Alice du fromage

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Billets qui ont 'procès' comme mot-clé.

samedi 24 avril 2021

Des explications tardives

Certains ici se rappellent peut-être du patron de H. devenu fou en décembre 2016, folie qui a obligé H. d'abord à abandonner un projet de filiale aux US (si tout s'était passé comme prévu, aujourd'hui nous vivrions dans le Delawaere), ensuite à quitter la société de B.

Nous savions que B. était en litige depuis des années (depuis 2005) avec une autre entreprise (Te***og devenue T***net) à qui il avait promis de conclure un pacte d'actionnaires. Ce pacte n'avait pas été réalisé, B. argant que Te***og n'avait pas les moyens de payer les 100k€ d'entrée au capital. Les procès, appels, cassation, se succèdent depuis lors1.

En juillet 2016, B. était débouté. Il allait falloir indemniser T***log. Restait à savoir de quelle somme.
« Il résulte donc du dispositif de l’arrêt du 21 juillet 2016, tel qu’éclairé par ses motifs, que […] la cour […] reste saisie […] de l’indemnisation des préjudices subis par la société T***net et des demandes fondées sur l’article 700 du code de procédure civile. Il en résulte également qu’il a été définitivement jugé que la société T***net n’avait pas commis de faute dans l’exécution du protocole de sorte que la cour n’a pas à apprécier la demande de M. X tendant à voir déclarer la société T***net responsable de l’inexécution du protocole et à la débouter de ses demandes sur ce fondement. »
Un expert devait rendre son rapport fin 2016.
(Est-ce une des raisons de pétage de plomb de B.?)
L'expert a rendu son rapport en 2019. Evidemment, entre 2005 et 2019, la société a pris de la valeur, notamment du fait du travail de H.

B. est condamné à verser huit millions d'euros.
Finalement ce n'est pas plus mal de ne pas avoir monté de filiale aux US et d'avoir quitté le navire: H. était mandataire social et Dieu sait ce qui aurait pu lui être reproché ou demandé.



Note
1 : Je n'ai réussi à ouvrir ce lien qu'une fois, après il faut s'inscrire. Cour d'appel de Paris, Pôle 5 - chambre 8, 15 décembre 2020

mardi 3 novembre 2015

Sept ans de réflexion

Skiff et grec. Le quatre Coureuse a été cassé samedi. Collision ave un huit.

JDC (journée Défense et Citoyenneté, à peu près) pour O.
— C'était bien?
— On a mangé à la cantine. Ce n'est pas très bon, mais c'est copieux.
— Arrête, on dirait Astérix gladiateur!
— Il y avait un test de vocabulaire, il fallait dire si le mot existait ou pas, on avait entre trois et cinq secondes. Il y en a plein qui ne connaissait pas "liseron".
— Et serpolet? Tu connais "serpolet"?
Non, il ne connaît pas. L'odeur d'amande amère du liseron est une odeur que j'aime beaucoup.


Ajoutons qu'Enard a eu le Goncourt, Enard, qui fut la cause indirecte de "l'affaire JA" de 2008: JA avait écrit un billet insultant contre Enard et Zone, le blogueur Pedro Babel avait répondu, JA était devenu agressif et omniprésent (sa grande force : le temps que ce chômeur peut passer derrière l'écran contre nous pauvres tâcherons occupés à gagner notre croûte), Pedro Babel avait cédé et retiré son billet tandis que JA écrivait à tous les commentateurs du billet de Babel pour les insulter…

C'était il y a sept ans presque jour pour jour.

Indignée par la faculté de JA à faire disparaître d'internet les preuves de son agressivité et de son harcèlement1, j'ai décidé sur un coup de tête (et contre l'avis de PZ («cela va mal tourner et tu vas être malheureuse»: je me souviens de ses paroles en sortant du Bugsy comme si c'était hier)) de créer un groupe secret sur FB pour y collecter les traces conservées par les uns et les autres (copies d'écran, pdf, etc) des blogs et conversations disparus d'internet.

Puis cela a dégénéré.

Je n'en ai pas parlé tout le temps que cela a duré, par superstition, pudeur, correction; je songe maintenant à retracer la chronologie des faits. Je crée une rubrique "affaires JA", au pluriel, parce qu'il y a une affaire en mars-avril 2007, plutôt sur la SLRC, puis une affaire à partir de juin 2009, plutôt sur FB, se ramifiant en trois procès. On verra bien si j'ai l'occasion de m'y pencher de temps en temps, certains soirs.

PS : JA nous doit encore quelques centaines d'euros, sentence du procès en correctionnel. La dernière fois que les avocats nous ont contactés pour nous en parler (février 2015), ils ont également proposé que nous fassions disparaître d'internet toutes les traces de cette affaire: les bras m'en sont tombé, JA n'a vraiment rien compris à ce qui m'avait scandalisée (et me scandalise encore, dans le principe). Nous avons refusé : que les traces restent, cette fois-ci.
Depuis ce refus, nous n'avons plus entendu parler de rien.


