Le monde fantastique d'Oz. Assez lent à démarrer, une trame narrative parfois trop lâche (incohérences ou manques de détails pour lier deux événements), mais de très jolies images, des couleurs très vives, un héros aux multiples défauts, prétentieux et séducteur, trois sorcières, rouge, verte, blanche, la rouge incontestablement
la plus jolie.
En mineur (mais nous pourrions aussi dire que c'est le "message" du film si nous voulions à toute force qu'un film ait un message), c'est une ode à la science, plus précisément au cinéma: le magicien, c'est Edison.
(Et je songe à Lewis Mumford, qui lie Moby Dick
à la science, qui le définit comme l'alliance de la science et de l'imagination rendue possible par le XIXe siècle.)
La fin m'a laissé une étrange impression, j'ai pensé "C'est ainsi que naissent les religions", mais aussi "il ne faut pas désespérer Billancourt", en voyant Oz, la sorcière, la poupée de porcelaine, le majordome et le projectionnisme se mettre d'accord pour ne pas dévoiler la vérité afin que le peuple conserve sa confiance et sa force quand les méchantes sorcières reviendront «car elles reviendront», dit Oz, ce qui nous prépare déjà à une suite. (Ozimandias, ça commence aussi par Oz (pour ceux qui connaissent
The Watchmen)).
Le soir, encore un disque de
The Big Bang Theory. J'avance dans la saison 2. Penny évolue, elle résiste, elle est le regard extérieur sur ce groupe endogamique de chercheurs. Je crois que ce qui me tient dans cette série, c'est l'amitié entre les quatre garçons qui survit à toutes leurs brutalités de langage, à leur franchise asociale.%%%
Les réalisateurs sont tout de même
très allumés.