jeudi 11 juillet 2013
Monstres Academy
Par Alice, jeudi 11 juillet 2013 à 23:45 :: 2013
Ce n'était pas le film que j'aurais aimé voir avec O., mais ça lui faisait plaisir, alors pourquoi pas.
Rites et traditions des campus américains, cela m'a fait pensé à Hit Girls (! je suppose qu'il est rare que les mêmes personnes voient ces deux films), dans l'ensemble c'est assez ennuyant (mais O. a aimé).
Cependant, il aborde un sujet que j'ai rarement vu évoqué en littérature ou dans des films: le fait que le travail ne fait pas tout, il faut aussi des aptitudes (généralement, le sujet est traité dans l'autre sens: un personnage avec aptitudes qui ne travaille pas). Il s'agit donc d'un dessin animé où le personnage principal échoue. C'est inhabituel (le spectateur attend jusqu'au bout le coup de théâtre qui permettra le happy end. Il n'y a pas de coup de théâtre. La fin est réaliste, sans coup de théâtre, mettant en avant ce que rend possible le travail).
Curieusement, je venais de finir un livre qui abordait à la marge le même sujet: Paul Fournel racontant son amour pour Anquetil: «J'avais dix ans, j'étais petit, brun et rond, il était grand, blond et mince et je voulais être lui.» (Anquetil tout seul, Points Seuil, p.12) Pour Paul Fournel non plus, il n'y aura pas de coup de théâtre. Il y aura déplacement, il découvrira la littérature.
Rites et traditions des campus américains, cela m'a fait pensé à Hit Girls (! je suppose qu'il est rare que les mêmes personnes voient ces deux films), dans l'ensemble c'est assez ennuyant (mais O. a aimé).
Cependant, il aborde un sujet que j'ai rarement vu évoqué en littérature ou dans des films: le fait que le travail ne fait pas tout, il faut aussi des aptitudes (généralement, le sujet est traité dans l'autre sens: un personnage avec aptitudes qui ne travaille pas). Il s'agit donc d'un dessin animé où le personnage principal échoue. C'est inhabituel (le spectateur attend jusqu'au bout le coup de théâtre qui permettra le happy end. Il n'y a pas de coup de théâtre. La fin est réaliste, sans coup de théâtre, mettant en avant ce que rend possible le travail).
Curieusement, je venais de finir un livre qui abordait à la marge le même sujet: Paul Fournel racontant son amour pour Anquetil: «J'avais dix ans, j'étais petit, brun et rond, il était grand, blond et mince et je voulais être lui.» (Anquetil tout seul, Points Seuil, p.12) Pour Paul Fournel non plus, il n'y aura pas de coup de théâtre. Il y aura déplacement, il découvrira la littérature.