samedi 27 mai 2017
Vacance (au singulier)
Par Alice, samedi 27 mai 2017 à 13:21 :: 2017
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samedi 27 mai 2017
Par Alice, samedi 27 mai 2017 à 13:21 :: 2017
jeudi 9 juin 2011
Par Alice, jeudi 9 juin 2011 à 14:37 :: 2011
Il faut, du reste, ajouter qu'on ne peut imaginer combien, d'une façon plus générale, M.de Charlus pouvait être insupportable, tatillon, et même, lui si fin, bête, dans toutes les occasions où entraient en jeu les défauts de son caractère. On peut dire, en effet, que ceux-ci sont comme une maladie intermittente de l'esprit. Qui n'a remarqué le fait sur des femmes, et même des hommes, doués d'intelligence remarquable, mais affligés de nervosité? Quand ils sont heureux, calmes, satisfaits de leur entourage, ils font admirer leurs dons précieux; c'est, à la lettre, la vérité qui parle par leur bouche. Une migraine, une petite pique d'amour-propre suffit à tout changer. La lumineuse intelligence, brusque, convulsive et rétrécie, ne reflète plus qu'un moi irrité, soupçonneux, coquet, faisant tout ce qu'il faut pour déplaire.
Proust, Sodome et Gomorrhe, p.1090, Pléiade Clarac
jeudi 2 juin 2011
Par Alice, jeudi 2 juin 2011 à 14:10 :: 2011
jeudi 23 décembre 2010
Par Alice, jeudi 23 décembre 2010 à 06:41 :: Réflexions méta-bloguiennes
Si je ne me lève pas et ne finis pas le billet que je veux mettre en ligne depuis une semaine, je vais m'en vouloir et être de mauvaise humeur.
Si je me lève, je n'aurai pas assez dormi et je serai de mauvaise humeur.
C'est à peine un dilemme en fait : puisque le résultat sera le même, autant se lever, ça évite les regrets. Mais ça augmente les risques de se faire gronder (les engueulades, pour être précis).
mercredi 22 décembre 2010
Par Alice, mercredi 22 décembre 2010 à 19:12 :: 2010
jeudi 7 janvier 2010
Par Alice, jeudi 7 janvier 2010 à 18:17 :: 2010
lundi 2 juin 2008
Par Alice, lundi 2 juin 2008 à 06:06 :: 2008
jeudi 17 janvier 2008
Par Alice, jeudi 17 janvier 2008 à 22:30 :: 2008
La première fois que j'ai la tête dans le cul chez le coiffeur
J'espère que vous n'avez pas lu le titre trop rapidement : j'ai bien écrit "chez le coiffeur" et non "du coiffeur".
Ces précautions prises, je peux vous narrer mon anecdote, révélatrice des étincelles que peut provoquer ma vivacité d'esprit lorsque je manque de sommeil.
Vous aurez remarqué que ce n'est pas la première fois que je vous raconte l'une de mes aventures palpitantes chez le coiffeur. Souvenez-vous de l'haleine délicieusement mentholée de ma crinière ou de ma rencontre avec une actrice de Plus belle la vie.
Aujourd'hui, c'est justement le coiffeur de l'actrice en question qui m'a coupé les cheveux, le titulaire habituel de la charge - le détenteur privilégié de la fonction, devrais-je plutôt dire -, n'ayant plus de case pour moi dans son agenda.
Mon coiffeur du jour est très bavard - du moins pose-t-il beaucoup de questions, sur lesquelles je rebondis, autant par politesse que pour éviter d'avoir à parler, par de recurrents "et toi ?".
Ainsi :
"- Alors les fêtes ça s'est bien passé ? tu as fait quoi ?"
"- Bah j'ai fait ça en famille sur Paris, ET TOI ?"
Ou encore :
"- Tu habites dans le quartier ?"
"- Oui, dans la rue, même, ET TOI ?"
Et même :
"- Et ton copain, il fait quoi dans la vie ?"
" - (...) [j'ai donné la bonne réponse mais je maintiens la confidentialité ici], ET TOI ?"
Et puis, tête dans le cul, oblige, ça a fini par donner ça :
"- Et tu fais quoi dans la vie au fait ?"
" - (...), ET TOI ?"
"- Ben moi je suis coiffeur"
(putain, quel con je fais parfois…)