lundi 10 mars 2014
Kaos
Par Alice, lundi 10 mars 2014 à 23:17 :: 2014
J'ai vu ce film il y a trente ans ou presque. J'ai attendu de le revoir toutes ses années, pensant qu'il y aurait, qu'il y aurait forcément, une rétrospective Taviani au Reflet un jour ou l'autre.
Las.
Il est désormais disponible en DVD, depuis 2006, et je ne le savais pas. Mais quand le paysage est l'un des héros principaux, il faut la salle de cinéma, il n'y a qu'elle pour donner de l'espace à l'espace.
«Je suis né dans le chaos, non métaphoriquement, mais réellement, près d'une forêt qui s'appelle ..., ce qui veut dire chaos.»
Impressions non triées. L'ouverture, les œufs dénichés, le corbeau moqué parce qu'il couve, le corbeau bombardé avec ses œufs faisant remonter Lacoon (cherchant des images de tragédies italiennes, ne trouvant que de la tragédies antique grecque ou classique française), le paysage râpé et la silhouette des femmes, taille serrée et jupe longue me ramenant à Sergio Leone, parenté évidente soudain des paysages et personnages de Sergio Leone (le début d'Il était une fois dans l'Ouest), la vie longue et le malheur et la cruauté et la compassion, le Pasolini de l'Evangile de Matthieu, y a-t-il une compassion spécifiquement italienne, peut-être est-ce pour cela que Tabucchi est si proche du Portugal (la saudad), et les yeux des morts, et Pirandello.
Je me souvenais de ce film en noir et blanc, il est éblouissant de lumière sur fond jaune, blanc et bleu.
Las.
Il est désormais disponible en DVD, depuis 2006, et je ne le savais pas. Mais quand le paysage est l'un des héros principaux, il faut la salle de cinéma, il n'y a qu'elle pour donner de l'espace à l'espace.
«Je suis né dans le chaos, non métaphoriquement, mais réellement, près d'une forêt qui s'appelle ..., ce qui veut dire chaos.»
Impressions non triées. L'ouverture, les œufs dénichés, le corbeau moqué parce qu'il couve, le corbeau bombardé avec ses œufs faisant remonter Lacoon (cherchant des images de tragédies italiennes, ne trouvant que de la tragédies antique grecque ou classique française), le paysage râpé et la silhouette des femmes, taille serrée et jupe longue me ramenant à Sergio Leone, parenté évidente soudain des paysages et personnages de Sergio Leone (le début d'Il était une fois dans l'Ouest), la vie longue et le malheur et la cruauté et la compassion, le Pasolini de l'Evangile de Matthieu, y a-t-il une compassion spécifiquement italienne, peut-être est-ce pour cela que Tabucchi est si proche du Portugal (la saudad), et les yeux des morts, et Pirandello.
Je me souvenais de ce film en noir et blanc, il est éblouissant de lumière sur fond jaune, blanc et bleu.