vendredi 26 juillet 2013
La presse chez ma tante
Par Alice, vendredi 26 juillet 2013 à 20:17 :: Revue de presse
Je lis Paris Match, toutes dates confondues, les trente ans de la mort de la mort de Grace de Monaco, le mariage de William et Kate, la naissance de George, les deux mille jours des Kennedy au pouvoir…
Je lis Le Berry républicain du jour.
Note : Un peu par hasard, je vois ma sœur pour la première fois depuis Noël; elle vient chercher sa chienne avant de rentrer chez elle. Au moment de se séparer, elle me dit :
— Bon, eh bien, à… . Elle hésite.
— Noël, complété-je.
— Justement non, parfois on se croise sans se voir.
Dans ce cas, cela peut signifier un an de plus.
Je lis Le Berry républicain du jour.
Georges le croco
Le Territoire du Nord de l'Australie a offert un crocodile au fils de Kate et William portant le même prénom, George. Le reptile est né le jour où Kate a officialisé sa grossesse.
Les espions qui venaient du Nord
Ils sont séduisants, courageux, intelligents, vertueux et patriotes. Ils maîtrisent plusieurs langues, semblent immortels. «Ils», ce sont depuis quelques années les improbables héros du cinéma sud-coréen: les espions nord-coréens.
Holywood les dépeint en terroristes sans pitié menaçant les Etats-Unis. Mais, pour le cinéma sud-coréen, ce sont des hommes d'action dont les conflits intérieurs symbolisent le drame politique dont la péninsule coréenne est le théâtre depuis la fin de la guerre en 1953.
[…] c'est «la diplomatie du rayon de Soleil», menée par la Corée du Sud de 1998 à 2008, pour encourager les contacts entre les deux frères ennemis, qui a encouragé les cinéastes sud-coréens à présenter les Nords-Coréens de façon plus empathique.
Hier agresseurs froids et maléfiques, ils endossent, désormais, le costume d'agents à visage humain, hantés par le régime sanguinaire dont ils sont les sicaires. Ces films, qui il y a vingt ans, auraient été impensables, connaissent un grand succès auprès des jeunes Sud-Coréens qui n'ont aucune mémoire des horreurs de la guerre.
Depuis 2010, une dizaine de ces productions a été programmée dans les salles obscures en Corée du Sud (ou sont en cours de tournage) avec, à l'affiche, de grands acteurs. Kim Ki-Duk, le réalisateur de Pieta, Lion d'or à Venise, prépare actuellement Red Family (Famille Rouge), sur la vie d'un groupe d'espions passant pour une famille ordinaire du Sud.
Le Nord est une «inspiration idéale», souligne le critique Kim Sun-Yub. C'est un pays si mystérieux, si peu connu, que l'imagination se substitue souvent à la réalité. La mort du dirigeant Kim Jong-il, en décembre 2011, a aiguisé l'intérêt des cinéastes, affirme Jang Cheol-Soo, auteur de Secretly, Greatly, qui a fait 6,9 millions d'entrées depuis sa sortie en juin. «C'est un sujet qui peut s'adapter à plusieurs genres — films d'action, thrillers, films d'amour et même des comédies.»
Note : Un peu par hasard, je vois ma sœur pour la première fois depuis Noël; elle vient chercher sa chienne avant de rentrer chez elle. Au moment de se séparer, elle me dit :
— Bon, eh bien, à… . Elle hésite.
— Noël, complété-je.
— Justement non, parfois on se croise sans se voir.
Dans ce cas, cela peut signifier un an de plus.