Alice du fromage

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Billets qui ont 'abeille' comme mot-clé.

lundi 13 février 2023

Bzzz

J'ai une ruche !

Oui, bon, pas exactement. Ma sœur m'a offert un parrainage pour mon anniversaire. Avec une appli (3bee) à télécharger pour suivre le travail, le poids quotidien de la ruche (comment ça, ça varie quotiennement en plein hiver?)
Bref, ça fleure (hihi) bon le truc bobo, mais d'un autre côté, c'est une idée astucieuse pour financer son activité. "Ma" ruche est en Seine-et-Marne, je n'ai pas compris (mais pas vraiment cherché) s'il y en avait partout en France.

H: — C'est vrai k'c'est sympa, une ruche. C'est mieux que louer une fourmilière.

jeudi 18 avril 2019

Retour

Voir le chirurgien, passer à la radio, s'exercer à descendre les escaliers avec la kiné («Pliez le genou, il faut que le pied gauche dépasse le pied droit»), récupérer tous les papiers (ordonnances, bulletin de sortie, bilans sanguins) auprès des infirmières : «vous pensez que je pourrai sortir à quelle heure? — Oh, en début d'après-midi. — Mon repas est prévu? — Mais oui.»

J'appelle H. pour lui dire de ne pas se presser, ça tombe bien il est en pleine livraison (le prototype du projet sur lequel il travaille depuis un an).

Je range mes affaires en clopinant, je déjeune, le téléphone sonne: «je suis en panne à Belle Epine». Exaspération de la voix, trois heures de sommeil, une voiture révisée il y a quinze jours. Exploration rapide des possibilités: il s'occupe de la voiture, du dépanneur, de son propre rapatriement; je me débrouille pour rentrer de mon côté.

Clopin-clopant jusqu'à l'ascenseur avec le gros (mais pas lourd) sac de sport, attente au secrétariat (le pied en l'air qu'ils disaient) qui m'appelle un taxi pour aller à la gare de RER (je sais que H. va m'engueuler, mais même si ce n'est pas le plus confortable, c'est tout de même le plus rationnel, le plus rapide, pour traverser diamétralement la région parisienne).

Descente des escaliers marche à marche (je n'ose pas prendre les escalators, je ne suis pas assez rapide, peur de tomber), tourniquet, quai, voiture pour Marne-la-Vallée. Changement à Nanterre Préfecture, RER pour Boissy-St-Léger, je monte. De l'autre côté du couloir, un jeune homme dort à poings fermés allongé sur trois banquettes, genre migrant à la rue, le jean fendu le long de la raie des fesses. Il est sans slip. Il sent mauvais du côté du supportable.
Plus tard, vers St-Maur, il se mettra à tousser à fendre l'âme. Nous passagers nous nous regarderons, sans savoir ce que pense chacun. Pitié, gêne, dégoût, indignation comme les deux dames qui sont descendues plus tôt «ah, c'est bien le RER»?
Je pense à R. qui expliquait que soigner les immigrés illégaux (il n'y avait pas encore de "migrants" à l'époque) était une mesure de santé publique.
Nous nous regardons, ne disons rien, ne ferons rien. Qu'a-t-il traversé, qu'a-t-il vu, quel espoir représentions-nous, qu'avons-nous déçu? Il faudrait le réveiller, le doucher, le nourrir, l'habiller.
Nous partirons. Les passagers descendent un à un de station en station, je reste la dernière. Il dort.
Je descends au terminus. La rame repart, il dort toujours.

O. arrive avec retard. Quelques minutes plus tard je suis chez moi.


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Les ruches de Notre-Dame sont saines et sauves. Je ne comprends pas comment c'est possible.
Inquiétude pour les faucons crécerelles: où vont-ils nicher?

mardi 27 mars 2012

Les abeilles solitaires

J'ai découvert leur existence aujourd'hui, grâce à une collègue qui en a dans son jardin. Elles font des trous dans la terre, pondent, s'en vont. Pas de ruche, pas de reine.
Les jeunes abeilles sortent en août.
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