jeudi 6 mai 2010
AG de l'association des amis de Cerisy
Par Alice, jeudi 6 mai 2010 à 00:14 :: 2010
Je crois bien y être allée avant tout pour voir la bibliothèque de l'Arsenal (las, point de photo, plus de batterie, pas assez de lumière).
(Mais aussi, je m'en suis avisée mélancoliquement, parce que toujours j'attends et j'espère: je n'arrive pas à croire que je suis la seule à m'intéresser à Cerisy, Coutances, à Joyce, à Proust,… Que sont mes amis devenus, mes professeurs, mes camarades de classe… Vraiment, je ne croiserai jamais personne venu du passé? Et pourquoi attendre cela, alors que je m'entendais si mal avec eux? au nom de la littérature, au nom du désir, au nom du désir d'avoir la preuve que tout cela n'était pas qu'illusion, pas que snobisme et prétention, que pour quelques-uns, au moins, c'était sérieux, important, engageant… (C'est ridicule, quel pourcentage de chances de croiser au hasard des gens si longtemps après dans des lieux aussi spécialisés? — Mais justement, parce que ce sont des lieux spécialisés…)). Mais bon.
Je vous laisse découvrir le programme ici. Kafka m'intéresserait, mais hélas… ni temps ni argent. Une amie, blogueuse par ailleurs, intervient dans le colloque Poésie et politique au XXe siècle (et donc je vous le recommande chaleureusement).
Rapport moral, rapport financier. La Poste, la SNCF, la RATP ont regagné un ou deux points dans mon estime (ce qui ne les fait pas monter bien haut) car ils participent au financement de Cerisy via un "Cercle des Partenaires". (La BNP devrait bien en faire autant pour ses péchés.)
Histoire drôle pour terminer: impossible de mener des travaux à Cerisy sans avoir l'accord des Monuments historiques. Après des décennies d'expérience, cela se passe plutôt bien. Cette année est parue une nouvelle procédure dans le cadre de la simplification des rapports avec l'administration. Accord suspensif donc lorsque l'association demande l'autorisation de remplacer la porte des Escures (anciennes écuries transformées en chambres doubles (auxquelles je dois la connaissance d'Elisabeth)) par une porte identique: il faut… un permis de construire.
L'épais dossier est constitué. Réponse de l'administration: vous êtes une personne morale, il nous faut… un plan d'architecte. Qu'à cela ne tienne, Cerisy avait un architecte sous la main (en train de travailler au projet d'aménagement d'une salle accessible aux handicapés). L'architecte fit un beau dessin, le dossier retourna à l'administration concernée… où il attend encore.
La porte sera-t-elle remplacée avant l'été?
(Mais aussi, je m'en suis avisée mélancoliquement, parce que toujours j'attends et j'espère: je n'arrive pas à croire que je suis la seule à m'intéresser à Cerisy, Coutances, à Joyce, à Proust,… Que sont mes amis devenus, mes professeurs, mes camarades de classe… Vraiment, je ne croiserai jamais personne venu du passé? Et pourquoi attendre cela, alors que je m'entendais si mal avec eux? au nom de la littérature, au nom du désir, au nom du désir d'avoir la preuve que tout cela n'était pas qu'illusion, pas que snobisme et prétention, que pour quelques-uns, au moins, c'était sérieux, important, engageant… (C'est ridicule, quel pourcentage de chances de croiser au hasard des gens si longtemps après dans des lieux aussi spécialisés? — Mais justement, parce que ce sont des lieux spécialisés…)). Mais bon.
Je vous laisse découvrir le programme ici. Kafka m'intéresserait, mais hélas… ni temps ni argent. Une amie, blogueuse par ailleurs, intervient dans le colloque Poésie et politique au XXe siècle (et donc je vous le recommande chaleureusement).
Rapport moral, rapport financier. La Poste, la SNCF, la RATP ont regagné un ou deux points dans mon estime (ce qui ne les fait pas monter bien haut) car ils participent au financement de Cerisy via un "Cercle des Partenaires". (La BNP devrait bien en faire autant pour ses péchés.)
Histoire drôle pour terminer: impossible de mener des travaux à Cerisy sans avoir l'accord des Monuments historiques. Après des décennies d'expérience, cela se passe plutôt bien. Cette année est parue une nouvelle procédure dans le cadre de la simplification des rapports avec l'administration. Accord suspensif donc lorsque l'association demande l'autorisation de remplacer la porte des Escures (anciennes écuries transformées en chambres doubles (auxquelles je dois la connaissance d'Elisabeth)) par une porte identique: il faut… un permis de construire.
L'épais dossier est constitué. Réponse de l'administration: vous êtes une personne morale, il nous faut… un plan d'architecte. Qu'à cela ne tienne, Cerisy avait un architecte sous la main (en train de travailler au projet d'aménagement d'une salle accessible aux handicapés). L'architecte fit un beau dessin, le dossier retourna à l'administration concernée… où il attend encore.
La porte sera-t-elle remplacée avant l'été?