mardi 21 août 2012
Philadelphie
Par Alice, mardi 21 août 2012 à 23:41 :: 2012
Matin : musée de Philadelphie. Petit déjeuner dans une rue proche, dans une toute petite échoppe chinoise ou japonaise qui nous enchante après l'expérience désastreuse d'hier soir.
Exposition Arcadia, qui aurait pu s'intituler "Les Baigneuses". Tout cela manque un peu de couleurs vives à mon goût, mon préféré est Franz Marc.
Nous nous séparons, rendez-vous à une heure et demie dans le hall. Art moderne, art contemporain (de grands Towmbly illustrant L'Illiade). J'erre dans les collection de mobilier anglais, je découvre Romney, ailleurs Eakins, et un Goya, des Manets marins, un très beau Renoir (dans la réalité, elle paraît bleue, j'aurais juré que sa robe était bleue. Ce doit être les rideaux). Je m'y perds, entre un Picasso qui ressemble à Toulouse-Lautrec, un Van Gogh qui ressemble à un impressionniste, un Toulouse-Lautrec presque classique.
Cafétéria, hors de prix; boutique de souvenirs pour la deuxième fois (la première, c'était après Arcadia). Errance, perte de temps ou détente à regarder les gadgets et admirer l'inventivité des marketteurs (nous achetons des piques pour tenir les épis de maïs, ustensile découvert chez Ruth).
L'objectif suivant était les manuscrits de la Mer morte exposés à l'institut de Benjamin Franklin, mais nous abandonnons devant le prix de l'entrée (37 dollars). Nous errons encore plus longtemps dans la boutique aux souvenirs, il y a vraiment beaucoup de gadjets, des T-shirts rébus (œil, cœur, pomme, pi), etc.
Quartier de la signature de la déclaration d'Indépendance. Je suis impressionnée par une cloche offerte par la Grande-Bretagne à la ville en 1976 pour le bicentenaire de cette déclaration (j'imaginais les Anglais plus rancuniers).
Se garer demande de décrypter des panneaux qui annoncent à peu près (en abréviations): autorisés deux heures entre huit heures du matin et six heures du soir du lundi au vendredi, trois heures entre vingt heures et une heure du matin le vendredi soir, quatre heures le samedi et le dimanche avant sept heures du soir. Bref, la logique semble d'être de permettre aux habitants de se garer quand ils rentrent chez eux, mais nous avons un peu de mal à déchiffrer et démêler les abréviations («On est quel jour?» «Il est quelle heure?») en quinze secondes en passant.
Nous allons jusqu'au bout de Chesnut street. Un parc avant le pont raconte l'histoire de la famine en Irlande.
Pot en terrasse pour attendre l'heure d'aller rejoindre Jack. Il me reconnaîtra et viendra s'assoir avec nous dix minutes avant notre rendez-vous.
Resto chinois avec une carte qui évalue les plats épicés par une note de 1 à 10.
Retour bizarroïde ce soir encore, à la recherche d'une station service (et la première trouvée est fermée). Nous finirons par interroger des fumeurs devant un pub («Mais non, tous les buveurs de bière ne sont pas méchants»), instructions précises après quelques secondes de réflexion, sans eux nous ne l'aurions jamais trouvée. (Je pense que nous avions de quoi rentrer, mais à condition de trouver notre chemin sans hésitation, ce qui était loin d'être assuré (nous utilisons un iPhone qui ne fait pas toujours la différence entre les routes et les tunnels.))
Un bonheur n'arrivant jamais seul, l'arrêt à la station nous permet de localiser une entrée sur la 95 (on pourrait imaginer également que ce n'est pas par hasard que la station service se trouve là, mais bon).