Billets qui ont '
dormir' comme
mot-clé.
lundi 26 août 2024
Par Alice,
lundi 26 août 2024 à 06:57 :: 2024
Réveillée à trois heures du matin. Est-ce le trop grand silence du lieu, l'angoisse de savoir que mon boss est rentré et va être seul une semaine avec mon équipe (que va-t-il inventer? Envie de tout plaquer et rentrer, tant je ne lui fais pas confiance), l'excitation des bons résultats du club au
championnat de France?
Quatre heures que je lis ça et là , que je prends des notes sur la semaine passée. Il faudrait sans doute écrire au lieu de prendre des notes sur ce qu'il faut écrire, mais à force de ne plus écrire je ne sais plus écrire — comme à force de ne plus lire je ne sais plus lire: je m'embourbe dans le dernier quart du
Collier de la reine, je ne comprends plus les allusions, j'ai peur de la fin puisque je sais que la reine va mourir — pas dans ce livre, mais dans l'Histoire. Dumas est complotiste, il fait de la Révolution le résultat d'un complot de Cagliostro. Je n'arrive plus réellement à lire cela.
Sept heures. Le jour se lève. Je vais me recoucher.
PS : j'ai trouvé l'origine de l'insomnie. Hier soir j'ai pris en dessert un affogato al café.
Avec ça je suis sûre de ne pas dormir 24 heures.
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mardi 29 août 2023
Par Alice,
mardi 29 août 2023 à 04:35 :: 2023
Neuf jours sans écrire.
C'est compliqué. Le soir je tombe de sommeil; dans la journée, je ne peux écrire que dans la voiture, ce qui implique 1/ que nous fassions de la voiture 2/ que je ne sois pas en train de conduire.
Il y a aussi le classement des photos et leur renommage, l'écriture de cartes postales ou leur confection via l'appli Popcarte (je fais des tests d'acceptation par mes correspondants), les réponses à la famille inquiète («vous voyez beaucoup de militaires?»), les visios (hélas oui) de préparation de la rentrée et les interactions diverses (une salariée a attrapé le palu, c'est exotique): le quotidien ne vous abandonne plus si facilement.
Insomnies : je vais aller tenter de mettre quelques points en ligne, avec cet espoir toujours illusoire, toujours déçu, de compléter plus tard, au moins par des photos.
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mercredi 22 février 2023
Par Alice,
mercredi 22 février 2023 à 23:04 :: 2023
Autre histoire de sommeil: ce matin je n'ai pas entendu le réveil.
Je me suis réveillée une demie-heure plus tard. C'est rarissime, cela a dû m'arriver trois fois dans ma vie.
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mardi 21 février 2023
Par Alice,
mardi 21 février 2023 à 22:30 :: 2023
Réveillée entre trois heures trente-trois (c'est toujours le même plaisir) et les alentours de cinq heures et demie.
Je ne me suis pas levée. Ne pas bouger, sentir, ressentir les draps, la surface plane du matelas, écouter la comtoise, mettre une boule quies (en mousse) du côté hors oreiller, attendre, résister à l'envie de vérifier l'heure, se tourner, ne pas bouger, penser, chercher un sujet de rêverie pour lâcher prise, ça ne marche pas, tiens la comtoise ne fait plus de bruit, le balancier est enfin en bout de course, malgré mon amour de cette pendule je ne vais pas la remonter quelques jours pour voir si je dors mieux sans le tic-tac et le carillon des heures, ne pas regarder le réveil, bouger un peu pour sentir une portion de drap frais.
Quand je me suis réveillée, la comtoise faisait tic-tac.
J'ai donc rêvé que je faisais de l'insomnie, que les draps étaient frais et que la pendule s'était tue.
C'est fatigant.
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vendredi 14 mai 2021
Par Alice,
vendredi 14 mai 2021 à 23:13 :: 2021
Vendredi de l'Ascension. Au boulot, pour ne pas laisser seules les deux personnes qui se sont portées volontaires pour être là .
Drôle de journée: à partir de midi, envahie d'une torpeur irrépressible. Je me suis endormie à plusieurs reprises.
Je ne comprends pas d'où ça vient, je ne suis pas spécialement fatiguée.
*******
Dans le train, je poursuis lentement
Le Ton beau de Marot.
