Hôtel recommandé à Châlons: Le Renard, sans prétention et efficace.
Je m'endors sur mon clavier. Je me couche. Plus tard dans la nuit j'entends vaguement H. déclarer «il reste un bug, tant pis, je me couche».
Plus tard encore je me réveille et pense «mais s'il reste un bug, tout ce qu'il a fait ces derniers jours ne sert à rien, rien ne va être utilisé»; plus tard encore je me réveille et pense «il va se réveiller avec la solution».

Il s'est donc réveillé avec la solution, ce qui nous a valu deux heures de programmation pendant lequel j'ai écrit un billet de blog et fais vingt minutes de Tabata.

Passage chez mes beaux-parents, reprogrammation de divers appareils après l'installation de la fibre. Ils vont bien mais lui a mal partout, elle se déplace difficilement — lui a mal partout, elle se déplace difficilement, mais ils vont bien. Ils nous remercient trois fois d'être passés et j'ai honte de passer si rarement. Nous leur laissons l'ordinateur d'H. — pour éviter de le perdre, qu'il soit volé, qu'H. travaille — et mes beaux-parents plaisantent: «nous avons l'ordinateur en otage, nous savons que vous allez repasser».
C'est vraiment la honte.

Départ vers deux heures et demie. Je dors vingt minutes puis je blogue, nous échangeons nos places au bout de deux heures. Il fait très chaud, la conduite allemande est plutôt agréable, sans agressivité. Il y a beaucoup de monde. Nous arrivons à Gießen à sept heures et demie et trouvons un hôtel dans le centre. Personne et porte close, la carte-clé s'obtient en s'enregistrant sur un automate.

Nous n'avons pas beaucoup avancé (450 km?) mais nous sommes très fatigués. Demain sera un autre jour. J'apprends tard le soir qu'hier, l'aéroport de Francfort a été inondé.

Photo d'une caravane dans une station-essence. J'ai supposé que l'effet miroir était destiné à minimiser le réchauffement à l'intérieur de l'habitacle. Pas sûr qu'il soit facile de rouler derrière cela (éblouissant) mais c'était très joli.