Exception ce dimanche: remontée à Paris pour aller écouter Philippe([s] de l'escalier, pour ceux qui se souviennent) qui chantait la Misa Tango dans la cathédrale des Arméniens.

Solistes et quintette à cordes en première partie (Julie Alcaraz, soprano; Lucas Belkhiri, pianiste; Andrea Terra, bandonéon; avec le chef et ténor Florian Pereira) pour des mélodies sud-américaines, puis la MisaTango (ici un teaser. Je changerai le lien le moment venu).
Belle messe, très entraînante. J'aime beaucoup le bandonéon, je regrette d'avoir été trop loin pour le voir. Le public retient son souffle dans l'ambiance surchauffée de l'église. Deux écoles, ceux qui applaudissent entre les morceaux de la messe et ceux qui s'abstienne. Je n'ai pas réussi à déterminer ce qu'attendait le chef.

Après le concert, pot rue place Patrice Chéreau (mort en 2013. Comme le temps passe), dans une conformation proche des Cruchons (moins Aline qui a quitté Paris: nous lui envoyons un selfie). Nous parlons trains, RER, boulot et harcèlement moral. J'évoque Le Bal de Sceaux et Laurent nous apprend drôlement qu'une plaque dans Sceaux affiche «Balzac, auteur du Bal de Sceaux». Patrick évoque le Puy du fou qu'il vient de visiter (et les bouchons à la sortie du Puy du fou). Bref, pressés par des horaires de trains, nous balayons le plus vite possible le champ de la vie de chacun en nous promettant de nous revoir.

Gare de Lyon. Le train a un quart d'heure de retard. J'apprends qu'il n'y a plus de train pour Montargis et que deux trains ont été supprimés.
Je serai assise, mais il y a énormément de monde, qui essaie de se rapprocher de Melun ou de Moret. Il paraît qu'à Melun il y a des bus pour Montargis.