*******
Le soir, visio de Laurent Saint-Martin sur le thème de son idée de police régionale.
Je suis navrée : tout sur la sécurité, rien sur la prévention. Comme les cathos de gauche, les centristes de gauche semblent avoir disparu.
Au moins j'ai trouvé mon cheval de bataille :
le retour de l'ilotage.
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mercredi 17 juin 2020
Par Alice,
mercredi 17 juin 2020 à 21:30 :: 2020
— C'est fini, tu ne vas plus ramer à 18 heures! Tu étais brûlante et tu as fait l'étoile de mer toute la nuit, j'ai été obligé d'aller dormir dans le salon.
C'est l'un des enseignements du confinement: si je dormais si mal depuis deux ans, ce n'est pas uniquement à cause du matelas ou de bouffées de chaleur ménopausesques mais aussi parce qu'après le sport mes muscles brûlent pendant des heures. Si je m'étale bien je ventile mieux. *sourire*.
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mardi 25 octobre 2016
Par Alice,
mardi 25 octobre 2016 à 21:57 :: 2016
Après quelques semaines (combien? depuis la dernière mise à jour de mon téléphone qui m'a proposé de suivre mon sommeil en me levant tous les jours à la même heure avec un minimum de sept heures par nuit), il faut se rendre à l'évidence: si je dors sept heures par nuit, je n'ai plus le temps de rien faire.
Donc retour au n'importe quoi géré n'importe comment. C'est plus simple.
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vendredi 25 mai 2012
Par Alice,
vendredi 25 mai 2012 à 23:02 :: 2012
Peinture encore à midi. Puis apéro.
Je n'aurais peut-être pas dû raconter qu'à une époque de grande fatigue j'allais dormir dans les armoires (1996). Ils ont fait une drôle de tête.
Personne ne se rend compte du peu de place que prend un corps humain; oui, nous tenons dans les armoires à dossiers, il suffit de s'y asseoir, et de dormir (il y avait des rangées d'armoires vides à mon étage, en attente d'affectation).
— Et personne ne te cherchait ?
— Tu sais, dix minutes, c'est rien, si ça dure réellement dix minutes. Tu passes plus de temps à la machine à café ou à sortir fumer.
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vendredi 16 mars 2012
Par Alice,
vendredi 16 mars 2012 à 06:10 :: Sur la toile
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lundi 30 janvier 2012
Par Alice,
lundi 30 janvier 2012 à 00:50 :: 2012
Je ne souffre pas d'insomnie, mais je n'arrive plus à me coucher. Je n'ai pas envie de me coucher (ni de me lever, d'ailleurs).
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mardi 8 novembre 2011
Par Alice,
mardi 8 novembre 2011 à 03:29 :: 2011
Il va me rester deux heures et demie de sommeil. Fait vraiment suer.
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dimanche 9 octobre 2011
Par Alice,
dimanche 9 octobre 2011 à 11:22 :: 2011
— Vous avez bien dormi ? nous a-t-il été gentiment demandé avant le procès.
Avant oui, mais depuis, non. La nuit suivante, pas dormi (le vin? la tension?), la nuit d'après, malade, cette nuit, des rêves me ramenant encore et encore dans cette chambre de tribunal où nous avons passé un après-midi à écouter des histoires de camions volés, vendus, inclus ou non dans des inventaires, d'interdiction pour des mari et fils d'entrer en contact avec leur épouse ou sœurs, les craintes d'un avocat futur papa redoutant une audience après l'accouchement.
Je passe mes nuits dans cette pièce de chêne clair, au papier rouge et doré (j'ai cru un moment qu'il s'agissait de pochoirs, mais sans doute pas), dont le plafond à caissons reprend les fleurs du Quinconce.
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mercredi 31 août 2011
Par Alice,
mercredi 31 août 2011 à 22:30 :: 2011
Il fait beaucoup plus noir que d'habitude. Et j'ai l'impression d'être plus bas. Je me rendors. Ou je ne me suis pas réveillée, je ne sais pas. Je pense trop peu pour paniquer. Il fait vraiment noir. Je tâte, il y a des murs tout proches, de tous côtés. Je me rendors ou je rêve que je me rendors si j'avais rêvé que je me réveillais. Mais tout de même c'est étrange. Je me remets à tendre les bras, des murs, surface nue, froide et non glacée, quelque chose de doux, mon lit?
