mercredi 30 mars 2016
Remords
Par Alice, mercredi 30 mars 2016 à 22:18 :: 2016
Déjeuner avec Dominique. Il y a des gens qu'on ne souhaite pas croiser tant ils sont une source de remords. (Celui qui pense qu'il vaut mieux des remords que des regrets n'a pas dû goûter aux deux.)
Le temps passe. Deux petits-enfants de plus. Apéritif ET vin : ce n'est plus de mon âge. Mal au crâne pour l'après-midi.
Quand j'arrive gare de Lyon où H. m'attend pour rentrer ensemble en voiture, il me dit que P. vient de lui envoyer un SMS: il est à l'hôpital pour passer un scanner, dos douloureux, son marathon des sables dans une semaine pour lequel il s'entraîne intensivement est une folie (c'est un sujet de conversation depuis quelques jours: course en autonomie dans laquelle on porte son ravitaillement; "chameau balai": tous ceux qui sont rattrapés par les chameaux sont éliminés, jugés trop épuisés (enfin, c'est peut-être un hoax1, ou une tradition en désuétude, car je ne retrouve pas ce point dans le règlement (pour rire, voir l'article 27: un plâtre entraînera deux heures de pénalité)).
Vers vingt-et-une heure, la nouvelle tombe: sans doute un AVC. H. est rongé d'inquiétude, j'essaie de le rassurer: «c'est arrivé à l'hôpital, c'est sous contrôle, tout va bien se passer». Même analyse de sa femme: «Heureusement que c'est arrivé ici et pas dans le désert». Oui, c'est le moins que l'on puisse dire.
N'empêche, quelle série en quelques jours.
Impossible de dormir. Nous regardons un film qui n'est pas fait pour nous apaiser: une histoire d'enfant disparue, de réseau pédophile et de sadisme psychologique, Captives (un choix fait par hasard, nous écrémons depuis quelques jours le filmographie de Ryan Reynolds, un acteur que je n'aime pas (c'est bizarre, les goûts: pourquoi la tête d'Edward Burns "me revient", et pas celle de Ryan Reynolds? Un problème de mollesse des traits, d'énergie transmise, sans doute)).
Note
1: deux jours plus tard: Non, on m'a précisé depuis que P. a montré des photos des chameaux. (Il va mieux. Pas vraiment un AVC, mais on ne sait pas de quoi il s'agit. Visage paralysé. Les médecins lui ont interdit le marathon.)
Le temps passe. Deux petits-enfants de plus. Apéritif ET vin : ce n'est plus de mon âge. Mal au crâne pour l'après-midi.
Quand j'arrive gare de Lyon où H. m'attend pour rentrer ensemble en voiture, il me dit que P. vient de lui envoyer un SMS: il est à l'hôpital pour passer un scanner, dos douloureux, son marathon des sables dans une semaine pour lequel il s'entraîne intensivement est une folie (c'est un sujet de conversation depuis quelques jours: course en autonomie dans laquelle on porte son ravitaillement; "chameau balai": tous ceux qui sont rattrapés par les chameaux sont éliminés, jugés trop épuisés (enfin, c'est peut-être un hoax1, ou une tradition en désuétude, car je ne retrouve pas ce point dans le règlement (pour rire, voir l'article 27: un plâtre entraînera deux heures de pénalité)).
Vers vingt-et-une heure, la nouvelle tombe: sans doute un AVC. H. est rongé d'inquiétude, j'essaie de le rassurer: «c'est arrivé à l'hôpital, c'est sous contrôle, tout va bien se passer». Même analyse de sa femme: «Heureusement que c'est arrivé ici et pas dans le désert». Oui, c'est le moins que l'on puisse dire.
N'empêche, quelle série en quelques jours.
Impossible de dormir. Nous regardons un film qui n'est pas fait pour nous apaiser: une histoire d'enfant disparue, de réseau pédophile et de sadisme psychologique, Captives (un choix fait par hasard, nous écrémons depuis quelques jours le filmographie de Ryan Reynolds, un acteur que je n'aime pas (c'est bizarre, les goûts: pourquoi la tête d'Edward Burns "me revient", et pas celle de Ryan Reynolds? Un problème de mollesse des traits, d'énergie transmise, sans doute)).
Note
1: deux jours plus tard: Non, on m'a précisé depuis que P. a montré des photos des chameaux. (Il va mieux. Pas vraiment un AVC, mais on ne sait pas de quoi il s'agit. Visage paralysé. Les médecins lui ont interdit le marathon.)