Alice du fromage

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Billets qui ont '2025-05-27' comme date.

mardi 27 mai 2025

Fail

Il me restait un demi-RTT (ils sont calés sur les congés, donc à prendre jusqu'au 31 mai). J'en ai profité pour poser mon après-midi pour déjeuner avec Josiane, mon adjointe dans ma boîte précédente.
Elle me paraît très en forme et moi aussi (la dernière fois que nous nous sommes vues, j'avais encore mon précédent patron. J'étais désabusée et je songeais à changer de boulot. Cette fois-ci je suis guillerette), nous papotons agréablement.

J'ai réservé une entrée à 16h30 pour l'exposition sur l'art dégénéré1 au musée Picasso. Comme je suis en avance, je passe un long temps dans la librairie Michèle Ignazi (La librairie a fêté ses 33 ans hier, dit-elle à un client).
J'aime bien, rien n'est indiqué sur les étagère, il faut déduire le classement soi-même.

Je repars avec
- Hannah Arendt, Eichman à Jérusalem, à cause de Marek Edelman
- Timothy Snyder, La reconstruction des nations : Pologne, Ukraine, Lituanie, Bélarus. Je connaissais son autre œuvre, Terres de sang. Celui-là, de 2003, contient des cartes stupéfiantes et des tables de traduction des noms de villes et pays en huit langues.
- Jacques Roubaud, La forme d'une ville change plus vite, hélas, que le cœur des humains. J'aime de plus en plus la poésie de Roubaud.

Musée.
Patatras, l'exposition attendue se terminait dimanche. C'est raté pour l'amélioration de l'organisation.
Je revisite la collection permanente et confirme mon impression: je n'aime pas Picasso (à la rigueur la période cubiste). Je ne reviendrai sans doute pas ici.
Je poste pour mémoire une photo de Brassaï qui m'a plu.

photo de Brassai. Picasso, Sartre, Camus, Beauvoir, Reverdy, Lacan-juin 1944


Dans le train du retour, coup de fil de mon boss: une de mes salariées a fait un malaise, sans doute une crise d'angoisse. Elle était déjà malade hier et avait posé une journée; ce matin elle m'avait dit être très fatiguée. Elle a été emmenée à l'hôpital par les pompiers. Je songe: «deux salariés en crise d'angoisse en une semaine, pas mal pour une boîte de vingt-cinq». Mais ce n'est qu'une coïncidence: cette fois, ce sont de mauvaises nouvelles concernant son frère qui auraient provoqué la crise.



Note
1 : En fait, j'espérais revoir l'ombre d'une exposition qui m'a beaucoup marquée, Les années 1930 en Europe : le temps menaçant (1929-1939) et que je regrette de n'être pas allée revoir après la première fois. Mais on n'a jamais le temps.

samedi 11 janvier 2025

Pollock

H. m'ayant appris qu'il aimait Pollock, je l'ai convaincu d'aller voir l'exposition sur les œuvres de jeunesse au musée Picasso.

Il y avait beaucoup de monde dans la cour de l'hôtel quand nous y sommes arrivés. Nous avons donc réservé nos billets dans la cour-même, sur mon téléphone, afin d'obtenir un coupe-fil immédiat.

Exposition intéressante mais ce n'était ni le bon jour ni le bon horaire. Beaucoup de monde, impossible de se noyer dans les tableaux aussi longtemps que souhaité. Il faudra mieux planifier la prochaine fois.
Je lis que peindre sur le sol permettait à Pollock d'attaquer la toile par tous les bords. C'est évident mais je n'y aurait jamais pensé.

Nous en profitons pour faire le tour des collections permanentes. Il faut me rendre à l'évidence: je n'aime pas Picasso.

Pollock à l'exposition 2025 au musée Picasso


En sortant, nous allons boire un chocolat place des Vosges où H. a eu autrefois ses habitudes. Nous rejoignons le métro en traversant le jardin de l'hôtel Sully par une porte discrète dans les arcades sud de la place.
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