Alice du fromage

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mercredi 31 janvier 2007

Vie des animaux

Cinq sensations que je ne retrouverai sans doute jamais (variation sur une chaîne qui s'estompe) :
  • Le goût des granulés que ma grand-mère donnait aux lapins;
  • L'odeur du lait artificiel pour les veaux au moment où mon grand-père ajoutait de l'eau chaude pour le délayer;
  • La langue râpeuse des veaux sur mes bras salés (comme une langue de chat, mais avec une surface de gant de toilette et non de timbre-poste);
  • La trompette ahurissante des pintades quand elles voulaient soudain signaler leur joie ou leur fureur (je n'ai jamais su);
  • La tête jaune du dernier poussin, curieux ou trop à l'étroit, émergeant du dos d'une poule brune ayant triplé de volume pour abriter tous ses petits (ce spectacle me manque tant que j'en rêve parfois).

dimanche 28 janvier 2007

Paimpol et Cancale

A Saint-Brieuc ce week-end pour fêter les deuxièmes 40 ans de l'année (il y en aura beaucoup d'autres en 2007). Je suis heureuse de voir A., qui vient d'avoir un troisième garçon en novembre, et inquiète pour elle, elle est épuisée. Les raisons n'en sont pas très gaies, je vais résister à la tentation d'épancher mon cœur ici.

Nous avons rencontré un breton pur jus, tombé dans les huîtres quand il était petit. Il mange les huîtres avec un couteau et non une fourchette, il n'arrache pas la chair autour du pied mais le coupe au ras de la coquille et mange le tout. C'est effectivement très bon. Nous l'interrogeons, il nous raconte des souvenirs familiaux de mangeur d'huîtres, et à une de mes questions répond pensivement :
— Il faudrait faire des tests à l'aveugle. Je ne suis pas sûr de distinguer la Paimpol de la Cancale.

Je trouve très poétique qu'il y ait des gens pour distinguer la Paimpol de la Cancale. Je ne savais même pas qu'il existait des variétés d'huîtres portant ce nom. C'est ce qui m'enchante dans le réel et chez les gens passionnés: dès qu'on se penche sur un sujet, on découvre des nuances, des profondeurs, des vertiges insoupçonnés.

jeudi 25 janvier 2007

Taches suspectes

En novembre dernier, lorsque j'ai sorti ma carte de groupe sanguin pour répondre à la demande de l'anesthésiste, il a contemplé avec incrédulité l'espèce de torchon que j'ai sorti de mon portefeuille. (Et pourtant j'avais essayé d'amortir le choc: «Euh oui, j'en ai une, euh, elle est un peu bizarre…»)

Ma carte avec la première détermination de groupe date de 1991. Comme il faut deux déterminations, j'en ai fait faire une seconde en 1994, mais pas dans le même laboratoire, qui a refusé de noter les résultats de son analyse sur ma carte de 1991. J'étais furieuse, j'ai donc découpé la partie utile de la carte de 1994 que j'ai agraffée sur la carte de 1991. J'ai rangé la carte rapiécée dans mon portefeuille.
Quelques mois plus tard, j'ai emmené le chat chez le vétérinaire, et par facilité, j'ai mis mon portefeuille dans le panier à chat. Le chat, angoissé, a pissé dans le panier, trempant mes papiers que j'ai alors soigneusement fait sécher. Il leur en est resté quelques auréoles jaunâtres, notamment au niveau des plis, et pendant longtemps (c'est fini), une odeur bizarre…

— Vous avez eu trois enfants avec ça? a demandé l'anesthésiste incrédule.
Il n'a pas fait d'autre commentaire, mais la première chose qu'ont faite les infirmières mercredi dernier lorsque je suis entrée en clinique pour quelques jours (rien de grave), c'est une prise de sang à chaque bras.
— Qu'est-ce que vous faites?
— L'anesthésiste a demandé une détermination de groupe sanguin.
— Ah. (Quel sournois.) Pourquoi aux deux bras?
— Il faut une double détermination, effectuée par le même laboratoire.

J'ai maintenant une carte neuve. Ça m'ennuie de jeter l'ancienne.

lundi 22 janvier 2007

Ce soir, un professeur de karaté

La ceinture, ça sert à tenir le pantalon. Si on vous poursuit, la meilleure défense, c'est le footing.

mardi 16 janvier 2007

Cinq choses ramassées ce jour

- Tlön m'a convaincue que continuer (à lire, mais ce peut être à écrire pour d'autres) la littérature ne servait à rien (mais je crois qu'il ne l'a pas fait exprès). Je devrais me remettre (me mettre) aux mathématiques.

