Si j'aime la littérature et me défie de la philosophie et du droit malgré leurs attraits intellectuels, c'est qu'il me semble que la littérature n'a pas l'intention ou la prétention d'influer sur le monde, tandis que les belles constructions philosophiques et juridiques finissent un jour par provoquer des catastrophes, une fois qu'elles ont imbibé les différentes strates du réel.

Je me défie des systèmes et des utopies, ce qui garantit que le monde soit vivable, c'est son imperfection-même.