Matinée sur Cana, Jn 19, 25-27 et Ap 12.
La professeur : «Ah oui, "spectre de fer"… Regardez dans Genèse 49, la bénédiction de Jacob, je n'y avais pas pensé».
Ces professeurs qui non seulement connaissent la Bible par cœur, mais les chapitres ou les versets, et font des associations à partir de quelques mots, scrupuleusement traduits par les mêmes mots à des pages d'écart… Comment fait-on? Suffit-il de lire beaucoup, souvent? — Mais je ne retiens pas les chapitres ou les versets.

Lire avec des yeux neufs. Quasi impossible (sauf quand je traduis. Alors tout me paraît neuf). Lire les noces de Cana et découvrir pour la première fois — grâce aux questions posées — qu'il n'y a qu'un nom propre dans la péricope. Apprendre que ce récit n'apparaît que chez Jean. Etc, etc. Apocalypse 12 fait écho à la Genèse, au moins en partie.


Suite du colloque. Des envies d'Arabie et de Moyen-Orient, une nostalgie de ce que je n'ai pas connu. Comment peut-on être nostalgique de ce qu'on n'a pas connu?
Photos de Jérusalem et autour datant d'avant 1920. Plaques de verres. Trésor des communautés religieuses.

Starbucks (pour attendre. J'adore leur café au lait de saison, au potiron, au pain d'épice…) en lisant Les aventurières du Sinaï.
Le pont aux espions. Je me souviens de notre surprise à Postdam: il est très court.
Un beau film, mais qui me donne trop cette impression de "catéchisme à l'usage des jeunes Américains". C'est un aspect que je trouve à la fois sympathique et démodé, il me manque un peu de cynisme, c'est vraiment trop gentil.
La douleur est de voir la façon dont est traité l'espion russe et de songer à Guantanamo (Essential Killing en forme de gifle).