mardi 17 juillet 2007
Post incomposé
Par Alice, mardi 17 juillet 2007 à 23:56 :: 2007
J'en ai marre de Safari, j'ai l'impression que Netvaïbes ("Netvibes", c'est plouc, m'a appris Matoo) le fait planter. Zou, sur Firefox. Il paraît, H. dixit, que c'est tout de même à l'usage (de programmeur) Opéra qui respecte le mieux les normes supposées être suivies (j'adore les posts simili-geek. À propos, ceux qui ont besoin d'être réveillés peuvent aller voir ça).
Je suis en train de mettre de la sauce tomate partout. H. me bourre le frigo de plats micro-ondes avant de partir, parce qu'il sait que dans le cas contraire je vais manger des céréales toute la semaine à tous les repas — c'est gentil à lui d'y penser. Et donc comme il n'y a personne pour me rappeler les règles de la vie en société (il faut beaucoup de formes quand on dîne seul), je peux enfin manger devant mon ordinateur.
Le problème, c'est que ça refroidit vite. Et puis ce n'est pas très pratique.
Enfin bon, ce serait le bonheur si je n'avais pas si mal à la nuque. C'est la faute à Bruce Willis, ses films sont vraiment fatigants. Il faut qu'il arrête de boire, ses yeux se pochent de plus en plus. Ou alors il utilise la chirurgie esthétique à l'envers: il se les fait pocher pour avoir l'air intéressant (au fait, il paraît qu'Indiana Jones IV est en préparation). J'ai changé de portable aujourd'hui (l'ancien, c'était ça, je l'aurais bien gardé encore un peu, j'aime les dinosaures, mais il commençait à bugguer trop souvent. Dommage), et je pense que si j'apprends à me servir du nouveau un jour, je devrais moi aussi pouvoir hacker la Maison blanche.
Je retiens que pour survivre, il faut dans la plupart des cas rester dans sa voiture, et qu'il ne faut pas jeter sa vieille CB. Sinon... rien à faire, les réalisateurs des Die Hard ne croient pas au terrorisme idéologique, la motivation des terroristes, in fine, c'est toujours l'argent.
Les cascades... Argh, quelle chorégraphie, ça me fait vraiment de la peine de me dire que la plupart des scènes avec l'avion de chasse doivent être virtuelles. Autre tristesse, les méchants parlent désormais français (je les préfère arabes ou allemands.)
Et puis, toujours, inévitablement, la fille du héros se fait enlever. Heureusement, celle-ci est moins nunuche que Kim Bauer (difficile de faire pire, remarquez).
A midi, j'ai déjeuné avec Paul. Roland de la Poype a sorti un livre, L'épopée du Normandie Niémen, que Paul m'a offert. Le livre regorge d'anecdotes, et ce n'était pas ses chaussettes que La Poype avait perdues lors d'une cérémonie soviétique officielle, mais sa médaille, 35 grammes d'or. Ce livre s'inscrit parfaitement dans la continuité de celui de Grossman. Paul a tenté de joindre La Poype au téléphone pour le féliciter, mais celui-ci était absent. Il faudrait peut-être que j'avoue à Paul que j'avais écrit (jamais eu de réponse)... Bah, on verra bien.
Hier soir, j'ai vu La Traversée du temps. Je n'y serais pas aller de mon propre chef, car je m'étais un peu ennuyée devavant Mon voisin Totoro et Nausicaa. Le grand soulagement, c'est que pour une fois les voyages dans le temps ne sont pas traités de façon tragique. Là encore, ce film est fatigant, l'héroïne passe son temps à courir et à tomber. Et à bien y regarder, sans voyage dans le temps, le film se terminerait de la même façon — à l'accident près.
Quand je suis trop fatiguée, le monde se dérobe, je passe mon temps à vérifier que lorsque je pose quelque chose sur une table, c'est bien sur la table que je le pose, et non à côté (je tâte la table avant de poser le verre). Je vois des ombres dans le coin de mes yeux, toute ligne verticale, arbre, poteau, montant de portière, devient un fantôme possible. Il faut que je regarde l'objet en face pour qu'il retrouve sa qualité d'objet. Le pire ce sont les reflets dans les vitrines des magasins, qui s'animent au fur à mesure que j'avance.
