Ramé à la nage du quatre barré (pour la première fois au commande de la barre au pied). Ça tangue moins que la semaine dernière, mais je me demande si ce n'est pas comme dans les voitures: les passagers seraient moins secoués à l'avant qu'à l'arrière…
J'ai accepté de participer à une randonnée au Bugey en septembre prochain — bien que j'avais décidé de ne plus participer à ce genre d'aventure: il leur manquait un rameur, je ne sais pas dire non (je ne souhaite pas dire non — quelque chose de superstitieux: si on me demande, c'est qu'il y a peut-être quelque chose qui m'attend). Je verrai bien si je m'intègre mieux à Melun qu'à Neuilly.
Dormi. Dix minutes avant le repas, cinquante après, j'ai mal aux épaules et aux cuisses, depuis que C. m'a parlé de micro-déchirures des muscles, je crois pouvoir dire que je suis "déchirée". Ce que je ne comprends pas, c'est que ces impressions ne diminuent pas: je m'entraîne trop ou pas assez? (trop pas assez souvent?)
Fini de tailler l'herbe de la pampa, largement éclairci
le rosier grimpant qui n'a pas beaucoup fleuri l'année dernière. Je n'ai pas fini. Une heure et demie de jardinage par semaine… Allons, c'est mieux que rien.
Le soir, encore des bricoles. Je n'en finis plus du quotidien (et que raconter ici?): couvrir le Clausewitz, la grammaire grecque, envelopper le cadeau pour Emma, changer les draps, préparer mon sac, choisir de ne pas emmener les affaires d'aviron, etc, etc. Résister à la frustration de n'en voir jamais la fin.
Je lis
Aimer de Gaulle.