C'est alors que je touche quelque chose qui bouge, en plastique.
Ça y est, je sais. Ce n'est pas le matin et je ne suis pas dans mon lit. S'il fait si noir, c'est qu'abrutie par un demi-litre de rosé après une nuit sans sommeil, je suis allée me coucher en boule dans les toilettes, sur ma serviette d'aviron. Je n'ai pas dormi les dix minutes habituelles, mais près d'une heure, d'un sommeil de pierre.
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vendredi 12 mars 2010
Par Alice,
vendredi 12 mars 2010 à 22:52 :: 2010
Hier, en rentrant de l'Oulipo, Ã presque minuit.
Il y a quelques semaines, j'ai découvert que je ne pouvais me permettre de
ne pas avoir de sommeil en retard: c'est la seule façon de supporter les transports en commun, léthargie comateuse, esprit fermé égaré absorbé par un recoin de ma mémoire.
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mercredi 11 novembre 2009
Par Alice,
mercredi 11 novembre 2009 à 18:45 :: 2009
De ces journées sans événement marquant autre que des événements familiaux, qui n'ont pas tout à fait leur place ici. (Parfois j'aimerais tenir un blog destiné à la famille, ces cartes postales que je n'envoie plus vraiment mais que j'ai tant envoyées, nouvelles courtes et distribuées entre tous (toutes: que des femmes, que des femmes (élevée dans la haine des hommes, dirait Mlle Julie)), en sachant bien que la rumeur aurait vite fait de redonner à chacune les morceaux du puzzle envoyés à d'autres. Se pourrait-il que mon goût de la mosaïque et du commentaire de blog vienne de là , de cette habitude d'écrire un peu à chacun en supposant que tous liront tous?)
Je lis un livre d'un kilo six depuis le mois d'août. Je le promène, de métros en musées. J'ai une tendinite, je ne peux plus tendre le bras gauche. On m'a octroyé le droit de retourner au lit (plutôt que de réorganiser la cuisine) pour le finir une bonne fois, quatre-vingt pages, l'affaire d'une petite heure («Ça va, il y a du blanc», commente le plus jeune, étudiant la mise en page de ce livre interminable — lui qui ne lit que des mangas).
Mais je ne l'ai pas terminé.
Je me suis endormie.
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lundi 6 juillet 2009
Par Alice,
lundi 6 juillet 2009 à 17:53 :: 2009
Vendredi : passé chez W.W. Smith acheter Teenvogue pour elle, bien sûr. (Trop tôt, le numéro n'est pas encore sorti en France). Erré à l'étage avec toujours le même pincement au c?ur de se rappeler soudain qu'il n'y aura plus de nouveau Harry Potter. J'essaie de me souvenir de l'époque où ce conte n'existait pas, c'est un peu comme imaginer la vie sans internet. Certaines choses paraissent avoir toujours existé dès qu'elles apparaissent.
Acheté le dernier Reginald Hill en me jurant de finir d'abord mon policier germano-turc (pour l'instant, je tiens).
Samedi : déjà trop loin, je ne sais plus. Rangement, rangement rangement. Sans doute les seuls à sortir un week-end de soldes pour ne revenir qu'avec des articles non soldés. Glace aux noix de macadamia. Crise. Je n'irai pas chez F. ce soir. (Un jour tout cela finira mal, je suis fatiguée. C?ur froid, dirait RC.)
Dimanche : dormi. Pas assez, mais dormi, enfin.
Lundi : parce que je dors debout je lis debout, pour ne pas m'endormir. C'est logique, ça?
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samedi 11 avril 2009
Par Alice,
samedi 11 avril 2009 à 21:54 :: 2009
Sieste. A mon réveil, deux ans ont disparu, j'ai la sensation de n'avoir jamais quitté ce lieu.
Retour dans nos pas, établissement de notre quartier général place sainte Marguerite.
Le cri des martinets dans le soleil couchant — la marque des vacances — et le silence particulier, profond, qui s'écoute: il est possible de détacher les bruits sur le fond de ce silence, autonome.