Note
1 : Même Didier, qui avait tenu tête si drôlement à JA dans une autre querelle en 2007 (précédente affaire dite "querelle des Infréquentables" résumée ici qui faisait que JA me détestait), même Didier, donc, avait fini par mettre ses billets hors ligne, tandis que concernant les traces de cette querelle sur la SLRC, JA avait fait pression sur le webmestre pour qu'il mette les conversations hors ligne.

dimanche 15 février 2015

Deux jours

Samedi : glandé (après m'être fidèlement levée à 4h56 pour travailler une heure quoi qu'il arrive, comme j'essaie d'en prendre l'habitude (cela m'arrive régulièrement: je me dis que je ne peux pas travailler le soir car je m'endors, alors il faut que je travaille le matin; puis je n'arrive pas à me lever le matin — alors je me dis que je vais travailler le soir. (Un jour j'arriverai à établir une routine, je me le jure !) Comme c'était samedi, je me suis recouchée.) Paresseusement vidé la chambre de A. pour Baptiste qui vient deux jours. Passé beaucoup de temps sur internet. Je me suis aperçue que le blog de writ était toujours actif: mais pourquoi l'avais-je cru abandonné? J'ai oublié.
Note pour mémoire : les procès avec JA arrivent à terme et celui-ci souhaiterait qu'on efface tous les billets relatifs aux procès ("différends", s'exprime pudiquement l'avocat): il faut donc en conclure que JA n'a rien compris à ce qui m'avait (nous avait) motivée à l'origine: qu'il cesse d'effacer ses méfaits en intimidant ses victimes.

Dimanche : sortie pour la première fois depuis le 25 janvier. Très belle sortie, à la nage, équipage parfait et bassin plat. Personne ou presque, les jeunes sont en vacances.

Je vais essayer de mettre une photo à chaque sortie dans l'espoir de saisir l'arrivée du printemps, mais ne vous faites pas trop d'illusions: je suis nulle pour ce genre de choses, j'oublie de prendre les photos, les photos ne comptent pas assez pour moi.

10h50, en regardant vers l'aval. A partir du ponton.




Un huit (de pointe!) est envisagé, le bateau est préparé. Paradoxe: à Neuilly, Vincent très attentif à la sécurité projette de nous faire ramer en huit (de couple) sans s'inquiéter de l'étroitesse et du peu de longueur du bassin; à Melun où tout est plus laxiste, où nous disposons de quinze kilomètres de bassin et de la largeur de la Seine pour tourner, mes compagnons de ce matin paraissaient persuadés que nous n'y arriverions pas, et d'abord à rassembler neuf personnes qui ne feraient pas faux bond. (La première difficulté en huit est d'être discipliné et fiable: il faut être là et à l'heure, sinon le bateau ne peut pas partir. Je ne comprends pas pourquoi ce serait plus difficile que de réunir une équipe de foot, mais les autres rameurs ont l'air pessimistes. D'un autre côté on peut jouer à dix tandis qu'on ne peut pas ramer à sept dans un huit.)
Je convainc Stéphane de prévoir une yolette de pointe la semaine prochaine. A suivre!

Je commence le "nettoyage" des deux blogs: passage en html, conversion des photos, indexation de vehesse, en travaillant jour par jour (par exemple, aujourd'hui, revu tous les billets publiés un 15 février). J'ai l'impression que ces travaux font remonter le googleranking. En tout cas les stats remontent sans que je sache pourquoi car les stats de free ont diminué en qualité et ne donnent plus les mots-clés des recherches ou les sites ayant mis un lien vers mes blogs.

Incidemment, il se trouve que c'est le 15 février 2011 que j'avais expliqué pourquoi JA était poursuivi au pénal. Quand je pense que s'il n'a pas été condamné à publier le jugement sur son blog, c'est parce que les juges ont estimé qu'il s'était écoulé trop de temps depuis les faits!

mardi 10 juin 2014

Tribunal

C'est un peu comme à les feuilletons américains, sauf que c'est dans les tribunaux français : vous vous retrouvez accusés de ce pour quoi vous avez porté plainte.

(Mais bon, c'est très intéressant, chacun devrait aller passer quelques après-midis dans les tribunaux pour comprendre deux ou trois choses de la procédure.)

(Ce billet pour mémoire. Pour ceux que ça intéresse, le jugement sera rendu le 9 septembre).


