Des nœuds, des kilomètres, des bars, des hectopascals, des pieds, des mètres, un nord magnétique, un nord géographique…
Toutes les données dans un aéronef sont mesurées par rapport à la pression, donc à l'altitude et la température. Le plafond autorisé est donné en pieds, mais il dépend de la pression.
Bref, c'est un miracle qu'il n'y ait pas davantage d'accidents.

J'exprime ma stupéfaction.
Réponse: — Tu connais l'histoire du Gimli Glider?
— Euh non.
— C'est un 727 qui a plané sur plus de deux cents kilomètres, jusqu'à Gimli, Manitoba, au Canada. Ils savaient que la jauge était en panne donc ils ont fait les calculs à la main mais ils se sont plantés sur la quantité de carburant: la quantité nécessaire était donnée en kilogrammes et il fallait faire une conversion de volume en poids, mais les Canadiens ont utilisé des livres, soit à peu près la moitié du carburant nécessaire.

Plus tard, autre discussion, autre délire:
— Oui, tout est donné en fonction de la direction (exemple la piste: piste 06 veut dire piste face au 60° de la rose des vents, soit face à l’est, à peu près (l’est est à 90°)), sauf le vent qui est donné en fonction de son origine.
— Par rapport au nord géographique (dit nord vrai) si c'est la météo, mais la circulation aérienne utilise le nord magnétique.

En lisant sur le sujet, la différence semble provenir de l'instrument de mesure utilisé par convention: manche à air (nord vrai) ou boussole (nord magnétique).

Ici une étude sur l'abandon du nord magnétique dont la dérive accélérée pose des problèmes de fiabilité des données dans le temps.



Pour finir, les nuages vers le nord vue de la piste à six heures du soir. Ce fut une journée difficile, éprouvante, une de celle où je me demande si je recule d'un pas après avoir avancé de deux ou si je recule de deux après avoir avancé d'un.