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mardi 25 novembre 2008
Par Alice,
mardi 25 novembre 2008 à 23:47 :: 2008
La perspective d'aller à Cerisy avec ceux qui sont peut-être, après tout, "mes pairs", me paraissait parfaitement fastidieuse. Tout envie de voyage s'estompe — des villes et encore des villes : je me suis rendu compte que, désormais, j'aimais mieux draguer que de visiter quoi que ce soit; les villes ce sont avant tout des corps, pour moi, des visages, des poils, des peaux, des lèvres, des voix, des caresses, des draps sous la lampe (on verra après...).
RC, Journal de Travers, p.1518
Il faut avouer que draguer dans les profondeurs de la campagne normande... à moins de trouver son bonheur parmi les participants du colloque, c'est assez compliqué. (M'a fait rire cet Australien qui m'a confié, tandis que le car négociait comme il pouvait les routes du bocage: «J'ai l'impression que le terriroire français est beaucoup plus ouvert, beaucoup plus accessible, qu'il y a beaucoup plus de routes qu'en Australie.» (Well... yes.))
Je suis rentrée de Cerisy reposée, avec une envie de déménager. Pour la première fois depuis une éternité (depuis combien d'années, en fait? avant la construction de l'autoroute passant par Vierzon), j'avais dormi une semaine dans des nuits silencieuses et noires. Point de routes, point de lampadaires. Le froid lui-même, que j'avais redouté, était accueillant, le corps s'adaptait sans effort à l'air frais mais propre.
Et moi qui m'étonnais il n'y a pas si longtemps d'être devenue si citadine, je me suis aperçue que c'était faux: ce dont je n'ai pas envie, c'est de la demie-ville, la ville avec tous les inconvénients de la ville sans ses avantages, ses cinémas, ses expositions, ses conférences, ses concerts, ses bibliothèques...
Mais j'appartiens à la vraie campagne, à la solitude, sans voiture et sans lampadaire.
J'ai envie d'y retourner. Quand et où? (La Sologne? Les bords de Loire? Le Nivernais? Le plateau de Langres?)
Dimanche, en sortant de la voiture à l'orée d'un bois, l'odeur et la nuit m'ont brutalement rappelé la ferme de ma grand-mère. Sept ans qu'elle est morte et ça ne passe pas. Pire, cela semble revenir. Dieu qu'elle me manque, mes souvenirs sont si vivants qu'il me semble les ressentir physiquement.
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mardi 18 novembre 2008
Par Alice,
mardi 18 novembre 2008 à 22:16 :: 2008
Dimanche : rien.
Lundi : soirée chez Rémi. Tout le monde a été très sage. J'ai trouvé le moyen de me disputer avec Flatters sur la théorie de la critique (enfin, lui n'envisageait sans doute pas les choses de ce point de vue). Je me rends compte qu'il devient urgent que je réorganise VS jusqu'au bout, car moi-même je n'y retrouve plus rien. Tout est en chantier, il n'y a plus de logique dans le classement des billets.
J'ai l'impression que mon mail freesurf est grave dans les choux.
Une collègue a perdu sa mère samedi. Sa tante était morte mardi dernier. Elle les enterre respectivement jeudi et vendredi prochains. Son mari a fait un AVC il y a trois semaines environ (il est rentré chez lui, il n'est pas paralysé mais garde des troubles du langage. Il n'a pas conscience de ce qu'il lui est arrivé).
Pourquoi écrire ça ici? Parce qu'il faut que je m'en débarrasse.
Ah oui : dimanche, appris par un faire-part sur la porte de la boulangerie que le boucher de mon ancien village est mort.
Cette mort me hante.
J'apprends que la manie des parenthèses emboîtées jusqu'à l'inintelligible s'appelle la synchise (voir commentaire 83).
Pas écrit sur les blogs, pas répondu aux messages FB, encore moins aux messages freesurf, et pour cause.
Mardi : pas envie de me lever. Depuis que je dors moins bien j'ai besoin de dormir davantage.
J'ai acheté trois livres, j'ai failli, je m'étais promis de ne plus en acheter avant d'avoir lu tous ceux achetés lors de la fermeture de ma librairie.
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vendredi 29 août 2008
Par Alice,
vendredi 29 août 2008 à 03:39 :: 2008
J'ai trop dormi aujourd'hui: je n'ai pas sommeil.