- Il m'a expliqué la différence entre Lui (et Elle. Non, je déconne) et Playboy : l'un était spécialisé dans les filles aux gros seins et petites fesses, l'autre, l'inverse. J'avais remarqué les seins, pas les fesses.

- La fille aux allumettes passe au Champo. - La bande-annonce de Shreck 3 est disponible. Elle est décevante. Tant mieux (quand la bande-annonce raconte le film, il n'est plus nécessaire d'aller voir le film).

- en exergue de Warwick, le faiseur de rois, de P. Murray Kendall
«Or voyez-vous la mort de tant de grands hommes, en si peu de temps, qui tant ont travaillé pour s'accroistre et avoir gloire, et tant en ont souffert de passions et de peines, et abrégé leur vie, et par adventure leurs ames en pourront souffrir…
« Mais, à parler naturellement (comme homme qui n'a pas grand sens naturel ni acquis, mais quelque peu d'expérience), ne [leur] eust-il point mieux vallu… eslire le moyen chemin en ces choses? C'est assçavoir moins se soucier et moins se travailler, et entreprendre moins de choses ; plus craindre à offenser Dieu, et à persécuter le peuple et leurs voisins, par tant de voyes cruelles… et prendre des ayses et plaisirs honnêtes ! Leurs vies en seraient plus longues ; leurs maladies en viendroient plus tard ; et leur mort en seroit plus regrettée et de plus de gens, et moins désirée; et auroient moins de doute de la mort. »
Philippe de Commynes

dimanche 14 janvier 2007

Dilemme

Je suppose qu'il est normal de se demander de temps en temps à quoi bon bloguer, comme à quoi bon tout, finalement.

Lorsque j'étais au CE2, nous devions faire un résumé de chaque livre que nous empruntions à la bibliothèque de la classe. J'avais horreur de ça. En plus, j'étais désavantagée, car j'aimais lire, je lisais vite, je pouvais lire beaucoup de livres pendant que les autres n'en lisaient qu'un, ce qui me faisait beaucoup de résumés à rédiger. C'était pénible, car bien entendu, pendant que j'écrivais ces résumés, je ne lisais pas, et franchement, raconter ce que je savais déjà me paraissait sans intérêt.
J'avais résolu le problème en empruntant les livres en cachette pendant les récréations. Je les lisais puis les remettais en place, ni vue ni connue.

Pour le blog, c'est un petit peu plus compliqué : si je lis au lieu d'écrire, cela va se voir. Et si j'écris, quand lire?

lundi 8 janvier 2007

Dans le TGV

Dans le magazine distribué gratuitement dans le TGV, j'ai découvert dunes chantantes.

Le second lien donné par l'article est celui-ci.

Ma dune préférée est celle-là. (attention basses fréquences!).

dimanche 7 janvier 2007

Les DVD et cassettes de deux semaines de vacances

- Code Mercury
Un Bruce Willis. Film de la catégorie "pour repasser".

- Flicka

- Le fils de Flicka
délicieusement vieillot. Admirable dressage des chevaux, dressés à avoir l'air sauvage.

- Le grand blond avec une chaussure noire
Pas vu depuis vingt ans.
Indispensable pour apprendre aux jeunes générations l'origine de la robe de Cléopâtre dans Astérix et Cléopâtre.
De ce film, je gardais le souvenir du démontage des poupées russes. J'ai découvert quelques images fugaces de la Fnac en 1972.

- Le retour du grand blond
Bof.

- Cars
Il ne se passe strictement rien. C'est cousu de fil blanc. Quand je pense qu'on accuse les films Disney de mièvrerie… Les bonus sont bien.

- Nemo
Vu pour la n-ième fois. J'aime les tâches de rousseur de Doris. Je sais parler baleine.

- Massacre en dentelles
Intrigue inutilement compliquée qui me rappelle les livres d'Erle Stanley Gardner (collection Mystère). Venise en noir et blanc. Les robes, l'élégance des femmes. Les premiers dialogues d'Audiard. Nous avions vu cet été au cinéma Méfiez-vous des blondes.

