samedi 10 juin 2006
La FIFA, c'est mieux que l'ONU
Par Alice, samedi 10 juin 2006 à 12:04 :: 2006
Entre 1997 et 2003, j'ai beaucoup travaillé avec des équipes d'informaticiens, une en particulier. Des geeks et des footeux. J'aime bien les footeux qui savent de quoi ils parlent (j'aime bien ceux qui savent de quoi ils parlent). Je me souviens du départ de Fernandez du PSG en 1996. Je savais que le PSG venait de gagner la Coupe d'Europe, je ne comprenais pas bien pourquoi l'entraîneur s'était fait virer.
— Parce que le jeu n'était pas assez spectaculaire.
— Ahh… Et il est plus spectaculaire, maintenant?
— Non.
Mais désormais le PSG perdait.
En 1998, 2000 et 2002, au moment des coupes du Monde ou d'Europe, "mes" informaticiens avaient monté un intranet destiné à un loto sportif en interne. Comme nous étions peu nombreux, c'était très amusant.
A l'usage, on se rendait compte que cela n'avait pas beaucoup d'importance d'y connaître quelque chose ou pas. C'était très vexant pour les vrais théoriciens de ce sport, capables de réellement bouder quand ils s'étaient trompés. Le plus grand ennemi du pronostiqueur, c'est l'affectif, le détachement de celui à qui tout cela est parfaitement indifférent lui permet de réaliser d'aussi bons pronostics, voire de meilleurs, que celui qui connaît la biographie de tous les footballeurs sur le terrain.
C'est pourquoi, grâce à Vinvin qui m'a permis d'avoir une idée du tableau de départ, il me semble que la finale est évidente : Allemagne-Brésil.
Pour le reste, ça m'est égal : je vis dans un monde sans télévision, presque sans radio, je vais vivre la Coupe du Monde par procuration, comme d'habitude, et cela ne va pas me manquer (!). J'adore les moments où la ville est vide mais qu'on la sent respirer à l'unisson, les moments où s'échappent de toutes les fenêtres le même cri, cette impression de communion. Je préfère que la France gagne parce que j'aime le bonheur palpable des gens le matin dans le RER.
En 2002, J'ai lu La Terre est ronde comme un ballon, de Pascal Boniface. J'ai découvert quelques points d'histoire et de géopolitique intéressants : la Suisse, qui traditionnellement n'adhère à rien (elle a adhéré à la SDN en demandant un statut particulier qui respectât sa neutralité, elle n'a rejoint l'ONU qu'en… mars 2002) fait partie des sept pays fondateurs de la FIFA (fédération internationale de football association). La FIFA est l'organisation qui accueille les deux Chines, les deux Corées, la Palestine et Israël (qui joue parmi les équipes européennes pour les matches de qualification : il y a encore du chemin à parcourir…).
Alors bon. Même si je trouve les supporters un peu lourds parfois (euphémisme), j'ai décidé d'être indulgente. Le football nous sauvera peut-être.
Il est possible que je lise Les treize vérités sur le foot, de Just Fontaine. Ou alors, cadeau de fête des pères, puis je me l'accapare? A creuser.
— Parce que le jeu n'était pas assez spectaculaire.
— Ahh… Et il est plus spectaculaire, maintenant?
— Non.
Mais désormais le PSG perdait.
En 1998, 2000 et 2002, au moment des coupes du Monde ou d'Europe, "mes" informaticiens avaient monté un intranet destiné à un loto sportif en interne. Comme nous étions peu nombreux, c'était très amusant.
A l'usage, on se rendait compte que cela n'avait pas beaucoup d'importance d'y connaître quelque chose ou pas. C'était très vexant pour les vrais théoriciens de ce sport, capables de réellement bouder quand ils s'étaient trompés. Le plus grand ennemi du pronostiqueur, c'est l'affectif, le détachement de celui à qui tout cela est parfaitement indifférent lui permet de réaliser d'aussi bons pronostics, voire de meilleurs, que celui qui connaît la biographie de tous les footballeurs sur le terrain.
C'est pourquoi, grâce à Vinvin qui m'a permis d'avoir une idée du tableau de départ, il me semble que la finale est évidente : Allemagne-Brésil.
Pour le reste, ça m'est égal : je vis dans un monde sans télévision, presque sans radio, je vais vivre la Coupe du Monde par procuration, comme d'habitude, et cela ne va pas me manquer (!). J'adore les moments où la ville est vide mais qu'on la sent respirer à l'unisson, les moments où s'échappent de toutes les fenêtres le même cri, cette impression de communion. Je préfère que la France gagne parce que j'aime le bonheur palpable des gens le matin dans le RER.
En 2002, J'ai lu La Terre est ronde comme un ballon, de Pascal Boniface. J'ai découvert quelques points d'histoire et de géopolitique intéressants : la Suisse, qui traditionnellement n'adhère à rien (elle a adhéré à la SDN en demandant un statut particulier qui respectât sa neutralité, elle n'a rejoint l'ONU qu'en… mars 2002) fait partie des sept pays fondateurs de la FIFA (fédération internationale de football association). La FIFA est l'organisation qui accueille les deux Chines, les deux Corées, la Palestine et Israël (qui joue parmi les équipes européennes pour les matches de qualification : il y a encore du chemin à parcourir…).
Alors bon. Même si je trouve les supporters un peu lourds parfois (euphémisme), j'ai décidé d'être indulgente. Le football nous sauvera peut-être.
Il est possible que je lise Les treize vérités sur le foot, de Just Fontaine. Ou alors, cadeau de fête des pères, puis je me l'accapare? A creuser.