vendredi 17 juin 2022
La clim m'a tuer
Par Alice, vendredi 17 juin 2022 à 21:20 :: 2022
Matin : je reprends l'ergo pour la première fois depuis le 28 mai. J'ai décidé d'abandonner le programme de Vincent pour continuer les 600 calories challenge. L'étape 1 avait été difficile (incapable de monter à 34 de cadence), mais j'adapte et maintient des cadences plus basses.
Je retourne au bureau rouge tomate. Je suis fatiguée. A midi je vais dormir dans l'église proche (oratoire Saint Jean-Paul II); j'ai l'impression de ne pas réussir à dormir et me réveille en sursaut vingt minutes plus tard à la sonnerie du téléphone. Il fait très chaud sur le boulevard.
Le soir, glace chez Raimo. Puis place de la Madeleine pour acheter des chaussures, beaucoup de chaussures. Toutes mes chaussures actuelles me font mal, sont devenues coupantes. Mes pieds ont changé, se sont élargis avec l'âge. Quant aux chaussures utilisées après mon opération de 2019, elles sont déformées et trop larges. Toutes sont sans doute à jeter, car à qui les donner? Qui peut porter des chaussures trop portées? Mais c'est une décision difficile à prendre que de jeter des chaussures qui ne sont pas trouées ou déchirées.
Je passe un très long moment dans le magasin de chaussures. Il y fait bon, pas froid comme il faisait froid au bureau. J'essaie toutes les formes et toutes les couleurs, pour finalement rester très classique: des talons hauts, une paire noire, une paire beige, des bottines bleues marine et des tressées dorées. J'abandonne l'idée de reprendre des rouges, j'aurais aimé des roses vernis mais il n'y avais pas ma taille.
Ça fait du bien (au dos, à la cambrure) de reporter des talons, quatre ans que je suis à plat (avant mon opération j'avais trop mal sous le pied (métatarsien du gros orteil)), j'avais envie de me repercher.
C'est un tel soulagement des chaussures qui ne font pas mal, qui ne blessent pas; des chaussures qu'on ne sent pas.
Je reprends la 14. Le train est blindé. Je me retrouve coincée entre la fenêtre et une grosse dame, mes quatre boîtes sur les genoux. Je ne peux pas bouger. L'air qui tombe le long de la fenêtre est glacé. Je ne sais plus comment me protéger, je roule mon écharpe en boule contre mon oreille, je vais attrapper une otite, impossible de s'endormir malgré la fatigue.
Moret. Il fait trente degrés. Je rentre. Je me sens faible. Thermomètre. 38°2. Zut.
Je retourne au bureau rouge tomate. Je suis fatiguée. A midi je vais dormir dans l'église proche (oratoire Saint Jean-Paul II); j'ai l'impression de ne pas réussir à dormir et me réveille en sursaut vingt minutes plus tard à la sonnerie du téléphone. Il fait très chaud sur le boulevard.
Le soir, glace chez Raimo. Puis place de la Madeleine pour acheter des chaussures, beaucoup de chaussures. Toutes mes chaussures actuelles me font mal, sont devenues coupantes. Mes pieds ont changé, se sont élargis avec l'âge. Quant aux chaussures utilisées après mon opération de 2019, elles sont déformées et trop larges. Toutes sont sans doute à jeter, car à qui les donner? Qui peut porter des chaussures trop portées? Mais c'est une décision difficile à prendre que de jeter des chaussures qui ne sont pas trouées ou déchirées.
Je passe un très long moment dans le magasin de chaussures. Il y fait bon, pas froid comme il faisait froid au bureau. J'essaie toutes les formes et toutes les couleurs, pour finalement rester très classique: des talons hauts, une paire noire, une paire beige, des bottines bleues marine et des tressées dorées. J'abandonne l'idée de reprendre des rouges, j'aurais aimé des roses vernis mais il n'y avais pas ma taille.
Ça fait du bien (au dos, à la cambrure) de reporter des talons, quatre ans que je suis à plat (avant mon opération j'avais trop mal sous le pied (métatarsien du gros orteil)), j'avais envie de me repercher.
C'est un tel soulagement des chaussures qui ne font pas mal, qui ne blessent pas; des chaussures qu'on ne sent pas.
Je reprends la 14. Le train est blindé. Je me retrouve coincée entre la fenêtre et une grosse dame, mes quatre boîtes sur les genoux. Je ne peux pas bouger. L'air qui tombe le long de la fenêtre est glacé. Je ne sais plus comment me protéger, je roule mon écharpe en boule contre mon oreille, je vais attrapper une otite, impossible de s'endormir malgré la fatigue.
Moret. Il fait trente degrés. Je rentre. Je me sens faible. Thermomètre. 38°2. Zut.