- Looking for Richard
J'ai dû voir ce film trois fois à sa sortie (en dormant à des moments différents à chaque fois (pas parce que le film est mauvais, parce que j'étais très fatiguée!)), je l'ai offert quand il est paru en vidéo, je l'ai acheté quand il est paru en DVD, j'attends qu'il repasse au cinéma. Depuis ce film je considère Al Pacino comme le plus grand. J'aimerais le voir jouer au théâtre.
Ce film se donne pour but de décomplexer les Américains face à Shakespeare. Quand je le regarde, je m'étonne toujours que les gens aient autant besoin de tout comprendre: il y a beaucoup de mots, de vers, que je ne comprends pas dans la traduction de Richard III (je ne connais pas le contexte historique), mais cela ne me dérange pas. Je songe au cours de Compagnon sur la désorientation: il est paradoxal qu'un lecteur aguerri ne s'inquiète pas une seconde de ne pas comprendre un texte, ou de ne pas tout comprendre d'un texte à la première lecture, tandis qu'un lecteur novice s'imaginera aussitôt qu'il n'est pas capable de lire un texte "aussi difficile" et abandonnera la lecture, sans penser qu'il lui suffit d'être patient et de continuer.
Je me souviens que tous les Club des cinq commençaient de façon abrupte. On n'y comprenait rien. On apprenait la confiance.
Ce film est un montage passionnant sur le travail des acteurs. Il est drôle de les voir s'enflammer pour leur personnage, pour défendre leur vision de leur personnage et obtenir de le jouer comme ils le souhaitent.

- Dangereusement vôtre
Décidément James Bond m'ennuie. Le méchant ressemble à l'acteur qui joue Malfoy.

- Z
Interdire Sophocle en Grèce au XXe siècle me paraît le plus bel hommage qui soit à la tragédie antique.

- Trainspotting
J'avais beaucoup aimé Petits meurtres entre amis, je n'ai pas raté Trainspotting tourné par la même équipe. J'aime énormément l'humour de ce film sur la drogue. Tous les personnages sont shootés à quelque chose, à la bagarre, à la bière, au tabac, à l'héroïne. J'aime la voix off, l'accent anglais/écossais, le vocabulaire.
J'aime surtout Erwan MacGregor. Je crois que c'est à cause de Trainspotting que je l'ai aimé dans La Guerre des étoiles épisode 1 : les deux films sont si différents, et il a l'air si heureux de tourner dans La Guerre des étoiles. Durant tout le film son sourire proclame: « Regardez, j'y crois pas, je joue dans La Guerre des étoiles ». C'est sans doute une très mauvaise idée de la part d'un acteur, mais ça me fait rire. J'aime les gens heureux.

- L'arme à gauche
Claude Sautet 1964. Lino Ventura. Il ne se passe rien. Une atmosphère à la Joseph Conrad. De belles images de voilier à contre-jour. Une bande-son impressionnante: très peu de musique, pratiquement que du bruitage "naturel". Très dépouillé. Voix trop lente, mal assurée, inhabituelle, de Lino Ventura.

- La Nuit des généraux
Je demeure persuadée qu'on redécouvrira Joseph Kessel (qui signe l'adaptation du scénario avec Paul Dehn) dans vingt ou trente ans.
Philippe Noiret en 1966, d'une grande élégance.
J'apprécie toujours aussi peu Peter O'Toole, terriblement artificiel. (Est-ce dû au DVD? Le maquillage des acteurs se voient trop, c'est gênant.)

samedi 6 janvier 2007

Complainte ménagère

L'un des charmes de la lecture de Renaud Camus, c'est qu'à peu près tous les sujets sont abordés au détour d'une page.