J'ai trop dormi parce que j'avais de la fièvre. Allergie ou sinusite? Ou émotion d'avoir enfin réussi à ranger le dernier étage (y compris le transfert de quarante cartons d'archives et de jouets dans un réduit aménagé sous la charpente caché derrière des étagères: déplacer les étagères, vider le réduit (dans lequel il faut ramper parmi les toiles d'araignées (lâchement, nous y avons envoyé les enfants, sous prétexte qu'ils étaient plus petits)), monter les boîtes d'archives du rez-de-chaussée, extraire les cartons de jouets du grenier, trier, jeter, ranger, annoter, replacer les étagères)?
Bon évidemment, il y avait quelques compensations à se traîner dans la poussière, comme se déguiser en ninja, par exemple.
Commencé Conversions de Matthews. Je l'ai abandonné au bout de six chapitres pour entreprendre Locus Solus: Matthews s'est tellement inspiré de Roussel qu'il me semble préférable de lire dans cet ordre-là . Je me suis endormie.
Constaté hier que sk?ns n'avait rien trouvé de mieux que de me référencer sous les mots "nue sous son tablier". Je me demande ce qui l'a poussé à choisir ça (je ne mets pas de tablier). Voilà une description qui 1/ me pousserait bien à écrire des bêtises 2/ me fait craindre que certains, peu portés naturellement à explorer les blogolistes, ne se retrouvent ici malgré tout.
On verra.
Le sommeil commence à venir. Voilà une semaine que nous vivons sous le signe de Harry Potter. Est-ce avouable, vraiment? Tout a commencé vendredi dernier, quand nous avons écouté en voiture le tome I (enregistré en 2000 lors d'une lecture par Giraudeau sur France Culture: j'y avais passé la nuit, c'était avant les podcasts, eh oui (et c'est stupide, je sais. Il est même possible que ce soit pour cela que je l'ai fait)). En arrivant, nous avons entassé les bagages dans l'entrée et nous nous sommes installés devant le II (le film), parce que je ne l'avais jamais vu et que j'aime voir les acteurs grandir. Puis nous avons regardé le quatre, que je n'avais pas vu non plus (en fait, je ne regarde pas beaucoup de films, je préfère les séries américaines prévues pour petit écran). Puis j'ai repris le tome IV en livre, pour vérifier certains points, notamment relire les épisodes du labyrinthe et du cimetière. Puis j'ai passé la semaine à rouvrir les livres, le VI pour le souvenir de Slughorn, la potion felix felicis, le tatouage de Harry, l'épisode du lac, puis celui de la mort de Dumbledore, puis le VII, "King Cross station", le sauvetage d'Olivander et de Luna, la capture de la baguette de Malfoy, le dernier souffle de Snape et ses souvenirs... Et ce soir, retour aux films, le III, puis le V (je ne regarde pas de façon continue, je me lève pour mes moments préférés, comme les enfants (les patronus, bien sûr, et les feux d'artifice de Fred et Georges)).
Que quelqu'un m'explique ce que cette série console en moi.
Florilège:
un article littéraire sur l'utilisation et la déconstruction des stéréotypes dans le cycle Harry Potter;
une interview de J.K. Rowling à Havard (à l'écouter, je me dis qu'il y a beaucoup de résonances entre les souvenirs de Conrad voulant devenir marin et les souvenirs de Rowling voulant devenir écrivain);
et des muggles jouant au quidditch.
En rangeant, j'ai retrouvé mes notes de patristique. Je crois que je commence à avoir sommeil.
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mardi 22 juillet 2008
Par Alice,
mardi 22 juillet 2008 à 22:16 :: 2008
Monter dans un wagon, s'installer à babord pour éviter le soleil, s'appuyer contre la fenêtre, s'endormir comme on tombe dans un puits.
Rêvé de livres.
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dimanche 3 février 2008
Par Alice,
dimanche 3 février 2008 à 23:50 :: 2008
Ma grand-mère (à ma tante) : — J'ai comme tout mal au dos avec le matelas que tu m'as donné.
Ma tante :— Que tu as récupéré sur le trottoir, oui. Moi, j'étais en train de le jeter.
