Crevé en allant au club. Démonté les deux roues pour les ramener seules puisque le vélo ne tient pas dans la voiture.

Journée fastidieuse: une seule golfette opérationnelle (pour emmener les planeurs en piste, aller les chercher quand ils atterrissent), beaucoup de baptêmes (VI : vol d'initiation), un planeur-école découvert profondément entaillé au niveau de l'aileron donc inutilisable (comment cela a-t-il pu arriver? Un choc contre un poteau du hangar? quoi qu'il en soit les responsables n'ont rien dit, ce qui est grave car cela aurait pu causer un accident), beaucoup de vent donc les élèves «lâchés solo» n'ont pas eu l'autorisation de partir seuls et se sont partagés les instructeurs.

A l'entrée de la piste, un cercle de champignons :

cercle des fées

Quant à moi, j'ai volé avec le chef-pilote. C'est sans doute lui qui me lâchera un jour (m'autorisera à voler en solo) mais aujourd'hui, il n'y avait aucune chance: plus beaucoup de temps en fin de journée et trop de vent. Il m'a rebriefée sur l'atterrissage: la base et la finale sont OK (j'ai fait un très beau toucher de piste), il reste la vent arrière où «tu es partie en vrac». Il a raison, je ne la prends pas assez au sérieux. Je ne l'avais pas mentalement intégrée à l'atterrissage. Je vais donc la rajouter à mes exercices mentaux de visualisation : chaque fois que je m'endors, que je m'éveille, je visualise des atterrissages. C'est une obsession; j'atterris en permanence, vous seuls lecteurs ici le saurez. J'aurais tellement voulu être lâchée avant la fin de la saison. Il ne reste plus beaucoup de week-ends.

Le soir, Barback à Fontainebleau.