Ainsi ce matin j'arrive au §125 de P.A. page 52 (première version du futur Vaisseaux brûlés, mis plus tard en ligne) :
125. Avant même d'être une incapacité à gérer l'espace, le désordre domestique (au moins dans mon cas) me paraît être une incapacité à gérer le temps (796-797) : on sait bien qu'avant d'entreprendre ceci, il faudrait en finir avec cela, ranger ses vêtements de la veille avant d'enfiler ceux du jour, clore ce dossier avant d'aborder cet autre, finir cette phrase avant d'ouvrir cette parenthèse, ou de lui infliger cette note [*3]. Mais l'urgence vous tenaille (ne serait-ce que sous la forme du désir : on est impatient de faire ceci, de faire cela, on se dit que mieux vaut profiter de cette envie que l'on a de cet accomplissement particulier à ce moment donné pour se débarrasser du labeur qu'il implique, on saute les préliminaires, on choisit de les ignorer […], on effectue ce que nous invite à effectuer la détermination idoine que nous trouvons en nous, on se dit que ce sera toujours cela de fait), le téléphone retentit, quelqu'un sonne à la porte, vous allez être en retard à votre rendez-vous et vous ne pouvez pas laisser partir le courrier sans avoir répondu à ce malheureux réfugié algérien qui sollicite votre aide, ni écrit aux Duchemin qui viennent de perdre leur mère : tant pis, vous rangerez vos chaussures après, vous plierez plus tard ce pull-over abandonné, vous remettrez une autre fois ce disque dans son coffret (quant à faire votre lit, n'en parlons même pas !).
L'ordre et le ménage représentent une forme de lutte contre l'entropie, finalement. C'est fou comme le chaos semble être l'état naturel du monde. Ce qui me laisse rêveuse dans le ménage, c'est la façon dont il est facile d'en faire une activité à temps plein : il y a toujours quelque chose de plus à faire, un placard à vider, une vitre à briquer, et puis les chaussures n'ont pas été cirées depuis longtemps, etc. Il suffit d'être un peu perfectionniste pour être englouti, ou au moins éternellement insatisfait.
Est-ce plus facile quand on est myope? (Souvent je me dis que les myopes doivent être protégés des laideurs superficielles du monde. Voir moins, cela doit être reposant, quand il s'agit de poussière sur les meubles.)

J'ai rapporté de Stokholm un magnet qui proclame : "A clean house is a sign of a wasted life". Mais le contraire ? Une maison en désordre approximativement propre est-elle le signe d'une vie réussie?

2007-0107-A_Clean_House_wasted_life.jpg

vendredi 5 janvier 2007

Tricherie

Le problème avec ce blog, c'est que je ne sais pas faire court.

mardi 2 janvier 2007

Réveillon de la Saint-Sylvestre

Au cours du réveillon, j'ai appris que se tenait à des dates variables une messe de rentrée du barreau dans toutes les grandes villes de France. A Paris, elle a lieu à la Sainte-Chapelle, vers six heures du soir, après le départ des touristes. A Lyon, la chorale qui l'accompagne semble de haute tenue. Je dois avouer que cette tradition me laisse ravie et stupéfaite (j'en connais un que je vais pouvoir taquiner).

L'avocate à table ce soir-là ne connaît que deux occurences d'"irrépétible" dans la langue française. Ne connaissant pas ce mot, je m'en fais expliquer le sens. Je copie/colle la définition trouvée sur internet: «adjectif qui qualifie les frais versés par la partie qui a gagné le procès à son avocat , et qui ne sont pas incluses dans les dépens. A la demande de la partie gagnante, ces frais irrépétibles peuvent faire l'objet d'une appréciation du tribunal et s'ajouter aux condamnations principales et aux dépens mis à la charge de la partie perdante.»

Mon amie ne connaît donc que deux occurrences de ce mot: une dans l'article 700, l'autre dans la dernière phrase de Cent ans de solitude. Comme je connais cette phrase par cœur («aux lignées condamnées à cent ans de solitude, il n'est pas donné de seconde chance»), je me permets de douter. On m'apporte donc le livre. La phrase est beaucoup plus longue que dans mon souvenir, avec je ne sais quoi de borgésien que je ne pouvais percevoir quand je l'ai lue (1985) puisque je ne connaissais pas Borgès :
Mais avant d'arriver au vers final, il avait déjà compris qu'il ne sortirait jamais de cette chambre, car il était dit que la cité des miroirs (ou des mirages) serait rasée par le vent et bannie de la mémoire des hommes à l'instant où Aureliano Babilonia achèverait de déchiffrer les parchemins, et que tout ce qui y était écrit demeurait depuis toujours et resterait à jamais irrépétible, car aux lignées condamnées à cent ans de solitudes, il n'était pas donné sur terre de seconde chance.
Claude et Carmen Durand ont-ils fabriqué un néologisme? Pourquoi avoir choisi irrépétible et non irrépétable?


