jeudi 27 décembre 2007
Moi aussi je peux parler de Carla Bruni
Par Alice, jeudi 27 décembre 2007 à 01:00 :: 2007
Carla Bruni ne m'avait jamais spécialement intéressée — ayant davantage l'occasion de rencontrer le nom de sa sœur (ou demi-sœur?), Valéria Bruni-Tedeschi, cinéma oblige — jusqu'au jour où mon amie F., venue déjeuner, nous dévoila les folles aventures de la famille Enthoven, ses voisins sur la Côte d'Azur.
J'appris alors que Carla était sortie avec le père avant de débaucher le fils (suis-je en train d'enjoliver, ou F. nous raconta-t-elle des rendez-vous secrets dans les buissons en cachette du père?), fils qui dans le même mouvement abandonna Justine, fille de BHL.[1]
Carla Bruni et Raphaël Enthoven ayant eu un garçon, F. concluait, pensive: «Je me demande à quoi pense le grand-père quand il se penche sur son petit-fils.»
Jean-Paul Enthoven a écrit une critique des Antimodernes dans Le Point en mai 2005. C'est à lui que je dois ma découverte d'Antoine Compagnon.
Et c'est à F. que je dois un beau succès auprès de mon chef, s'extasiant à son retour de vacances sur la "nana-canon" (il parle à peu près comme cela) que "se sortait" (même remarque) Jean-Paul Enthoven qu'il avait croisé sur une plage quelconque de la planète: «Vous ne savez pas qui c'est? Mais si, c'est Carla Bruni, celle qui...» Etc.
Notes
[1] Tout cela est raconté dans Rien de grave, roman à clé de Justine Lévy.