Alice du fromage

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Billets qui ont 'Le Tellier, Hervé' comme nom propre.

vendredi 8 septembre 2017

Mauvais temps

Beaucoup de vent : Marc a rentré son skiff et nous sommes sortis en double. Heureuse des commentaires des autres après la sortie : apparemment nous étions l'image de l'aisance et de la facilité.

Passé à la librairie Charybde pour prendre des Poésie du gérondif : un pour mon prof de philo amateur de Franquin (cité p.24) et un pour les éditions de Gruyter-Mouton. Au passage j'ai pris le dernier Le Tellier, Toutes les familles heureuses, dont mes oulipotes disent le plus grand bien (la lecture d'extraits en séance était déjà fort réjouissante, de cette réjouissance qui fait froid dans le dos).
Il pleut, il fait froid.

Pendant ce temps, H. a rendu la coccinelle dont le leasing arrivait à échéance. Nous avions dépasé le kilométrage prévu et la voiture avait des rayures, le pare-choc arrière était légèrement enfoncé (souvent cela se voit peu : les pare-chocs sont montés sur des morceaux de plastique qui cèdent au choc (et donc absorbent l'énergie) en se déformant, rendant le pare-choc inutile désormais puisque les morceaux de plastique ne pourront plus jouer leur rôle.)
Nous nous attendions donc à payer un supplément en rendant la voiture. Il n'en a rien été. H. a expliqué qu'on ne conservait pas la voiture parce que les freins se bloquaient quand le régulateur de vitesse était en place : parfois — mais pas toujours, cet aléatoire aussi était angoissant —, au moment où l'on souhaitait freiner, la pédale se durcissait énormément et il fallait l'enfoncer de toutes ses forces pour la débloquer. Plus d'une fois je me suis félicitée d'avoir gardé d'importantes distances de sécurité.
Un incident a été déclaré à Volkswagen par le garagiste qui suivait la voiture. Une pièce a été changée mais le problème n'a pas disparu. Pendant les vacances, O. n'a jamais utilisé le régulateur tant ça lui faisait peur.
H. a donné le numéro de l'incident et le concessionnaire a commencé à interroger son ordinateur. Pendant ce temps, H. est sorti avec un mécano pour faire le tour de la voiture. Celui-ci a commencé à relever toutes les éraflures sur la carosserie ; H. voyait la facture s'alourdir à chaque nouvelle anomalie quand soudain le directeur de la concession est arrivé, a dit que la voiture était reprise sans complément et a signé les papiers dans la minute.
Notre conclusion est que l'incident leur a fait peur. Il n'est pas certain que la voiture soit mise en vente d'occasion. Elle va peut-être passer à la casse. Ça me fait mal au cœur.

samedi 22 octobre 2016

Samedi à Paris

"Rendez-vous pédagogique" après les trois mille kilomètres de conduite accompagnée. H. et moi y assistons tous les deux, et j'ai bien peur que nous ayons été très bavards.
Je crois que le moniteur d'auto-école s'est bien amusé en essayant de surprendre O entre Bièvres et Issy-les-Moulinaux. La façon dont des quatre voies côtoient des quasi-chemins de campagne en région parisienne est étonnante.

Commentaire du moniteur: «le travail a été fait».
Le permis se passe dans le centre de Villacoublay. Examen le 26 novembre. Ce qui est surprenant, c'est qu'il n'y a aucune insistance sur les manœuvres (le sacro-saint créneau a disparu des préoccupations): tout se concentre sur la façon de circuler, de se positionner dans la circulation, de changer de direction, de dépasser, etc.

Emplettes. Achat de chemises aux manches extra-longues (pas si simples à trouver : Café coton).

Moi et Mitterrand au théâtre du Rond-Point. On rit — mais ce récit est pathéthique. ("La lune est plus importante que le soleil car c'est la nuit qu'on a besoin de lumière.")

mercredi 9 mars 2016

Grève

Grève, ça faisait longtemps.
C'est le jour que je choisis pour oublier ma carte Navigo. Je rachète donc un carnet de tickets, car c'est aussi le jour que j'ai choisi pour aller chercher des livres à la bibliothèque de l'ICP (c'est la lecture de Sur les psaumes qui m'a donnée des indications bibliographiques).

J'emprunte:
- Epektasis, mélanges offert au cardinal Daniélou (je vois arriver avec stupéfaction un livre de la taille d'un petit Larousse. Chapeau les éditions Beauchesne!)
- M.Canévet, Grégoire de Nysse et l'herméneutique biblique (je découvre la beauté physique des éditions augustiennes, l'encre et le papier)
- Balthasar, Présence et pensée, sur Grégoire de Nysse, un Balthasar qui paraît accessible.

Grève, donc.
Le matin, pas beaucoup plus de monde qu'un jour où deux trains ont été supprimés.

Le soir, ce fut plus comique. J'arrive en courant (pfff pfff) avec deux minutes d'avance sur le quai gare de Lyon pour attraper le dernier train qui part ce soir (21h45). Comme je l'avais anticipé (car c'est habituel mais attention, ce ne doit pas être considéré comme acquis, cela reste aléatoire, arbitraire, dans la grande tradition ératépéessencéef), le train ne part pas aussitôt.
Finalement, il partira avec quarante-cinq minutes de retard. J'aurais pu manger tranquillement mon dessert.

Car ce soir, il y avait bookcrossing, heureusement à deux pas de la gare de Lyon, sur le thème de l'humour et l'ironie chez les auteurs contemporains (l'organisatrice adore ajouter "contemporain". Impossible de creuser les sillons de la littérature classique, toujours elle nous impose les "contemporains".) J'ai présenté Hervé Le Tellier, Les amnésiques n'ont rien vécu d'inoubliable. Dommage que cette rencontre n'ait pas lieu un peu plus tard, après la parution de Moi et François Mitterrand, à venir dans les prochaines semaines.
Je l'ai présenté en courant et la première car il était déjà neuf heures, nous avions pris beaucoup de retard. Gentiment, le restaurateur m'a amené tous les plats quasi ensemble et je me suis brûlée avec mon crumble aux pêches. J'ai tout avalé et suis partie en courant (sens littéral).

vendredi 12 février 2010

Oulipo, hier

Le compte rendu a été déplacé.



Juste avant de sortir de la TGB, l'un d'entre nous nous désigne en riant une affiche de circonstance: Le droit à la philosophie que je m'empresse de photographier (tout de traviole s'avère-t-il).

(Le film "Le droit à la philosophie" sera diffusé le 18 février de 18h30 à 21h30, salle1, au Centre Parisien d'Études Critiques, 37 bis rue du Sentier, 75002 Paris.)



Après la séance, pizza traditionnelle, en effectif réduit. Nous parlâmes rangement, collections, chaos, angoisse de la pile, syndrome de Diogène... et de livres et de fractures et de carte écrite à la main et de verre renversé.

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