mardi 29 août 2017
La tête et les jambes
Par Alice, mardi 29 août 2017 à 22:31 :: 2017
(Remarque : ce n'est pas encore la rentrée.)
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mardi 29 août 2017
Par Alice, mardi 29 août 2017 à 22:31 :: 2017
dimanche 21 juillet 2013
Par Alice, dimanche 21 juillet 2013 à 23:51 :: 2013
mercredi 6 mars 2013
Par Alice, mercredi 6 mars 2013 à 22:15 :: Lecteurs en transit
samedi 15 décembre 2012
Par Alice, samedi 15 décembre 2012 à 09:55 :: Réflexions méta-bloguiennes
[…] mais ce sera sans doute pour son amusement qu'il sèmera dans les jardins de l'écriture et qu'il écrira, si jamais il écrit. Amassant ainsi un trésor de souvenirs pour lui-même, quand la vieillesse oublieuse sera venue, et pour tous ceux qui marcheront sur ses traces, il prendra plaisir à voir pousser les plantes délicates de ses jardins, et, tandis que les autres recheront d'autres divertissements et d'adonneront à des banquets et autres passe-temps du même genre, lui, répudiant ces plaisirs, passera sans doute sa vie dans l'amusement dont je viens de parler.
Platon, Phèdre, traduction d'Emile Chambry, p.168 (Garnier-Flammarion 1964)
Je ne suis pas sûre de comprendre: cela veut-il dire que dans trente ans je passerai mon temps à relire ce blog (mazette!), ou que j'y écrirai plus longuement?
mardi 30 octobre 2012
Par Alice, mardi 30 octobre 2012 à 22:57 :: 2012
Beaux-parents à la maison. Pas de grec, pas d'allemand, pas de révision/écriture d'un article qui devrait être rendu depuis longtemps.
Mais du ménage (c'est un point positif, il n'est fait que sous la contrainte) et de la belote.
Pas de jeu (et je joue de plus en plus mal (sachant que je n'ai jamais très bien joué; cela ne m'intéresse pas assez pour que je mémorise les cartes et en déduise ce qui reste à chacun, comme cela doit se faire)).
Pendant une interruption (téléphone), O. joue sur son téléphone, R. continue deux pages de son PD James, je feuillette Souvenirs de la forêt noire de Frédéric de Towarnicki derrière moi dans la bibliothèque. Mathématiques; Platon qui voulait aller au-delà, les trouvant trop restreintes ou trop restrictives (intéressées par la fin et non l'archê, l'origine); Descartes qui aurait voulu atteindre en philosophie la rigueur mathématique (mais Platon employait-il la notion de philosophie dans le sens actuel? Non). Exactement ce que je suis en train de lire dans Ricœur, ça me fait plaisir.
Je commence à comprendre (il serait temps) ce que c'est qu'un cours: c'est une cartographie, un guide de voyage. Cela peut vous éviter de faire le voyage. Ce que je lis actuellement peut m'éviter de lire Platon (et visiblement "tout" Platon, car les différents thèmes sont appréhendés différemment de livre en livre), comme un guide peut donner une idée d'un lieu sans voyager.
Mais si je voulais vraiment savoir ce que j'en pense, il faudrait me déplacer sur place, il faudrait explorer par moi-même. Il faudrait lire Platon.
Je crois que je vais me contenter du guide. Dans le temps qu'il me reste, je ne peux plus me consacrer à la lecture totale que de quelques-uns.
La chance que nous avons, c'est que certains guides sont si bons qu'ils deviennent à leur tour destination en eux-mêmes. Ricœur sur Platon, c'est Ricœur (angle du langage, on ne se refait pas).
Dimanche et lundi, perdu un mille, gagné un mille.
Ce soir, perdu les deux.
lundi 1 octobre 2012
Par Alice, lundi 1 octobre 2012 à 23:18 :: 2012
Quand nous étudions Phèdre je pense à Traité du zen et de l'entretien des motocyclettes, Le Banquet me rappelle Ravelstein, et ce soir, tandis que le professeur s'emballe sur Aristote et nous présente la substance en prenant une table comme exemple (de ce qui est là, ici et maintenant), je songe à la table de cuisine de Promenade au phare.
Ma pensée vagabonde, je n'en reviens pas de tout ce qu'il faut connaître avant de pouvoir comprendre quelques bribes, entrevoir quelques éclats (Ça va tout de même beaucoup mieux qu'il y a quelques années, je me rends compte que j'ai accumulé un substrat de connaissances non négligeable: je dispose de suffisamment d'éléments pour commencer à créer des liens entre eux. C'est une sensation très plaisante). Je m'endors sur Leo Strauss (un de mes préférés, il me fait rire) dans son attaque de Wild (Sur une nouvelle interprétation de la philosophie politique de Platon); son art de distinguer toujours plus finement entre les concepts m'emplit d'admiration, je sais maintenant que ce genre de choses sera toujours hors de ma portée: je comprends tant que je lis, j'oublie dès que j'arrête de lire (exemple: les différences entre philosophie classique et philosophie moderne).
Tout ce que j'entreprends ces derniers temps n'a pas grand sens finalement, toute cette activité, toute cette agitation. Mais au moins j'aurai appris à jouer de la flûte avant de mourir.