Trouvé sur les étagères de mes amis un livre de cuisine au Coca-cola. Avec une grande impolitesse, je le feuilletterai tout au long du dîner et leur en ferai une lecture choisie, pour leur plus grande horreur (jusqu'à ce que H. me le confisque). Je vous livre deux ou trois recettes. A mon avis, cela peut se tenter.
Ragoût oublié
500 g de viande maigre à ragoût

2 pommes de terre coupées en quatre
2 carottes coupées en rondelles
2 oignons coupés en quatre
1/2 tasse (120 ml, à peu près 120 g) de julienne de céleri branche
1 cuillère à soupe de tapioca
240 grammes de sauce tomate
1/2 tasse (120 ml) de Coca-cola
Mettez la viande, les pommes de terres, les carottes, les oignons et le céleri dans une casserole. Saupoudrez de tapioca. Mélangez la sauce tomate et le coca-cola et versez par-dessus. Couvrez hermétiquement. Mettez au four à 120°C et ne surveillez pas pendant 4 heures.

œufs crèmeux
3 cuillères à soupe de beurre
3 cuillères à soupe de farine
1/4 de cuillère à soupe de sel
1/8 de cuillère à soupe de poivre
2 fois 1/4 de tasse de Coca-cola
3/4 de tasse de lait en poudre
6 œufs
Dans une poêle, faites fondre le beurre sur feux doux. Mélangez la farine, le sel, le poivre. Laissez cuire en remuant constamment jusqu'à ce que le mélange soit lisse et fasse des bulles (préparez un roux, en d'autres termes). Retirez du feu. Ajoutez le Coca-cola et le lait en poudre (il s'agit d'une béchamel au Coca). Remettez sur le feu et portez à ébullition. Laissez bouillir une minute en remuant constamment. Mélangez doucement les œufs jusqu'à ce qu'ils prennent. Servez sur des toasts chauds, des biscuits ou du riz.

Riz brun pilaf
4 tranches de bacon
1/2 tasse de de julienne de céleri branche
1 tasse de riz brun
1/4 de tasse d'amandes effilées et grillées
1/2 oignon émincé
3 tasses de bouillon de bœuf (bouillon cube)
1/2 tasse de Coca-cola
1/2 cuillère à thé de sel
Cuisez le bacon jusqu'à ce qu'il soit craquant, réservez deux cuillères à thé de la graisse rendue. Réduisez le bacon en miettes et réservez. Faites cuire l'oignon et le céleri dans la graisse du bacon jusqu'à ce qu'ils deviennent tendres sans brunir. Mélangez le bouillon, le riz, le Coca, les amandes, le sel et le bacon, portez à ébullition. Couvrez et faites cuire au four une heure à 160°C.

Soupe à l'oignon française (dans la section micro-onde. H. a failli s'évanouir)
3 cuillères à soupe de beurre
3 gros oignons émincés
3 tasses de bouillons de bœuf
1/2 tasse d'eau
1/2 tasse de Coca-cola
1 cuillère à thé de sauce Worcestershire
sel et poivre à volonté
croûtons (en anglais: «croutons»)
parmesan râpé
Dans un plat à micro-ondes, mélangez le beurre et les oignons et couvrez hermétiquement. Cuissez à puissance maximum pendant 10 minutes jusqu'à ce que les oignons soient tendres. Ajoutez le bouillon, le Coca, la sauce Worcestershire, le sel et le poivre. Faites cuire puissance maximale pendant 10 minutes, puis à puissance moyennes pendant 10 minutes. Laissez reposez 5 minutes avant de servir avec des croûtons et du parmesan.

Enfin, pour ceux qui seront sur la route dans les prochaines heures, cette recommandation que je traduis sans tout exactement comprendre:
La prochaine fois que vous conduirez à travers une pluie battante et que vous peinerez à voir à travers le film gras que la route projette sur votre pare-brise (?? "the build up of road film on your windschield"), essayez un Coca-cola : aspergez votre pare-brise de Coca et passez les essuie-glaces.
Je savais déjà que les ambulanciers aspergeaient de Coca-cola les taches de sang sur les routes afin de les faire disparaître, voilà maintenant le Coca-cola lave-glace. (A utiliser uniquement les jours de pluie, apparemment ce n'est pas bon pour la carosserie, il faut donc qu'il pleuve afin que la pluie lave le Coca qui tomberait sur la peinture).

PS : Harry Potter est en pré-commande sur Amazon : sortie le 31 décembre 2007.
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