mercredi 8 février 2012
Sauvez l'ACBB, le club d'aviron de l'Ile de Monsieur
Par Alice, mercredi 8 février 2012 à 14:28 :: 2012
C'est le club qui vend un calendrier intéressant (pour certains), et plus sérieusement, celui qui a organisé la traversée de Paris.
La mise en place des navettes fluviales du Pont d’Issy au Pont de Saint Cloud va entraîner sa disparition : impossible de maintenir une activité avec un passage toutes les 10 minutes (1 trajet dans chaque sens toutes les 20 minutes, soit un passage toutes les 10 minutes).
Si vous voulez réagir, il faut donner votre avis ici avant le 3 mars 2012.
Si vous habitez l'Île de France et utilisez les transports en commun, vous êtes concerné par cette concertation (il n'est pas nécessaire d'être riverain): le prix de votre titre de transport tiendra compte de ces investissements.
Argumentaire contre le projet à individualiser
(Si vous êtes pour le projet, je vous laisse trouver vos arguments tout seul).
1/ Fermeture des Activités nautiques
La mise en place de Voguéo entraînera l’arrêt des activités nautiques;
le licenciement de 15 salariés des clubs;
la fin de la pratique des 900 rameurs, 500 kayakistes, 150 voileux, dont environ 600 jeunes de 10 Ã 25 ans;
la fin de la pratique des scolaires (1500 élèves / an);
la fin de la pratique des personnes liées du Conseil Général 92 (1500 à 2000 personnes / an).
2/ Déficit structurel :
Le Stif admet qu'il est impossible d'équilibrer le projet. Le déficit prévu atteindrait 50 % des coûts de fonctionnement (estimés à 25 millions € pour 10 millons € de recettes).
3/ Le CG92 et les communes du Syndicat Mixte ont investi 45 millons € dans la base nautique en 2007 (pour la fermer en 2013??!).
4/ Le trajet ouest entre la Tour Eiffel et le Pont de Suresnes est parallèle au tramway T2. Il ne présente pas d'intérêt en terme de transport public puisque les temps pour faire ce trajet seront 2 ou 3 fois plus longs que le tramway.
Quand on utilise Voguéo, on se rend compte qu'il est surtout utilisé par les touristes (mais le Stif, ce sont les Franciliens qui le paient).