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J'ajoute des précisions un an plus tard, quand tout cela est en train de devenir du passé et tombe dans l'oubli : il s'agissait de l'audience d'appel en correctionnel. Nous avions gagné en première instance.
Des cas terribles dans la salle, une avocate présente par hasard (et n'ayant donc rien préparé — sans doute son client n'a-t-il pas payé); un homme à la limite de la crise de nerf, c'est la quatrième fois que son audience est reportée; un autre semble avoir tout oublié bien qu'il ait été pris en flagrant de vol de téléphone dans une boulangerie… Drôle de vie que la vie de juge.
Mécontente de ma "performance". J'ai fait l'erreur de me tourner vers JA pour répondre à une question.
En revanche surprise par son avocat qui a ébauché la question "pourquoi n'avez-vous pas fait appel concernant le procès pour diffamation?" et l'a laissée en suspens, sa voix s'amenuisant: de quelle réponse a-t-il eu peur? Ou a-t-il craint que le tribunal n'apprît que JA nous avait insultés après notre plainte?
Déjeuner tranquille avec JY. Patrick est à Kiev.
Passé à l'école où la gardienne me demande des nouvelles de C.

vendredi 21 février 2014

Affaire Vanneste

Rendez-vous à la librairie allemande. Ajourni, Harry Potter tome 2, un livre sur les verbes, un autre sur les mots du monde moderne (les jeunes sont appelés "génération pratique", c'est amusant cet écart avec nos analyses françaises). Comment devenir allemand, écrit par un Anglais. Décidément, même sans colonie, les Anglais continuent d'adorer ne pas être chez eux et écrire sur le monde.

J'avais posé une journée de congé pour aller au tribunal («— Tu sais quelle chambre c'est? — La même que d'habitude, celle de Flaubert ou Baudelaire.» Et je m'émerveille de tant de constance à travers les années.)

Nous avons pris un café dans l'un des cafés les mieux protégés de la capitale,…





…tant et si bien que nous avons failli ne pas pouvoir entrer dans la salle — comble, mais avec un peu d'obstination nous avons pu nous y installer, pour découvrir que la première affaire jugée était une plainte contre les propos de Vanneste.
(Le début de l'audience a été pertubé par un incident à la fois comique et désagréable, assez confus pour l'assistance: apparemment il n'y avait pas de partie civile dans cette plainte, mais au dernier moment un homme a voulu que son association soit reconnue partie civile alors qu'il n'avait pas respecté les règles et délais pour ce faire, il a fini par être emmené hors de la salle par des policiers tandis que la présidente lui disait: «Ce sont les mêmes règles qu'hier, vous n'allez pas interrompre le tribunal tous les jours», à quoi l'homme a répondu quelque chose qui accusait la juiverie internationale de l'empêcher de parler: qu'est-ce que ce singe?)

A suivi l'exposé des faits reprochés à Vanneste, avec projection d'une vidéo sur Youtube.
Franchement, j'ose le dire parce que j'espère être à l'abri de toute accusation d'indulgence envers les homophobes, cette accusation ne tient pas la route. Je crois que le combat de certains homosexuels finit par ressembler au combat de certaines féministes: à protester contre tout et n'importe quoi, il perd de sa force, de son impact, il émousse notre capacité de mobilisation pour les vraies causes, en tout premier lieu celles qui mettent en jeu la violence physique.

Pour résumer à peu près, Vanneste a donné une interview (ou fait une déclaration?) sur une chaîne Youtube (je crois) disant à peu près que les homosexuels sont narcissiques, qu'ils n'ont pas d'enfants et un double revenu (dinkies, double income no kids) ce qui les amènent à progresser vite dans les organigrammes, d'où leur omniprésence médiatique et politique, ce qui leur permet d'influencer (sournoisement?) la pensée du public. Or les citoyens ont besoin de dirigeants politiques qui leur ressemblent et qui aient les mêmes problèmes qu'eux (sous-entendu, pas d'homos riches sans enfants et sans problème).

Entendre cela dans une salle de tribunal, avec tout le décorum, le silence, la mise en scène, adéquats, ne fait que faire ressortir davantage le ridicule des propos. Porter plainte contre ça? Mais cela mérite un éclat de rire! D'ailleurs l'avocat lui-même a commencé par dire qu'il connaissait des hétéros très narcissiques (ou citait-il Anatrella? je ne sais plus). Et amenez-moi un dirigeant politique hétéro ayant les mêmes problèmes que moi! Quand on sait la tête qu'ils font dans le métro, quand je pense à Ségolène Royal rallongeant avec un mois de préavis les vacances de la Toussaint, bousculant ainsi l'équilibre de familles ayant soigneusement calculé comment faire garder les enfants pendant les vacances…

Incitation à la haine contre les homosexuels? Non, je ne le crois pas. Ceux qui haïssent les homos n'ont pas besoin de ça, c'est déjà trop raffiné, les autres vont juste secouer la tête, rire ou hausser les épaules. (Et aujourd'hui, dire qu'il n'y a qu'à donner la GPA aux homos, comme ça ils auront des enfants, problem solved, Vanneste sera content!)

