vendredi 15 novembre 2013
Le groupe, passé et avenir
Par Alice, vendredi 15 novembre 2013 à 23:18 :: 2013
Je suis allée écouter une intervention du patron du groupe à la maison des polytechniciens. Je voulais savoir ce qu'il racontait hors de l'entreprise: je suis rassurée, les discours interne et externe sont identiques. Ma seule surprise a été son insitance sur la communication: son coût pour relancer les marques (coût qui a pesé sur le bilan au moment de la crise financière (mais succès de "Cerise")) et sur l'importance d'une erreur de communication comme il s'en est produit cet été. La comm, nerf de la guerre (ou plutôt, déesse à ne pas monter contre soi: peut-être n'est-ce pas pour rien que dans Ulysse, Bloom travaille dans la publicité).
Lors des questions, il a insisté sur l'importance des hommes, tout en faisant remarquer que choisir des individus n'était pas une science exacte. A ce propos il a rapporté l'anecdote suivante: «Vous savez, quand Franck Cammas a remporté la Volvo Ocean Race alors que personne ne s'y attendait, on l'a interviewé à deux étapes de la fin, on lui a demandé s'il était heureux. Il a répondu oui, mais que si c'était à refaire, il y avait cinq coéquipiers (sur onze) qu'il ne prendrait pas (ce qui mettait de l'ambiance pour les deux étapes restantes).»
Ce qui m'est sympathique, c'est son attachement au mutualisme. Il a terminé son intervention par «Jamais les risques n'ont été aussi grands pour une rentabilité aussi faible», à quoi le présentateur a répondu en riant «C'est à cela que l'on reconnaît que vous n'êtes pas dans un groupe capitaliste, car avec de grands risques et pas de rentabilité, vous mettriez la clé sous la porte!»
Ce fut le mot de la fin.
Lors des questions, il a insisté sur l'importance des hommes, tout en faisant remarquer que choisir des individus n'était pas une science exacte. A ce propos il a rapporté l'anecdote suivante: «Vous savez, quand Franck Cammas a remporté la Volvo Ocean Race alors que personne ne s'y attendait, on l'a interviewé à deux étapes de la fin, on lui a demandé s'il était heureux. Il a répondu oui, mais que si c'était à refaire, il y avait cinq coéquipiers (sur onze) qu'il ne prendrait pas (ce qui mettait de l'ambiance pour les deux étapes restantes).»
Ce qui m'est sympathique, c'est son attachement au mutualisme. Il a terminé son intervention par «Jamais les risques n'ont été aussi grands pour une rentabilité aussi faible», à quoi le présentateur a répondu en riant «C'est à cela que l'on reconnaît que vous n'êtes pas dans un groupe capitaliste, car avec de grands risques et pas de rentabilité, vous mettriez la clé sous la porte!»
Ce fut le mot de la fin.