Ma grand-mère, se tournant vers nous pour nous expliquer :— Mais il était comme tout propre, c'était dommage de le jeter. Alors je l'ai pris et je l'ai ajouté sur mon lit.
H., incrédule, moralisant et cachant son envie de rire : — C'est important de bien dormir. A quatre-vingt-dix ans, vous avez peut-être gagné le droit à un matelas neuf !
Ma tante : — Mais elle en a un! Elle l'a mis ici (dit-elle en désignant un lit déguisé en canapé dans le salon).
Moi, ayant peur de comprendre : — Tu dors sur un matelas destiné à la poubelle et tu as mis le neuf dans le salon où personne ne dort ?
Etc.
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vendredi 7 décembre 2007
Par Alice,
vendredi 7 décembre 2007 à 01:21 :: 2007
Je lis Journal d'un voyage en France et je feuillette Corée l'absente[1]. Je m'absorbe dans ma lecture, je m'endors dans les trains, je ne sais plus quel livre j'ai en main, j'ai oublié qu'il y en a deux, et je m'étonne et m'émerveille qu'un journaliste parle de Buena Vista Park et de Tricks en 2004: bel effort, ce n'est pas si simple de se procurer Buena Vista Park.
Il faudrait que j'aille me coucher mais je n'en ai pas envie, il faudrait que je me lève tôt pour ranger mais je n'en ai pas envie, je pourrais ranger maintenant puisque je ne me couche pas mais je n'en ai pas envie.
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jeudi 6 septembre 2007
Par Alice,
jeudi 6 septembre 2007 à 08:57 :: Phrases
La serveuse:
— Fais moins de bruit, j'ai des clients qui dorment encore !
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lundi 25 juin 2007
Par Alice,
lundi 25 juin 2007 à 21:50 :: 2007
Dans l'amphithéâtre sombre je m'endors durant la présentation commerciale de Second Life, bizarre dérivé des nouvelles de Bradbury.
Cauchemar, je crie, m'éveille, panique, m'a-t-on entendue?
Non, je n'ai crié qu'en rêve.
J'évite de me rendormir.
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mardi 1 mai 2007
Par Alice,
mardi 1 mai 2007 à 11:03 :: 2007
J'ai compris ce week-end pourquoi j'étais aussi désorganisée, pourquoi j'étais débordée sur tous les plans (boulot/intendance/perso) : apparemment, depuis mon opération de janvier, j'ai besoin de deux heures de sommeil de plus par jour.
C'est énorme.
Il paraît que c'est une conséquence de l'anesthésie (très longue), que cela va passer, qu'il faut attendre, qu'il faut compter un an avant un retour total à la normale.
Deux heures de vie en moins par jour pendant un an.
Il est inutile d'essayer d'aller plus vite, je sens très bien que je n'y arrive pas, le corps s'oppose.
Il ne reste qu'à faire comme de coutume quand tout commence à partir de travers: adopter une discipline stricte pour retrouver une certaine prise sur la vie, pour calmer cet horrible sentiment d'impuissance que j'éprouve devant le temps qui m'échappe.
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jeudi 5 avril 2007
Par Alice,
jeudi 5 avril 2007 à 02:33 :: 2007
Je pars en vacances samedi. L'avion part à midi, je crois.
Je ne sais pas comment je vais réussir à ranger mon bureau et finir mes travaux en cours, ranger la maison, faire le ménage (pour être tranquille en rentrant), repasser pour pouvoir préparer les valises. D'après mes calculs, il faudrait que je ne dorme pas les deux prochaines nuits, ce qui voudrait dire que je passerais les trois premiers jours de vacances à récupérer. Pas très rentable sur sept jours de vacances.
Pour profiter de ses vacances, il ne faut pas partir fatigué. Sinon il vaut mieux rester chez soi.
Bon, je vais aller repasser en regardant Oz. (Je préfère poster les billets très tôt que très tard, j'ai l'impression de prendre de l'avance. J'ai triché sur l'heure du précédent billet pour qu'il soit publié en date du quatre. En réalité je viens juste de le terminer). Et oui, j'ai déjà dormi, couché à neuf et demi ce soir, et si tout va bien je me recouche à quatre. Je vais être fraîche pour boire du Sauvignon à midi. (Cela n'est pas le moindre défaut du manque de sommeil: une furieuse envie de boire pour oublier tout ce qui ne m'intéresse pas, l'impossibilité de boire sous peine de dormir comme une bûche).
