Alice du fromage

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Billets qui ont '2017-08-07' comme date.

lundi 7 août 2017

Reprise

Retour au bureau donc infos du matin sur France Inter. Anniversaire : la crise a dix ans (il y a dix ans BNP Paribas décidait de fermer trois de ses fonds monétaires) ; il y a cinquante ans sortait l'album Sgt Peppers des Beattle (le premier juin : j'ai dû louper l'info au moment adéquat).

Encore une phrase énigmatique de mon kiné : « Le nombril est la première cicatrice ». Certes, mais que faut-il en conclure ? (Il faut dire qu'il avait beaucoup insisté pour savoir si j'avais des cicatrices, et pouvoir de suggestion ou pas, pendant les vacances une vieille cicatrice sur la tête, totalement oubliée, était devenue sensible au toucher).
Toujours est-il qu'il ne considère plus utile de me revoir (après cinq séances sur les dix prévues) : me voilà officiellement guérie.

Reprise calme, courrier d'une semaine, trois-cent-quarante-quatre messages dont la plupart ont dû être traités pendant mon absence. Rien d'affolant.

Epluché les armoires des livres désherbés qui ont été reremplies en mon absence (elles ont même dû l'être plusieurs fois). Récupéré entre autres toute une collection de minces guides de voyage publiés aux éditions Seuil ("petite Planète", années 60 à 80 : ce sont plutôt des livres d'histoire), deux Norman Mailer sur Marylin, la biographie de Breton par Béhar, les Berl sur l'histoire européenne. Eu le plaisir contrasté de récupérer Vie et destin en grand format : mais comment peut-on se débarrasser d'un tel livre ?
Et un livre d'Haroun Tazieff sur le volcan Érébus. Le lien relayé par Gilda me trotte dans la tête.
Cela fait une quantité impressionnante de livres à ramener peu à peu chaque soir. A quoi bon ? J'ai été tenté d'aller les reposer, je ne les lirai sans doute jamais. Pas le temps, pas le temps (en réalité, c'est surtout que je le perds sur mon téléphone).
Impossible cependant de les abandonner au pilon.
Et sitôt vus, ils deviennent indispensables.

dimanche 6 août 2017

Aller-retour

Aller-retour à Blois.
En étudiant les quelques livres restés dans ma bibliothèque d'adolescente, j'ai la surprise d'y trouver Le Marxisme d'Henri Lefèbvre. Je sais d'où il vient : de la bibliothèque du curé de mon enfance qui l'avait dispersée (exposé ses livres pour que se servent ceux qui en voulaient) au moment de partir à la retraite. Il me semble avoir également récupéré Que faire ? (titre à vérifier. Quelque chose de ce genre, quoi qu'il en soit). J'ai également de lui Les Médicis dans la collection "Les grandes dynasties d'Europe" aux éditions Rencontre de Lausanne. Je me dis avec émotion que c'est ce qui m'a manqué (enfin, plutôt les Orange-Nassau et les Hohenzollern) durant notre voyage (émotion de constater qu'un livre choisi à vingt ans devient utile trente ans plus tard) et qu'il est désormais facile de trouver l'ensemble de la collection (mais il faudra la lire).

Rentré en écoutant nos éternels podcasts : Jules Verne que A. n'avait pas encore entendu, Tim Burton et le début d'Elvis Presley (que les enfants connaissent vaguement, de nom…)

mardi 4 juillet 2017

Dernier jour

Conseil d'administration d'après AG extrêmement rapide, si rapide que j'ai le temps d'aller chez le coiffeur à midi.

Je clôture tout ce qui urgent, les docs officiels à rendre à droite à gauche (déclaration FATCA en retard, dossier ACPR, questionnaire clientèle (qui ne s'appelle plus ainsi)).

La bibliothèque de l'entreprise désherbe, les livres à donner sont exposés dans des armoires avant d'être envoyés au pilon. J'en ai mis de côté une bonne vingtaine (Anaïs Nin, Miller, Raymond Aron, NDiaye, Modiano (je suppose que ce sont des doubles), des biographies de musiciens dans la collection quasi carrée du Seuil…) Je ramènerai cela plus tard, après les vacances. J'ai honte de cette boulimie prétentieuse et cache les livres derrière la photocopieuse jusqu'à ce que ma collaboratrice soit partie avant de les ramener dans mon armoire.
Ensuite je les cacherai quand je les ramènerai à la maison. C'est toujours le vieux réflexe de cacher ce à quoi je tiens, peut-être pour avoir subi trop de moqueries — ou très peu, mais que je supporte très mal.
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