Le plus drôle (je dois passer pour un peu attardée), c'est le temps de latence entre une question posée et ma réponse: il faut que je réalise que c'est à moi que la question est posée (puis blanc) puis me souvenir, grâce à la mémoire immédiate, de ce qu'était cette question, puis la reformuler en moi-même, faire un effort de cadrage (de concentration) et enfin répondre.
Je vais me coucher. Un peu de coca, peut-être.
Je suis en train de mettre de la sauce tomate partout. H. me bourre le frigo de plats micro-ondes avant de partir, parce qu'il sait que dans le cas contraire je vais manger des céréales toute la semaine à tous les repas — c'est gentil à lui d'y penser. Et donc comme il n'y a personne pour me rappeler les règles de la vie en société (il faut beaucoup de formes quand on dîne seul), je peux enfin manger devant mon ordinateur.
Le problème, c'est que ça refroidit vite. Et puis ce n'est pas très pratique.
Enfin bon, ce serait le bonheur si je n'avais pas si mal à la nuque. C'est la faute à Bruce Willis, ses films sont vraiment fatigants. Il faut qu'il arrête de boire, ses yeux se pochent de plus en plus. Ou alors il utilise la chirurgie esthétique à l'envers: il se les fait pocher pour avoir l'air intéressant (au fait, il paraît qu'Indiana Jones IV est en préparation). J'ai changé de portable aujourd'hui (l'ancien, c'était ça, je l'aurais bien gardé encore un peu, j'aime les dinosaures, mais il commençait à bugguer trop souvent. Dommage), et je pense que si j'apprends à me servir du nouveau un jour, je devrais moi aussi pouvoir hacker la Maison blanche.
Je retiens que pour survivre, il faut dans la plupart des cas rester dans sa voiture, et qu'il ne faut pas jeter sa vieille CB. Sinon... rien à faire, les réalisateurs des Die Hard ne croient pas au terrorisme idéologique, la motivation des terroristes, in fine, c'est toujours l'argent.
Les cascades... Argh, quelle chorégraphie, ça me fait vraiment de la peine de me dire que la plupart des scènes avec l'avion de chasse doivent être virtuelles. Autre tristesse, les méchants parlent désormais français (je les préfère arabes ou allemands.)
Et puis, toujours, inévitablement, la fille du héros se fait enlever. Heureusement, celle-ci est moins nunuche que Kim Bauer (difficile de faire pire, remarquez).
A midi, j'ai déjeuné avec Paul. Roland de la Poype a sorti un livre, L'épopée du Normandie Niémen, que Paul m'a offert. Le livre regorge d'anecdotes, et ce n'était pas ses chaussettes que La Poype avait perdues lors d'une cérémonie soviétique officielle, mais sa médaille, 35 grammes d'or. Ce livre s'inscrit parfaitement dans la continuité de celui de Grossman. Paul a tenté de joindre La Poype au téléphone pour le féliciter, mais celui-ci était absent. Il faudrait peut-être que j'avoue à Paul que j'avais écrit (jamais eu de réponse)... Bah, on verra bien.
Hier soir, j'ai vu La Traversée du temps. Je n'y serais pas aller de mon propre chef, car je m'étais un peu ennuyée devavant Mon voisin Totoro et Nausicaa. Le grand soulagement, c'est que pour une fois les voyages dans le temps ne sont pas traités de façon tragique. Là encore, ce film est fatigant, l'héroïne passe son temps à courir et à tomber. Et à bien y regarder, sans voyage dans le temps, le film se terminerait de la même façon — à l'accident près.
Quand je suis trop fatiguée, le monde se dérobe, je passe mon temps à vérifier que lorsque je pose quelque chose sur une table, c'est bien sur la table que je le pose, et non à côté (je tâte la table avant de poser le verre). Je vois des ombres dans le coin de mes yeux, toute ligne verticale, arbre, poteau, montant de portière, devient un fantôme possible. Il faut que je regarde l'objet en face pour qu'il retrouve sa qualité d'objet. Le pire ce sont les reflets dans les vitrines des magasins, qui s'animent au fur à mesure que j'avance.
Le plus drôle (je dois passer pour un peu attardée), c'est le temps de latence entre une question posée et ma réponse: il faut que je réalise que c'est à moi que la question est posée (puis blanc) puis me souvenir, grâce à la mémoire immédiate, de ce qu'était cette question, puis la reformuler en moi-même, faire un effort de cadrage (de concentration) et enfin répondre.
Je vais me coucher. Un peu de coca, peut-être.