Et ne me dites pas que ce n'est pas raisonnable: je le sais, je crois même que cela m'amuse, sinon je ne l'écrirais pas ici, n'est-ce pas. (Mais pas si sûr, il y a aussi le côté défouloir du blog).
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jeudi 1 février 2007
Par Alice,
jeudi 1 février 2007 à 20:52 :: 2007
Dormi de neuf heures à midi, de deux et demi à sept heures.
J'y retourne.
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mercredi 27 septembre 2006
Par Alice,
mercredi 27 septembre 2006 à 23:02 :: 2006
Je viens de terminer trois jours de "formation", sur un sujet tellement pipeau que je n'ose l'évoquer ici (de l'art de perdre son temps et d'enfoncer les portes ouvertes).
Mais bon, un animateur, six autres cobayes, chacun extrêmement poli, courtois, aimable, et même intéressant, quand il parlait de son expérience et non du sujet du stage.
Le problème, c'est que je dors. Si j'aime My own private Idaho, c'est aussi à cause des catalepsies du héros. Dès que j'arrête de bouger, de parler, de m'activer, je dors. J'ai parfois l'impression d'ouvrir la fenêtre et de planer comme le personnage de Folon, d'autres fois de tomber dans un puits, mais dans tous les cas, je m'évade du réel, je suis ailleurs.
Ce n'est pas de la rêverie, je dors réellement, si je garde les yeux ouverts (dans un ultime sursaut de politesse, comme durant ces trois jours), ils se révulsent, ils deviennent blancs (j'ai recueilli des témoignages), je peux ronfler (horreur et malédiction), je peux tomber (debout dans un train, c'est arrivé une fois). Je peux dormir en marchant, j'ai un témoin, il m'a rattrapée alors que je partais dans le fossé (marche de nuit, Paris-Mantes, 52 ou 54 km je ne sais plus).
Imaginez le supplice pendant trois jours, sept dans une salle, les tables en U, moi presque en face de l'animateur. Je lutte comme je peux, je me mords les doigts, je m'assois à l'extrême bord de ma chaise, je m'agite (on dirait que j'ai six ans). Et je dors.
Si ce n'était le fait que ce n'est absolument pas prévu par la vie sociale, j'adore ça.
Je ne tombe pas dans le sommeil, mais immédiatement dans le rêve, et pas dans un rêve léger qui mélangerait songe et réalité, comme dans les périodes d'endormissement ou de réveil : non, un rêve très lourd, épais, insaisissable, un autre monde, dont je ne me souviens pas et qui ne laisse ses marques que sur mon humeur : tristesse, colère, désespoir, apaisement, silence, calme, solitude (jamais joie ou rire).
Comme durant ces trois jours je lisais par ailleurs Roland furieux, mes rêves me laissaient une impression d'étoffes riches, de velours rouge sombre et de galop de chevaux, de fuites et poursuites dans les forêts, quand j'émergeais entre deux transparents powerpoint, entre deux phrases…
Est-ce que cela se voit, est-ce que cela s'est vu ? Un peu, beaucoup ? Comme c'est malgré tout très gênant et irrépressible, je préviens en riant, sans insister, au premier déjeuner pris ensemble : «Oh là là , je vais encore dormir cette après-midi !»
Sourires polis et bienveillants.
Je croise des regards l'après-midi, un visage qui mime l'endormissement en souriant : bon, donc je viens de dormir et cela s'est vu. Car je n'ai aucun moyen de savoir moi-même ce qui se passe, ce que je fais, combien de temps ça dure, quelques secondes, une, dix, trente? Plus? (Non, ce n'est pas possible que ce soit plus. Ou bien si?)
J'ai lu un jour qu'il fallait sept minutes pour s'endormir. Je pense pouvoir m'endormir en trente secondes, une minute.
C'est tout de même très gênant. J'espère ne pas avoir été trop impolie, j'espère que mon impression d'avoir passé des heures entières à lutter contre le sommeil est fausse, que ce n'était que quelques minutes et que mon embarras me fait gonfler ces minutes.
Mais je ne peux en être sûre.
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