ados.