En avant-première au festival du cinéma polonais.

Jamais vu un parti pris de monochrome poursuivi avec autant d'obstination, un camaïeu bleu, vert d'eau, gris, magnifique, lumineux. Les seules couleurs vives (je spoile (je dévoile, dirait la traductrice du polonais au français lors de la présentation) (ça n'a aucune importance)) sont la boucle d'oreille de la psy et un coquelicot.
C'est somptueux, les yeux n'en finissent pas de se reposer dans la couleur. Mon reproche serait le nombre de gros plans, qui ne permettent pas de se rassasier de la vue.

Côté diégèse (comme dirait Truc), ce serait un possible préquel (comme disent mes enfants) de La vieille dame indigne.