Enfin bref.
Nous étions au tribunal pour assister au procès de RC, je mettrai un lien quand j'aurai écrit quelques mots sur le sujet. En attendant il y a le compte rendu de L'Express, qui rend bien compte de l'ambiance dans la salle.


(Pour info, la buvette a fermé en avril 2014.)

vendredi 18 novembre 2011

Une première étape de franchie

Gagné au pénal contre JA. Il y a encore pas mal d'étapes avant d'être sortis de cette histoire (d'autres procédures, un appel possible), mais c'est déjà un grand soulagement.

Il faudrait que je retourne ramer. J'ai la flemme (une histoire de chaussures, de talons, sur le gravier enrobé du parvis de la Défense. A quoi tiennent les choses.)

Bon, encore une machine à étendre et je vais me coucher. Ou je traduis Hamburger. Je ne sais pas.

dimanche 9 octobre 2011

Empreinte

— Vous avez bien dormi ? nous a-t-il été gentiment demandé avant le procès.

Avant oui, mais depuis, non. La nuit suivante, pas dormi (le vin? la tension?), la nuit d'après, malade, cette nuit, des rêves me ramenant encore et encore dans cette chambre de tribunal où nous avons passé un après-midi à écouter des histoires de camions volés, vendus, inclus ou non dans des inventaires, d'interdiction pour des mari et fils d'entrer en contact avec leur épouse ou sœurs, les craintes d'un avocat futur papa redoutant une audience après l'accouchement.
Je passe mes nuits dans cette pièce de chêne clair, au papier rouge et doré (j'ai cru un moment qu'il s'agissait de pochoirs, mais sans doute pas), dont le plafond à caissons reprend les fleurs du Quinconce.

samedi 12 juin 2010

Jeudi Oulipo, Samedi Chateaubriand.

En écoutant les conférences de l'après-midi sur Chateaubriand (de l'importance du voyage de Chateaubriand en Amérique, mais qu'allait donc faire George Sand toute jeune chez Sosthène de La Rochefoucauld, le pire coureur de l'époque, cet hypocrite prude à qui l'on doit les feuilles de vigne sur les statues de Louvre?), je repensais à cette question posée jeudi: «Quels sont les grands livres (grands auteurs) que vous n'avez pas lus?»

Dante, Cervantès. La Comédie humaine (en entier). Guerre et Paix. Et il me "manque" des Dosteïevski.
Et j'aimerais lire tout Shakespeare.

Et les Mémoires d'outre-tombe.


Chateaubriand : les vrais Républicains ne sont ni à droite ni à gauche. Ils pensent honneur et liberté (résumé personnel de la conférence entendue cet après-midi).

Chateaubriand et Sand: ils se sont rencontrés, ils l'ont chacun raconté dans leur journal, ils l'ont chacun censuré (leur récit est resté dans les brouillons). C'est étrange et mystérieux.
C. à qui je le raconte déduit, logique: «Il nous manque une lettre».

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J'apporte quelques précisions cinq ans plus tard. Il s'agissait d'une intervention en colloque de Jean-Yves. C'était l'époque où JY bouillonnait à cause d'un billet de Jourde. Je crois que ce jour-là j'ai abandonné, il revenait sans cesse à la charge, j'ai donné mon accord pour tout ce qu'il voulait, une nouvelle plainte, cette fois en diffamation. Nous y avons entraîné Emm.

C'est aussi ce jour-là que j'ai eu R au téléphone. Il voulait savoir si le mail qu'il envoyait à RC (pour lui proposer de garder son château était convenable).
En regardant en arrière cinq ans plus tard, je ne peux me défendre d'un sentiment d'amertume.

jeudi 22 avril 2010

La douce profession d'avocat

— Et ça va coûter combien, cette histoire? Parce que je vous préviens, si ça dure cinq ans, je ne pourrai pas donner ça tous les ans ou tous les dix-huit mois. Quand on me demande conseil au sujet d'une action en justice, je réponds toujours de ne se lancer que si l'on n'a pas besoin d'argent et qu'on a le temps.
En d'autres termes c'est très zen comme principe: seul celui qui s'en moque peut attaquer en justice, celui qui n'a besoin de rien et accepte de tout perdre. Comment expliquer cela à ceux qui croient à La Justice et qui se pensent bafoués?)
L'avocat acquiesce : — Oui, au Japon on dit que gagne celui qui tient le plus longtemps.

Je n'ai pas ajouté, parce que je n'avais pas encore analysé la situation, que la multiplication des plaignants dans une même affaire multiplie les honoraires d'avocat mais divise les espoirs de rétribution de chacun quand la personne poursuivie n'est guère solvable.

Autre proverbe : Un avocat est payé pour trouver des problèmes, pas des solutions.
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