Alice du fromage

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Billets qui ont 'Bruni, Carla' comme nom propre.

mercredi 3 mars 2010

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Salle d'attente de l'orthodontiste.
Je raffle trois magazines, remarque qu'ils portent une étiquette avec le nom et l'adresse du cabinet. Mais qu'importent à ceux qui volent les magazines d'avoir cela chez eux? Auront-ils honte? Ils en riront. Je n'ai pas pris au hasard: deux Gala, l'un avec les confidences de la mère de Carla Bruni (j'apprends que son fils Vittorio (ou Vincenzio?) est mort du sida à 46 ans), l'autre avec l'horoscospe de la rentrée (je sais, un peu tard. De toute façon je ne l'ai même pas lu, attirée par les images (et dans l'un des deux Sophie Marceau qui ressemble un peu à Ségolène Royal, et le "combat de Sharon Stone" pour prouver qu'elle n'est pas une mère indigne, une photo de Halle Berry en famille "qui souhaite un second enfant", et les princesses européennes de trois à six ans, boucles blondes et robes à volant), et Elle du 23 octobre 2009 avec en gros titre Love, comment le rendre accro.





A l'intérieur, les pages correspondant au dossier ont été arrachées.

jeudi 2 octobre 2008

Point de vue n° 3141

Je l'achète de temps en temps, ou Gala, pour les photos et pour les articles toujours bienveillants, voire guimauve (ici se tient mon espace réservé de guimauve).
Paul Newman en couverture, j'achète donc Point de vue.

A noter :

  • Une photo étonnante réunissant Carla Bruni, la reine de Jordanie et l'épouse de Rupert Murdoch : trois femmes, trois continents, trois cultures (hum, où à grandi la femme de Murdoch? en tout cas, elle est asiatique), une identité de looks et de sourires.
  • le mariage de Julien Dassault : Proust cent ans plus tard.
  • Penélope Cruz me rappelle Marie Gillain.
  • Cinq pages d'interview de Dmitri Nabokov avec photos : «Le manuscrit forme un ensemble de 138 fiches de bristol, écrites au crayon — mon père utilisait un crayon n°2, assez fin, qui lui permettait de biffer son texte. Ces cartes sont numérotées, et un bon tiers est assemblées dans un ordre définitif. Le reste est un ensemble d'esquisses, de fragments, de disgressions qu'il est possible d'interpréter de plusieurs manières. Mon idée est de présenter la partie achevée de l'œuvre sous forme d'un livre, et le reste en fac-similé, que le lecteur pourra arranger à sa fantaisie. Il pourra battre les cartes à sa façon, se faire lui-même son petit Nabokov.»
  • En marge de l'exposition Mantegna au Louvre, la galerie G. Sarti présente 27 œuvres peintes entre 1325 et 1510 dans le nord de l'Italie. 137 rue du faubourg Saint-Honoré jusqu'au 15 novembre.
  • Le 4 octobre, la maison Tajan vend des arbres de collection. (Mais qu'est-ce que ça veut dire?)
  • Dans le cadre de la succession du comte et de la comtesse de Paris, des objets ayant appartenu aux Orléans (dont des souvenirs de Louis XVII et de sa sœur (je trouve cela lamentable de devoir se séparer de souvenirs de famille pour des raisons fiscales)) seront dispersés chez Christies le 14 octobre.

Visite privée chez Christie's, à Paris: les 10, 11 et 13 octobre à 9 heures, et le 12 octobre à 14 heures, en compagnie de Vincent Meylan. Réservation impérative au 01 40 76 83 70 les 2 et 3 octobre et sur présentation de ce numéro de Point de vue.
Donc si vous êtes intéressés, téléphonez d'abord, achetez le journal après!

jeudi 24 janvier 2008

Sacré Patrick

Je feuillette Le Point avant tout pour la chronique de Patrick Besson. Cette semaine, il propose «24 conseils au président de la République en vue de ses noces avec Mademoiselle Bruni».

En voici quelques-uns :
4/ Eloigner votre fils aîné de votre nouveau couple.
5/ A la réflexion, le cadet aussi.

9/ En cas d'échec à la prochaine élection présidentielle, vous attendre à redevenir célibataire.

13/ En cas de chute de votre popularité, ne pas renoncer à votre voyage de noces sur le yatch ou dans la propriété d'un multimilliardaire français ou étranger: on n'a qu'une vie.
14/ Ne pas avoir peur d'inviter Christian Clavier à vos dîners de couples, Carla a le rire facile, comme beaucoup de grande séductrices qui ont compris que les hommes se croient drôles.
etc…

Patrick Besson, Le Point, 17 janvier 2008
J'aime bien Carla Bruni. Elle est suffisamment jolie, suffisamment silencieuse, suffisamment riche et assume suffisamment tranquillement son passé (et sans doute futur) de croqueuse d'hommes qu'aucun journaliste n'ose se moquer d'elle: elle laisse peu de prises (et certains doivent espérer avoir leur chance; après tout, Jean-Paul Enthoven faisait partie de la corporation).

Continue, ma belle.

Je tiens à proclamer que je trouve la couverture de Closer de cette semaine absolument indigne.




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Dix ans plus tard, j'explicite : Closer montrait d'une part Cécilia Sarkozy non photoshopée, en maillot de bain avec cellulite, d'autre part Carla Bruni sous son aspect de mannequin.

jeudi 27 décembre 2007

Moi aussi je peux parler de Carla Bruni

Carla Bruni ne m'avait jamais spécialement intéressée — ayant davantage l'occasion de rencontrer le nom de sa sœur (ou demi-sœur?), Valéria Bruni-Tedeschi, cinéma oblige — jusqu'au jour où mon amie F., venue déjeuner, nous dévoila les folles aventures de la famille Enthoven, ses voisins sur la Côte d'Azur.
J'appris alors que Carla était sortie avec le père avant de débaucher le fils (suis-je en train d'enjoliver, ou F. nous raconta-t-elle des rendez-vous secrets dans les buissons en cachette du père?), fils qui dans le même mouvement abandonna Justine, fille de BHL.[1]
Carla Bruni et Raphaël Enthoven ayant eu un garçon, F. concluait, pensive: «Je me demande à quoi pense le grand-père quand il se penche sur son petit-fils.»

Jean-Paul Enthoven a écrit une critique des Antimodernes dans Le Point en mai 2005. C'est à lui que je dois ma découverte d'Antoine Compagnon.
Et c'est à F. que je dois un beau succès auprès de mon chef, s'extasiant à son retour de vacances sur la "nana-canon" (il parle à peu près comme cela) que "se sortait" (même remarque) Jean-Paul Enthoven qu'il avait croisé sur une plage quelconque de la planète: «Vous ne savez pas qui c'est? Mais si, c'est Carla Bruni, celle qui...» Etc.

Notes

[1] Tout cela est raconté dans Rien de grave, roman à clé de Justine Lévy.

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